Premium pages left without account:

Auction archive: Lot number 29

MOLIÈRE (1622-1673) L'Escole des femmes Comédie Paris: Estie...

Estimate
€35,000 - €50,000
ca. US$39,687 - US$56,695
Price realised:
€44,700
ca. US$50,686
Auction archive: Lot number 29

MOLIÈRE (1622-1673) L'Escole des femmes Comédie Paris: Estie...

Estimate
€35,000 - €50,000
ca. US$39,687 - US$56,695
Price realised:
€44,700
ca. US$50,686
Beschreibung:

MOLIÈRE (1622-1673). L'Escole des femmes. Comédie . Paris: Estienne Loyson, 1663. Petit in-12 (147 x 90 mm). Frontispice de Francois Chauveau signé « F.C.fec », 93 pages (95 pages mal chiffrées, avec les pages 73-74 en double). Trois corrections manuscrites aux pages 52, 65 et 68 (petite fente restaurée dans la marge inférieure du frontispice, sans atteinte à la gravure; mouillure à l'ange inférieur plus ou moins présente aux 72 premières pages; feuillets B6 et B7 un peu plus courts en marge extérieure). Maroquin janséniste rouge de la fin du XIXème siècle, dos à 5 nerfs, filets sur les coupes, dentelle intérieure, tranches dorées (charnière supérieure épidermée, petit choc dans le compartiment central du dos).
MOLIÈRE (1622-1673). L'Escole des femmes. Comédie . Paris: Estienne Loyson, 1663. Petit in-12 (147 x 90 mm). Frontispice de Francois Chauveau signé « F.C.fec », 93 pages (95 pages mal chiffrées, avec les pages 73-74 en double). Trois corrections manuscrites aux pages 52, 65 et 68 (petite fente restaurée dans la marge inférieure du frontispice, sans atteinte à la gravure; mouillure à l'ange inférieur plus ou moins présente aux 72 premières pages; feuillets B6 et B7 un peu plus courts en marge extérieure). Maroquin janséniste rouge de la fin du XIXème siècle, dos à 5 nerfs, filets sur les coupes, dentelle intérieure, tranches dorées (charnière supérieure épidermée, petit choc dans le compartiment central du dos). Provenance : Maxime Denesle (ex-libris, vente du 12 décembre 1978, n° 112) - Jean Meyer (ex-libris, vente du 20 mai 1996, n°36). VÉRITABLE ÉDITION ORIGINALE, TRÈS RARE, de la première grande comédie en cinq actes de Molière, dédiée à Henriette d’Orléans. Donnée pour la première fois au Palais-Royal en décembre 1662, elle rencontra un grand succès. Un soin tout nouveau avait été apporté à la mise en scène : « Jamais comédie ne fut si bien représentée, ni avec tant d’art, chaque acteur sait combien il y doit faire de pas, et toutes ses œillades sont comptées » (Donneau de Visé, Abrégé de l’abrégé de la vie de Molière ). Les travaux d’Alain Riffaud ont définitivement établi l’antériorité de cette édition mal chiffrée en 93 pages, la seule à pouvoir prétendre au titre d’originale, comportant les 4 célèbres fautes aux pages 2, 52, 65 et 68. Elle fut partagée entre deux imprimeurs, Jean Hénault dont le fleuron caractéristique figure sur notre page de titre, responsable du cahier liminaire et du cahier C, et Claude Blageart dont un premier employé a composé le cahier A, tandis qu’un autre exécutait le cahier B et le cahier D comportant le carton. Ces partages sont à l’origine de l’erreur de pagination. Seul exemplaire connu à l’adresse de Loyson, l’un des signataires du privilège, membre du cartel de huit libraires qui partagèrent l’édition. L’UN DES TROIS EXEMPLAIRES EN MAIN PRIVÉE COMPORTANT LES CORRECTIONS MANUSCRITES longtemps considérées comme de la main de Molière qui enchantaient Sacha Guitry : « J’appris enfin qu’il existait onze exemplaires connus de l' École des Femmes , où, à la page 52 se voit en marge, de la main de Molière, le mot Esprit remplaçant le mot Amour . J’allai avec émotion et respect à la page 52 de mon ravissant petit livre : le mot amour s’y trouvait, rayé et remplacé en marge par le mot esprit. Je possède un mot de la main de Molière – et c’est le mot esprit –mis à la place du mot amour! Si des gens, me voyant passer dans la rue, tête haute, en concluent que je suis orgueilleux et fier – qu’ils n’en cherchent pas ailleurs la raison.» Outre le présent exemplaire, on ne peut citer en main privée que les exemplaires Jean Bonna et Guitry-Hayoit (les corrections des exemplaires Barthou et Loncle sont effacées). Le frontispice de Chauveau illustre la célèbre scène II de l’acte III, Arnolphe tenant le livre des Maximes du mariage invite Agnès à le regarder. "Pour la première fois, Molière et Armande Béjart sont représentés ensemble après leur récent mariage. C'est une des très rares figurations, sinon la seule, de ces deux personnages" (Guibert). Si c’est bien Molière qui tenait le rôle d’Arnolphe, le débat reste ouvert concernant le personnage féminin, Armande Béjart ou plutôt Catherine de Brie qui créa le rôle d’Agnès. L’exemplaire a appartenu, après Maxime Denesle, au grand comédien et metteur en scène Jean Meyer (1914-2003), dont la dernière pièce jouée à la Comédie-Française, en 1959, fut justement L'Escole des femmes où il tenait le rôle d’ Arnolphe. Lacroix 6 ; Rothschild II, 1187 ;Guibert I, 1, p. 119.; Tchemerzine-Scheler IV, p. 774; A. Riffaud “Pour un nouvel examen de L’École des femmes (1663) et des Précieuses ridicules (1660) de Molière”, Bulletin du bibliophile , 2010, pp. 295-321; IFF XVI

