MANUSCRIT - LA COMMUNE. CORRESPONDANCE ADRESSÉE À MONSIEUR D'ARSAC PROFESSEUR ET ÉCRIVAIN. Recueil conntenant plusieurs dizaines de lettres manuscrites adressée par des élèves dans les années 1870. Rassemblées dans un volume, in-8, demi - reliure à coins en chagrin noir. Dos à 4 nerfs portant un titre doré : Correspondances. Les lettres sont montées sur onglets et une vingtaine sont libres en fin de volume. Jean-Baptiste Jourda d'Arsac (1836-1891) est originaire du Velay, romancier et historien, il était aussi professeur à l'Institut Sainte-Geneviève à Paris. Il relate dans ses livres les événements survenus à Paris entre le 18 mars et le 28 mai 1871, d'un point de vue anti-communard, au jour le jour, en reproduisant de nombreux articles de presse et témoignages. Lettres de reconnaissance d'élèves de la bonne société qui ayant quitté l'institut remercient leur professeur pour l'année écoulé, le félicitent pour l'un de ses derniers livres. Mais qui parlent de leur environnement et de ces temps difficiles : "... voilà la guerre qui va éclater, cela me fait plaisir car vraiment il était temps que l'on frottât tant soit peu ces bons Prussiens. Je ne demande pas mieux que de partir, mais hélas ! quel moyen y a t- il d'obtenir le consentement de mon père, dans tous les cas cela fera de la place l'année prochaine à Saint - Cyr et au moins plus de chance d'être admis...". Les cours ne pouvait reprendre alors René de Carayon La Tour prévenait Monsieur d'Arsac : "... Ma mère a espoir de réunir chez le père Dubour supérieur des Jésuites de Pau quatre ou cinq garçons de mon âge, afin que nous puissions faire nos études ensemble...". Monsieur Gaston de la Motte donne de ses nouvelles et commente l'actualité depuis Londres. Un autre correspondant précise "... nous avons vu cette année une des partie les plus intéressantes de l'histoire, d'abord l'apogée de la monarchie française, puis l'épouvantable effusion de sang, qui vient souiller une révolution...". Importante correspondance qui permet de mieux apprécier le regard d'une certaine frange de la population française vis à vis de la guerre de 1870 et de la Commune.
MANUSCRIT - LA COMMUNE. CORRESPONDANCE ADRESSÉE À MONSIEUR D'ARSAC PROFESSEUR ET ÉCRIVAIN. Recueil conntenant plusieurs dizaines de lettres manuscrites adressée par des élèves dans les années 1870. Rassemblées dans un volume, in-8, demi - reliure à coins en chagrin noir. Dos à 4 nerfs portant un titre doré : Correspondances. Les lettres sont montées sur onglets et une vingtaine sont libres en fin de volume. Jean-Baptiste Jourda d'Arsac (1836-1891) est originaire du Velay, romancier et historien, il était aussi professeur à l'Institut Sainte-Geneviève à Paris. Il relate dans ses livres les événements survenus à Paris entre le 18 mars et le 28 mai 1871, d'un point de vue anti-communard, au jour le jour, en reproduisant de nombreux articles de presse et témoignages. Lettres de reconnaissance d'élèves de la bonne société qui ayant quitté l'institut remercient leur professeur pour l'année écoulé, le félicitent pour l'un de ses derniers livres. Mais qui parlent de leur environnement et de ces temps difficiles : "... voilà la guerre qui va éclater, cela me fait plaisir car vraiment il était temps que l'on frottât tant soit peu ces bons Prussiens. Je ne demande pas mieux que de partir, mais hélas ! quel moyen y a t- il d'obtenir le consentement de mon père, dans tous les cas cela fera de la place l'année prochaine à Saint - Cyr et au moins plus de chance d'être admis...". Les cours ne pouvait reprendre alors René de Carayon La Tour prévenait Monsieur d'Arsac : "... Ma mère a espoir de réunir chez le père Dubour supérieur des Jésuites de Pau quatre ou cinq garçons de mon âge, afin que nous puissions faire nos études ensemble...". Monsieur Gaston de la Motte donne de ses nouvelles et commente l'actualité depuis Londres. Un autre correspondant précise "... nous avons vu cette année une des partie les plus intéressantes de l'histoire, d'abord l'apogée de la monarchie française, puis l'épouvantable effusion de sang, qui vient souiller une révolution...". Importante correspondance qui permet de mieux apprécier le regard d'une certaine frange de la population française vis à vis de la guerre de 1870 et de la Commune.
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