MAISTRE (Joseph de) écrivain et philosophe français. Dans ses ouvrages (Du pape et Soirées de Saint-Pétersbourg), il condamne la Révolution française, dont il fut un des plus ardents adversaires, soutenant l’autorité du roi et du pape (1753-1821) Lettre autographe signée « Cte de Maistre » à Mr de Pixerécourt. Paris, 25 septembre 1826 1 p 1⁄2 in-8.Il écrit à Pixerécourt, alors directeur du Théâtre royal de l’Opéra-comique, pour manifester son mécontentement. « Je viens de nouveau vous distraire de vos occupations mais cette fois c’est pour me plaindre. A la première représentation l’on a exigé de payer sa place. J’ai cru juste puisque c’était au bénéfice des pensionnaires du théâtre d’offrir comme le public, des marques d’intérêts pour les acteurs passés et présents qui ont employés leurs vies à charmer nos loisirs ; mais une nouvelle représentation qui ne sera pas la seule puisque d’autres sont annoncées vont encore nous priver de nos loges. Je dis nous, Monsieur parce que j’ai entendu hier faire par plusieurs locataires la même plainte ». Il ne demande pas de dédommagement, « mais je veux jouir de ce que j’ai paié ».
MAISTRE (Joseph de) écrivain et philosophe français. Dans ses ouvrages (Du pape et Soirées de Saint-Pétersbourg), il condamne la Révolution française, dont il fut un des plus ardents adversaires, soutenant l’autorité du roi et du pape (1753-1821) Lettre autographe signée « Cte de Maistre » à Mr de Pixerécourt. Paris, 25 septembre 1826 1 p 1⁄2 in-8.Il écrit à Pixerécourt, alors directeur du Théâtre royal de l’Opéra-comique, pour manifester son mécontentement. « Je viens de nouveau vous distraire de vos occupations mais cette fois c’est pour me plaindre. A la première représentation l’on a exigé de payer sa place. J’ai cru juste puisque c’était au bénéfice des pensionnaires du théâtre d’offrir comme le public, des marques d’intérêts pour les acteurs passés et présents qui ont employés leurs vies à charmer nos loisirs ; mais une nouvelle représentation qui ne sera pas la seule puisque d’autres sont annoncées vont encore nous priver de nos loges. Je dis nous, Monsieur parce que j’ai entendu hier faire par plusieurs locataires la même plainte ». Il ne demande pas de dédommagement, « mais je veux jouir de ce que j’ai paié ».
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