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Auction archive: Lot number 17

Masque facial polychrome de devin ou

ART AFRICAIN
8 Dec 2013
Estimate
€5,000 - €7,500
ca. US$6,851 - US$10,277
Price realised:
n. a.
Auction archive: Lot number 17

Masque facial polychrome de devin ou

ART AFRICAIN
8 Dec 2013
Estimate
€5,000 - €7,500
ca. US$6,851 - US$10,277
Price realised:
n. a.
Beschreibung:

Masque facial polychrome de devin ou d'un nganga diphomba – Peuple BAKONGO / Groupe YOMBE Royaume de KONGO – RDC ex-Zaïre – Bois léger, polychromie de pigments blanc, bleu indigo, ocre, noirs et rouge-violacé – Dimensions: H. 30,5 cm Provenance: Ancienne collection privée du Père Gustaaf HULSTAERT (Melsele / °Belgique - Juillet 1900 – +RDC / Bamanya - Février 1990), ethnologue et scientifique, missionnaire du Sacré Cœur, notamment en pays Mongo au nord du Congo belge où il arrive en 1925. Théologien progressiste et même parfois avant-gardiste, linguiste autodidacte, connu pour son érudition, sa vaste culture et son immense expérience du Congo, tour à tour missionnaire itinérant, professeur, directeur, inspecteur et recteur de poste de mission. Depuis la fin des années 1955 / '60, collection privée d'une ancienne famille d'éleveur-gentleman farmer coloniaux, ayant vécu près de cinquante ans dans l'ex-territoire de Coquilhatville (Actuellement Mbandaka / RDC) ex-Congo belge – Province de l’Équateur, avec plus de 800 travailleurs locaux et 3000 têtes de bétail à l'époque, au Congo belge depuis le tout début des années 1950. Les trois objets, les n°15, 16 et 17, réunis ici, par héritage au décès récent de leur propriétaire (2011) appartiennent toujours à la famille, rentrée en Europe dans la fin des années 1990, et qui conserve les objets reçus des chefs de villages, pendant des années, par le Père Gustaaf HULSTAERT au cours de ses nombreux déplacements. Le Père Gustaaf Hulstaert était un grand ami de la famille, et il a baptisé au Congo belge l'une des filles de la famille, née au Congo belge, et aujourd'hui toujours propriétaire des objets (Belgique). Nous avons étudié ce masque avec beaucoup de soins et sommes convaincus de son authenticité et de son ancienneté. La face arrière de ce bel exemplaire d'un masque Yombe des BaKongo nous apporte des informations formelles, notamment grâce à la restauration locale dont il a fait l'objet. Considéré comme “important” par son propriétaire alors qu'il a été partiellement brisé à l'époque où il dansait encore dans les rituels, il a fait l'objet de beaucoup de soin pour sa restauration de case. Alors propriété du Père Gustaaf Hulstaert, il a été confié dans les années '60 à la famille qui en est toujours aujourd'hui la propriétaire, il y a un plus d'un demi-siècle, dans cet état. La face externe est entièrement recouverte de pigments de kaolin blanc dont la patine d'usage, légèrement croûteuse et écaillée par endroit, laisse à penser qu'il a été repeint, tout comme les lèvres d'ailleurs, à plusieurs reprises au cours de sa vie. Bleu indigo très léger sous les arcades sourcilières, patine de pigments végétaux noirs pour la coiffe et, fortement effacée par le temps, sur les sourcils, brun-ocre à l'intérieur des yeux, et enfin, par dessus d'autres pigments plus anciens, un rouge-violacé sur les lèvres, tels sont les pigments qui ont été utilisés. L'excellent ouvrage merveilleusement bien documenté qu'a écrit l'expert français, Raoul Lehuard (1933-), nous montre quelques exemplaires très proches de celui qui est ici présenté, notamment le masque de la collection Pierre Dartevelle (Photo Hugues Dubois) page 702, et, avec de semblables yeux en demi-lune: le masque de la collection Jacques van Overstraeten (photo Dick Beaulieu) page 790 et celui, enfin, de la Kahan Gallery (Photo Kudrecki) page 791. Une coiffe semblable est montrée également sur la planche XXVIII page 831. Les oreilles, joliment patinées et à l'élégant contour ourlé, sont fort bien signifiées. Outre sa beauté formelle, ce masque est intéressant, aussi, par la rigueur et la simplicité de sa structure stylistique car il ne montre ni langue, ni dents sciées, ni coiffe cheffale. Il évoque néanmoins beaucoup de « présence » et de force d'expression. Deux trous d'attache se trouvent derrière les oreilles. Notez les restaurations locales visibles à l'arrière, sur la coiffe et sous le menton. Litt.: Arts BAKONGO, Les Masques. Raoul Lehua

