LOUIS XVIII (1754-1824). Document en partie autographe intitulé "Observations sur le projet d'instruction". S.l.n.d. 3 pages in-folio (343 x 219 mm). INTéRESSANT DOCUMENT CONCERNANT LA VOLONTé DU ROI DE RéTABLIR LE CODE PéNAL DE 1789 - CE QUI L'AMèNE EN MARGE DU DOCUMENT à SE SOUVENIR DOULOUREUSEMENT DU SUPPLICE DE LOUIS XVI ET DE SA FAMILLE. Un observateur répond au roi sur ses intentions "de ne point parler de la rédaction d'une charte constitutionnelle, ni de la révocation" et sur son souhait de "rétablir le code pénal de 1789". Ensuite, le roi répond de sa main (environ 30 lignes) en marge du document. "Je croyais de très bonne foi que nos loix [sic] disoient, dans tel cas, le coupable subira tel supplice et c'est pour cela que je voulois rétablir non l'ordonnance criminelle, mais le code pénal. Du moment que je me suis trompé, j'y renonce, mais je n'en tiens pas moins à mon idée. Tous les jugements se rendent au nom du Roi et mon sang se glace dans mes veines, en songeant qu'en mon nom, Cartouche seroit envoyé au même supplice que ce qui me fut le plus cher et le plus respectable. Mais, dira-t'on, déjà des malfaiteurs l'ont subi, n'importe, c'étoit le temps de la République et pour un Républicain, l'assassinat de ma famille peut-être une injustice, mais n'est pas un sacrilège..."
LOUIS XVIII (1754-1824). Document en partie autographe intitulé "Observations sur le projet d'instruction". S.l.n.d. 3 pages in-folio (343 x 219 mm). INTéRESSANT DOCUMENT CONCERNANT LA VOLONTé DU ROI DE RéTABLIR LE CODE PéNAL DE 1789 - CE QUI L'AMèNE EN MARGE DU DOCUMENT à SE SOUVENIR DOULOUREUSEMENT DU SUPPLICE DE LOUIS XVI ET DE SA FAMILLE. Un observateur répond au roi sur ses intentions "de ne point parler de la rédaction d'une charte constitutionnelle, ni de la révocation" et sur son souhait de "rétablir le code pénal de 1789". Ensuite, le roi répond de sa main (environ 30 lignes) en marge du document. "Je croyais de très bonne foi que nos loix [sic] disoient, dans tel cas, le coupable subira tel supplice et c'est pour cela que je voulois rétablir non l'ordonnance criminelle, mais le code pénal. Du moment que je me suis trompé, j'y renonce, mais je n'en tiens pas moins à mon idée. Tous les jugements se rendent au nom du Roi et mon sang se glace dans mes veines, en songeant qu'en mon nom, Cartouche seroit envoyé au même supplice que ce qui me fut le plus cher et le plus respectable. Mais, dira-t'on, déjà des malfaiteurs l'ont subi, n'importe, c'étoit le temps de la République et pour un Républicain, l'assassinat de ma famille peut-être une injustice, mais n'est pas un sacrilège..."
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