LUNEAU DE BOISJERMAIN (Pierre-Joseph-François-. Le Zinzolin, jeu frivole et moral. Amsterdam [Paris], Libraires Associés, 1769. Plaquette in-12 brochée, papier marbré, étui-chemise en demi-chagrin vert. (Devauchelle). xxiv pp., 101 (1) pp ÉDITION ORIGINALE rarissime. Le Zinzolin était un jeu de cartes mondain et littéraire qui faisait fureur à la fin de l'Ancien Régime. Ce livre est attribué à Luneau, un ennemi de l'Encyclopédie qui menait un procès contre les Libraires Associés et dont il prend, par provocation, le nom pour l'adresse fictive de cet ouvrage. Ce livre exaspéra Diderot au point de lui consacrer une notice virulente : "Un homme moitié fou, moitié imbécile, invente un jeu de cartes. Il donne aux différents accidents, aux différentes règles de son jeu des noms usités (...) et fait autant de dissertations qu'il y a de ces noms. Voilà ce qu'est le Zinzolin (...) Encore s'il y avait de la satire, de la gaieté, de l'originalité, on en pardonnerait le plan bizarre ; mais cela est obscur, entortillé, plat et maussade. (...) combien il faut de temps et de collections de mauvaises têtes pour la production possible d'un ouvrage aussi ridicule que celui-ci ? Ô raison! ô sens commun ! Ô qualités rares... Mais comment pareil auteur trouve-t-il à se faire imprimer ?..." Diderot, Œuvres P., Belin, 1819 t.VI, p. 274 Dans Les Amours de Temps passé Monselet consacre un chapitre (XIII) au Zinzolin "ce nom fut appliqué à un jeu de cartes qui se jouait à quatre personnes et dont les termes principaux étaient le vertugadin, la rocambole, les sigisbés, etc. Il devint de mode alors pour les petites-maîtresses de s'écrier à tout propos, avec une pointe de zézaiement que le mot tendait à introduire Z'ai fait auzourd'hui un Zinzolin zarmant. Peut-être était-il possible de bâtir sur le Zinzolin un roman agréable ou une peinture des manies et des ridicules de la société joueuse du XVIIIe siècle. L'auteur n'en a pas jugé ainsi : il s'est contenté d'écrire une digression capricieuse, qui a toutes les prétentions, à l'esprit , à la légèreté, à la galanterie, et qui en est pour toutes les prétentions. Attribué à Luneau de Boisjermain ou à Toustain de Lormery." – Cioranesco 41079 Bel exemplaire en partie non coupé.
LUNEAU DE BOISJERMAIN (Pierre-Joseph-François-. Le Zinzolin, jeu frivole et moral. Amsterdam [Paris], Libraires Associés, 1769. Plaquette in-12 brochée, papier marbré, étui-chemise en demi-chagrin vert. (Devauchelle). xxiv pp., 101 (1) pp ÉDITION ORIGINALE rarissime. Le Zinzolin était un jeu de cartes mondain et littéraire qui faisait fureur à la fin de l'Ancien Régime. Ce livre est attribué à Luneau, un ennemi de l'Encyclopédie qui menait un procès contre les Libraires Associés et dont il prend, par provocation, le nom pour l'adresse fictive de cet ouvrage. Ce livre exaspéra Diderot au point de lui consacrer une notice virulente : "Un homme moitié fou, moitié imbécile, invente un jeu de cartes. Il donne aux différents accidents, aux différentes règles de son jeu des noms usités (...) et fait autant de dissertations qu'il y a de ces noms. Voilà ce qu'est le Zinzolin (...) Encore s'il y avait de la satire, de la gaieté, de l'originalité, on en pardonnerait le plan bizarre ; mais cela est obscur, entortillé, plat et maussade. (...) combien il faut de temps et de collections de mauvaises têtes pour la production possible d'un ouvrage aussi ridicule que celui-ci ? Ô raison! ô sens commun ! Ô qualités rares... Mais comment pareil auteur trouve-t-il à se faire imprimer ?..." Diderot, Œuvres P., Belin, 1819 t.VI, p. 274 Dans Les Amours de Temps passé Monselet consacre un chapitre (XIII) au Zinzolin "ce nom fut appliqué à un jeu de cartes qui se jouait à quatre personnes et dont les termes principaux étaient le vertugadin, la rocambole, les sigisbés, etc. Il devint de mode alors pour les petites-maîtresses de s'écrier à tout propos, avec une pointe de zézaiement que le mot tendait à introduire Z'ai fait auzourd'hui un Zinzolin zarmant. Peut-être était-il possible de bâtir sur le Zinzolin un roman agréable ou une peinture des manies et des ridicules de la société joueuse du XVIIIe siècle. L'auteur n'en a pas jugé ainsi : il s'est contenté d'écrire une digression capricieuse, qui a toutes les prétentions, à l'esprit , à la légèreté, à la galanterie, et qui en est pour toutes les prétentions. Attribué à Luneau de Boisjermain ou à Toustain de Lormery." – Cioranesco 41079 Bel exemplaire en partie non coupé.
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