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Auction archive: Lot number 111

Max ERNST

Auction 29.04.2004
29 Apr 2004
Estimate
€120,000 - €160,000
ca. US$143,824 - US$191,766
Price realised:
€206,250
ca. US$247,198
Auction archive: Lot number 111

Max ERNST

Auction 29.04.2004
29 Apr 2004
Estimate
€120,000 - €160,000
ca. US$143,824 - US$191,766
Price realised:
€206,250
ca. US$247,198
Beschreibung:

Max ERNST Fiat Modes Pereat Ars . 8 originallithografien von Max Ernst Köln - Rhein: Schlömilch Verlag, (1919) Suite in-folio, 440 x 315 mm. Un titre imprimé en noir et 8 planches lithographiques en noir signées dans la pierre "dada Max Ernst". CHEMISE-ÉTUI SIGNÉE DE LEROUX. Plats de carton brun liseré, dos de veau roux. Au centre du premier plat est contrecollé le prospectus de l'ouvrage imprimé en bleu, un peu effacé et plastifié. Étui bordé. Restaurations et renforts de papiers à certains coins des lithographies ainsi qu'en marge droite d'une planche. Premier tirage de cette rare suite "dada" de Max Ernst Ce tirage aurait été de 300 exemplaires, sur un papier bois jaune. Mais il fut en grande partie détruit par l'auteur. Cet exemplaire porte comme justification "n° inconnu" de la main de Max Ernst qui a signé ultérieurement le titre ainsi que chaque planche au crayon . Référence: Werner Spies, Helmut R. Leppien. Max Ernst Das Graphische Werk . Menil Foundation, Houston, Texas. Cologne: 1975, n° 7 et p. XII: "[...] option, fondamentale chez Max Ernst de se placer au-delà de la peinture se manifeste aussi dans le domaine de la gravure. Les premiers travaux de l'époque Dada à Cologne - le portefeuille Fiat Modes Pereat ars - participent déjà du monde des collages. Max Ernst lui-même caractérisait ces travaux comme un hommage à de Chirico. C'est à cette époque qu'il fait la découverte - non pas la simple constatation, mais une véritable révélation de la poésie de l'objet - du monde des grands magasins, des dictionnaires, des inventaires, d'un univers directement accessible et mis en forme pour l'oeœil. Max Ernst plus que tout autre artiste avant lui jongle avec ce répertoire du visible. Jouant sur une contradiction stylistiquement reconnaissable, il recompose, à partir d'un inventaire, des figures nouvelles qui témoignent pour une part de ce plaisir dadaïste à transposer en paradoxes les déchets de la consommation, de la culture et du savoir, mais expriment toujours plus cependant un certain désarroi face à une profusion et une complexité insaisissable de la réalité visible."

Auction archive: Lot number 111
Auction:
Datum:
29 Apr 2004
Auction house:
Christie's
Paris
Beschreibung:

Max ERNST Fiat Modes Pereat Ars . 8 originallithografien von Max Ernst Köln - Rhein: Schlömilch Verlag, (1919) Suite in-folio, 440 x 315 mm. Un titre imprimé en noir et 8 planches lithographiques en noir signées dans la pierre "dada Max Ernst". CHEMISE-ÉTUI SIGNÉE DE LEROUX. Plats de carton brun liseré, dos de veau roux. Au centre du premier plat est contrecollé le prospectus de l'ouvrage imprimé en bleu, un peu effacé et plastifié. Étui bordé. Restaurations et renforts de papiers à certains coins des lithographies ainsi qu'en marge droite d'une planche. Premier tirage de cette rare suite "dada" de Max Ernst Ce tirage aurait été de 300 exemplaires, sur un papier bois jaune. Mais il fut en grande partie détruit par l'auteur. Cet exemplaire porte comme justification "n° inconnu" de la main de Max Ernst qui a signé ultérieurement le titre ainsi que chaque planche au crayon . Référence: Werner Spies, Helmut R. Leppien. Max Ernst Das Graphische Werk . Menil Foundation, Houston, Texas. Cologne: 1975, n° 7 et p. XII: "[...] option, fondamentale chez Max Ernst de se placer au-delà de la peinture se manifeste aussi dans le domaine de la gravure. Les premiers travaux de l'époque Dada à Cologne - le portefeuille Fiat Modes Pereat ars - participent déjà du monde des collages. Max Ernst lui-même caractérisait ces travaux comme un hommage à de Chirico. C'est à cette époque qu'il fait la découverte - non pas la simple constatation, mais une véritable révélation de la poésie de l'objet - du monde des grands magasins, des dictionnaires, des inventaires, d'un univers directement accessible et mis en forme pour l'oeœil. Max Ernst plus que tout autre artiste avant lui jongle avec ce répertoire du visible. Jouant sur une contradiction stylistiquement reconnaissable, il recompose, à partir d'un inventaire, des figures nouvelles qui témoignent pour une part de ce plaisir dadaïste à transposer en paradoxes les déchets de la consommation, de la culture et du savoir, mais expriment toujours plus cependant un certain désarroi face à une profusion et une complexité insaisissable de la réalité visible."

Auction archive: Lot number 111
Auction:
Datum:
29 Apr 2004
Auction house:
Christie's
Paris
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