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Auction archive: Lot number 3

LION STYLOPHORE Pierre calcaire H: 81

Haute Epoque
15 Mar 2013
Estimate
€35,000 - €45,000
ca. US$45,372 - US$58,336
Price realised:
n. a.
Auction archive: Lot number 3

LION STYLOPHORE Pierre calcaire H: 81

Haute Epoque
15 Mar 2013
Estimate
€35,000 - €45,000
ca. US$45,372 - US$58,336
Price realised:
n. a.
Beschreibung:

LION STYLOPHORE Pierre calcaire H: 81 - L: 121 - l: 40 cm Italie du nord - XIIème siècle Fentes restaurées et accidents visibles Les lions sculptés trouvent une place de prédilection au portail des églises romanes italiennes, où ils encadrent l'entrée. En Emilie Romagne, en Toscane, et surtout en Lombardie, où ils sont un élément constitutif du portiro, monumental baldaquin de pierre dont les colonnes reposent sur des lions allongés, sculptés en ronde bosse et détachés du mur. Cet extraordinaire lion couché présente de nombreuses similitudes avec les fauves qui encadrent les entrées de la cathédrale San Zeno à Vérone et du Duomo de Ferrare. Dans une position hiératique, le corps est droit, posé sur les robustes pattes repliées et terminées par des griffes acérées bien visibles. Le dos plat pour recevoir la base de la colonne en porte l'amorce. La tête levée présente un mufle aplati, une gueule entrouverte aux canines menaçantes et des yeux arrondis dans des orbites très creusées. La crinière encadre la tête, peignée avec minutie comme une chevelure, et retombe sur le dos de l'animal en boucles régulières à crochets serrés. La fourrure reprend le même motif stylisé, qui suit les pattes, les flancs, la moustache et l'extrémité de la queue repliée sur le dos. La représentation ne manque pas de réalisme, le lion réel n'étant pas un animal inconnu et exotique. Mais elle est avant tout symbolique, image de puissance retenue et de calme vigilant, qui transforme le lion en gardien infaillible du sanctuaire. Ce rôle est établi officiellement par les Actes de la justice épiscopale mentionnés comme "data inter leones", c'est à dire promulgués solennellement à la porte de l'église. (cf. Actes rendus à la cathédrale de Ferrare). L'image lumineuse du lion assimilé au Christ s'impose dès le XIème siècle. Au plein soleil des façades, il est gardien des entrées parce qu'il dort les yeux ouverts: "Le lion qui dort les yeux ouverts, c'est à dire le Christ dans son tombeau: sa forme humaine dort, mais sa nature divine veille" (M. Pastoureau). Dans le visage léonin, le regard est quasi humain. Les flancs de l'animal porte la maigreur d'un torse supplicié dans le dessin des côtes visibles sous la peau dépourvue de fourrure. Ce très exceptionnel lion stylophore roman, conservé dans un état remarquable, malgré les légers accidents manifeste la puissance architecturale et décorative du thème. Il provient d'un grand édifice du nord de l'Italie, où la sculpture à reconquis relief et monumentalité

Auction archive: Lot number 3
Auction:
Datum:
15 Mar 2013
Auction house:
Aguttes
bis avenue Charles de Gaulle 164
92200 Neuilly sur Seine
France
+33 (0)1 47455555
+33 (0)1 47455431
Beschreibung:

LION STYLOPHORE Pierre calcaire H: 81 - L: 121 - l: 40 cm Italie du nord - XIIème siècle Fentes restaurées et accidents visibles Les lions sculptés trouvent une place de prédilection au portail des églises romanes italiennes, où ils encadrent l'entrée. En Emilie Romagne, en Toscane, et surtout en Lombardie, où ils sont un élément constitutif du portiro, monumental baldaquin de pierre dont les colonnes reposent sur des lions allongés, sculptés en ronde bosse et détachés du mur. Cet extraordinaire lion couché présente de nombreuses similitudes avec les fauves qui encadrent les entrées de la cathédrale San Zeno à Vérone et du Duomo de Ferrare. Dans une position hiératique, le corps est droit, posé sur les robustes pattes repliées et terminées par des griffes acérées bien visibles. Le dos plat pour recevoir la base de la colonne en porte l'amorce. La tête levée présente un mufle aplati, une gueule entrouverte aux canines menaçantes et des yeux arrondis dans des orbites très creusées. La crinière encadre la tête, peignée avec minutie comme une chevelure, et retombe sur le dos de l'animal en boucles régulières à crochets serrés. La fourrure reprend le même motif stylisé, qui suit les pattes, les flancs, la moustache et l'extrémité de la queue repliée sur le dos. La représentation ne manque pas de réalisme, le lion réel n'étant pas un animal inconnu et exotique. Mais elle est avant tout symbolique, image de puissance retenue et de calme vigilant, qui transforme le lion en gardien infaillible du sanctuaire. Ce rôle est établi officiellement par les Actes de la justice épiscopale mentionnés comme "data inter leones", c'est à dire promulgués solennellement à la porte de l'église. (cf. Actes rendus à la cathédrale de Ferrare). L'image lumineuse du lion assimilé au Christ s'impose dès le XIème siècle. Au plein soleil des façades, il est gardien des entrées parce qu'il dort les yeux ouverts: "Le lion qui dort les yeux ouverts, c'est à dire le Christ dans son tombeau: sa forme humaine dort, mais sa nature divine veille" (M. Pastoureau). Dans le visage léonin, le regard est quasi humain. Les flancs de l'animal porte la maigreur d'un torse supplicié dans le dessin des côtes visibles sous la peau dépourvue de fourrure. Ce très exceptionnel lion stylophore roman, conservé dans un état remarquable, malgré les légers accidents manifeste la puissance architecturale et décorative du thème. Il provient d'un grand édifice du nord de l'Italie, où la sculpture à reconquis relief et monumentalité

Auction archive: Lot number 3
Auction:
Datum:
15 Mar 2013
Auction house:
Aguttes
bis avenue Charles de Gaulle 164
92200 Neuilly sur Seine
France
+33 (0)1 47455555
+33 (0)1 47455431
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