Auction archive: Lot number 17
Auction:
Datum:
8 Dec 2013
Auction house:
ENGHIEN HÔTEL DES VENTES
2 rue du Docteur Leray
95880 Enghien-Les-Bains
France
contact@enghien-svv.com
+33 (0)1 3412 6816
+33 (0)1 3412 8964
Beschreibung:

Masque facial polychrome de devin ou d'un nganga diphomba – Peuple BAKONGO / Groupe YOMBE Royaume de KONGO – RDC ex-Zaïre – Bois léger, polychromie de pigments blanc, bleu indigo, ocre, noirs et rouge-violacé – Dimensions: H. 30,5 cm Provenance: Ancienne collection privée du Père Gustaaf HULSTAERT (Melsele / °Belgique - Juillet 1900 – +RDC / Bamanya - Février 1990), ethnologue et scientifique, missionnaire du Sacré Cœur, notamment en pays Mongo au nord du Congo belge où il arrive en 1925. Théologien progressiste et même parfois avant-gardiste, linguiste autodidacte, connu pour son érudition, sa vaste culture et son immense expérience du Congo, tour à tour missionnaire itinérant, professeur, directeur, inspecteur et recteur de poste de mission. Depuis la fin des années 1955 / '60, collection privée d'une ancienne famille d'éleveur-gentleman farmer coloniaux, ayant vécu près de cinquante ans dans l'ex-territoire de Coquilhatville (Actuellement Mbandaka / RDC) ex-Congo belge – Province de l’Équateur, avec plus de 800 travailleurs locaux et 3000 têtes de bétail à l'époque, au Congo belge depuis le tout début des années 1950. Les trois objets, les n°15, 16 et 17, réunis ici, par héritage au décès récent de leur propriétaire (2011) appartiennent toujours à la famille, rentrée en Europe dans la fin des années 1990, et qui conserve les objets reçus des chefs de villages, pendant des années, par le Père Gustaaf HULSTAERT au cours de ses nombreux déplacements. Le Père Gustaaf Hulstaert était un grand ami de la famille, et il a baptisé au Congo belge l'une des filles de la famille, née au Congo belge, et aujourd'hui toujours propriétaire des objets (Belgique). Nous avons étudié ce masque avec beaucoup de soins et sommes convaincus de son authenticité et de son ancienneté. La face arrière de ce bel exemplaire d'un masque Yombe des BaKongo nous apporte des informations formelles, notamment grâce à la restauration locale dont il a fait l'objet. Considéré comme “important” par son propriétaire alors qu'il a été partiellement brisé à l'époque où il dansait encore dans les rituels, il a fait l'objet de beaucoup de soin pour sa restauration de case. Alors propriété du Père Gustaaf Hulstaert, il a été confié dans les années '60 à la famille qui en est toujours aujourd'hui la propriétaire, il y a un plus d'un demi-siècle, dans cet état. La face externe est entièrement recouverte de pigments de kaolin blanc dont la patine d'usage, légèrement croûteuse et écaillée par endroit, laisse à penser qu'il a été repeint, tout comme les lèvres d'ailleurs, à plusieurs reprises au cours de sa vie. Bleu indigo très léger sous les arcades sourcilières, patine de pigments végétaux noirs pour la coiffe et, fortement effacée par le temps, sur les sourcils, brun-ocre à l'intérieur des yeux, et enfin, par dessus d'autres pigments plus anciens, un rouge-violacé sur les lèvres, tels sont les pigments qui ont été utilisés. L'excellent ouvrage merveilleusement bien documenté qu'a écrit l'expert français, Raoul Lehuard (1933-), nous montre quelques exemplaires très proches de celui qui est ici présenté, notamment le masque de la collection Pierre Dartevelle (Photo Hugues Dubois) page 702, et, avec de semblables yeux en demi-lune: le masque de la collection Jacques van Overstraeten (photo Dick Beaulieu) page 790 et celui, enfin, de la Kahan Gallery (Photo Kudrecki) page 791. Une coiffe semblable est montrée également sur la planche XXVIII page 831. Les oreilles, joliment patinées et à l'élégant contour ourlé, sont fort bien signifiées. Outre sa beauté formelle, ce masque est intéressant, aussi, par la rigueur et la simplicité de sa structure stylistique car il ne montre ni langue, ni dents sciées, ni coiffe cheffale. Il évoque néanmoins beaucoup de « présence » et de force d'expression. Deux trous d'attache se trouvent derrière les oreilles. Notez les restaurations locales visibles à l'arrière, sur la coiffe et sous le menton. Litt.: Arts BAKONGO, Les Masques. Raoul Lehua

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Datum:
8 Dec 2013
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