Auction archive: Lot number 29
Beschreibung:

MOLIÈRE (1622-1673). L'Escole des femmes. Comédie . Paris: Estienne Loyson, 1663. Petit in-12 (147 x 90 mm). Frontispice de Francois Chauveau signé « F.C.fec », 93 pages (95 pages mal chiffrées, avec les pages 73-74 en double). Trois corrections manuscrites aux pages 52, 65 et 68 (petite fente restaurée dans la marge inférieure du frontispice, sans atteinte à la gravure; mouillure à l'ange inférieur plus ou moins présente aux 72 premières pages; feuillets B6 et B7 un peu plus courts en marge extérieure). Maroquin janséniste rouge de la fin du XIXème siècle, dos à 5 nerfs, filets sur les coupes, dentelle intérieure, tranches dorées (charnière supérieure épidermée, petit choc dans le compartiment central du dos).
MOLIÈRE (1622-1673). L'Escole des femmes. Comédie . Paris: Estienne Loyson, 1663. Petit in-12 (147 x 90 mm). Frontispice de Francois Chauveau signé « F.C.fec », 93 pages (95 pages mal chiffrées, avec les pages 73-74 en double). Trois corrections manuscrites aux pages 52, 65 et 68 (petite fente restaurée dans la marge inférieure du frontispice, sans atteinte à la gravure; mouillure à l'ange inférieur plus ou moins présente aux 72 premières pages; feuillets B6 et B7 un peu plus courts en marge extérieure). Maroquin janséniste rouge de la fin du XIXème siècle, dos à 5 nerfs, filets sur les coupes, dentelle intérieure, tranches dorées (charnière supérieure épidermée, petit choc dans le compartiment central du dos). Provenance : Maxime Denesle (ex-libris, vente du 12 décembre 1978, n° 112) - Jean Meyer (ex-libris, vente du 20 mai 1996, n°36). VÉRITABLE ÉDITION ORIGINALE, TRÈS RARE, de la première grande comédie en cinq actes de Molière, dédiée à Henriette d’Orléans. Donnée pour la première fois au Palais-Royal en décembre 1662, elle rencontra un grand succès. Un soin tout nouveau avait été apporté à la mise en scène : « Jamais comédie ne fut si bien représentée, ni avec tant d’art, chaque acteur sait combien il y doit faire de pas, et toutes ses œillades sont comptées » (Donneau de Visé, Abrégé de l’abrégé de la vie de Molière ). Les travaux d’Alain Riffaud ont définitivement établi l’antériorité de cette édition mal chiffrée en 93 pages, la seule à pouvoir prétendre au titre d’originale, comportant les 4 célèbres fautes aux pages 2, 52, 65 et 68. Elle fut partagée entre deux imprimeurs, Jean Hénault dont le fleuron caractéristique figure sur notre page de titre, responsable du cahier liminaire et du cahier C, et Claude Blageart dont un premier employé a composé le cahier A, tandis qu’un autre exécutait le cahier B et le cahier D comportant le carton. Ces partages sont à l’origine de l’erreur de pagination. Seul exemplaire connu à l’adresse de Loyson, l’un des signataires du privilège, membre du cartel de huit libraires qui partagèrent l’édition. L’UN DES TROIS EXEMPLAIRES EN MAIN PRIVÉE COMPORTANT LES CORRECTIONS MANUSCRITES longtemps considérées comme de la main de Molière qui enchantaient Sacha Guitry : « J’appris enfin qu’il existait onze exemplaires connus de l' École des Femmes , où, à la page 52 se voit en marge, de la main de Molière, le mot Esprit remplaçant le mot Amour . J’allai avec émotion et respect à la page 52 de mon ravissant petit livre : le mot amour s’y trouvait, rayé et remplacé en marge par le mot esprit. Je possède un mot de la main de Molière – et c’est le mot esprit –mis à la place du mot amour! Si des gens, me voyant passer dans la rue, tête haute, en concluent que je suis orgueilleux et fier – qu’ils n’en cherchent pas ailleurs la raison.» Outre le présent exemplaire, on ne peut citer en main privée que les exemplaires Jean Bonna et Guitry-Hayoit (les corrections des exemplaires Barthou et Loncle sont effacées). Le frontispice de Chauveau illustre la célèbre scène II de l’acte III, Arnolphe tenant le livre des Maximes du mariage invite Agnès à le regarder. "Pour la première fois, Molière et Armande Béjart sont représentés ensemble après leur récent mariage. C'est une des très rares figurations, sinon la seule, de ces deux personnages" (Guibert). Si c’est bien Molière qui tenait le rôle d’Arnolphe, le débat reste ouvert concernant le personnage féminin, Armande Béjart ou plutôt Catherine de Brie qui créa le rôle d’Agnès. L’exemplaire a appartenu, après Maxime Denesle, au grand comédien et metteur en scène Jean Meyer (1914-2003), dont la dernière pièce jouée à la Comédie-Française, en 1959, fut justement L'Escole des femmes où il tenait le rôle d’ Arnolphe. Lacroix 6 ; Rothschild II, 1187 ;Guibert I, 1, p. 119.; Tchemerzine-Scheler IV, p. 774; A. Riffaud “Pour un nouvel examen de L’École des femmes (1663) et des Précieuses ridicules (1660) de Molière”, Bulletin du bibliophile , 2010, pp. 295-321; IFF XVI

Auction archive: Lot number 29
Try LotSearch

Try LotSearch and its premium features for 7 days - without any costs!

  • Search lots and bid
  • Price database and artist analysis
  • Alerts for your searches
Create an alert now!

Be notified automatically about new items in upcoming auctions.

Create an alert