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Auction archive: Lot number 14

NERVAL, Gérard de (1808-1855). Lettre autographe adressée à Franz Liszt. S.l.n.d. [Vers 1853]. 4 pages in-8 (200 x 155 mm) sur un double feuillet. Rédigée encre noire, d'une écriture régulière, la lettre occupe deux pages trois quart; le verso de la ...

Auction 05.07.2005
5 Jul 2005
Estimate
€8,000 - €12,000
ca. US$9,630 - US$14,445
Price realised:
€16,200
ca. US$19,501
Auction archive: Lot number 14

NERVAL, Gérard de (1808-1855). Lettre autographe adressée à Franz Liszt. S.l.n.d. [Vers 1853]. 4 pages in-8 (200 x 155 mm) sur un double feuillet. Rédigée encre noire, d'une écriture régulière, la lettre occupe deux pages trois quart; le verso de la ...

Auction 05.07.2005
5 Jul 2005
Estimate
€8,000 - €12,000
ca. US$9,630 - US$14,445
Price realised:
€16,200
ca. US$19,501
Beschreibung:

NERVAL, Gérard de (1808-1855). Lettre autographe adressée à Franz Liszt. S.l.n.d. [Vers 1853]. 4 pages in-8 (200 x 155 mm) sur un double feuillet. Rédigée encre noire, d'une écriture régulière, la lettre occupe deux pages trois quart; le verso de la dernière est entièrement couvert de notes au crayon. (Pliures, quelques petites taches et déchirures dans la marge extérieure de la dernière page). BELLE ET ÉMOUVANTE LETTRE ADRESSÉE À LISZT DANS LAQUELLE NERVAL ÉVOQUE SA MALADIE, SON "SECOND FAUST" ET SON ADMIRATION POUR L'ALLEMAGNE. Plus de dix ans après sa première rencontre avec Liszt, pendant l'hiver 1839-1840, Nerval lui adresse cette lettre, probablement lors d'un de ses derniers séjours dans le Valois. On sait combien cette région, où il passa son enfance, était chère au coeur du poète. "Cette lettre vous vient d'un pays où je vais lorsque je suis bien portant, ce qui ne m'est pas arrivé depuis des années." En 1841, survient sa première crise de folie. Dès lors la vie de Nerval ne sera plus qu'une incessante succession de voyages et d'internements. Il écrit avoir "souffert d'une maladie nerveuse, dont la convalescence a été longue et qui a commencé à la suite d'un excès de travaux occasionné par une pièce de théatre jouée dans l'hiver 1851 à la Porte St Martin. Je vous avais parlé de ce sujet à Weimar. C'est une sorte de Second Faust que j'ai arrangé avec Méry". Nerval évoque ici L'Imagier de Harlem ou la Découverte de l'imprimerie que son ami Fournier montera pour la réouverture du théâtre en décembre 1851. Nerval avait déjà parlé de ce projet à Liszt lors de son séjour à Weimar pendant l'été 1850. "Je me faisais une joie de vous proposer cela, accessoirement, comme sujet d'opéra pouvant être traité dans le goût allemand. Puis la maladie arrive. Plus rien". Devant le peu d'enthousiasme du public, les représentations de L'Imagier de Harlem sont interrompues le 22 janvier 1852. Le lendemain, Nerval est hospitalisé à la maison Dubois. Il promet ici à Liszt de lui envoyer la pièce ainsi que d'autres de ses livres "cela vous arrivera dans quelques jours puisqu'il paraît que je ne pourrai encore aller en Allemagne cette année [...]. J'aime à croire que ce n'est pas une fatalité qui dérange mes projets". Il termine enfin en rappelant sa passion et son admiration pour l'Allemagne "cette vieille terre privilégiée des poètes et des artistes [...] la vraie patrie des intelligences" et pleure la mort du grand duc de Saxe-Weimar qui avait tant apprécié ses articles de Nerval relatant les fêtes de Weimar. Nerval effectuera son dernier voyage en Allemagne, en 1854, un an avant sa tragique disparition. Exposistion: Gérard de Nerval , Bibliothèque historique de la Ville de Paris, 1996. Choix des documents et rédaction du catalogue par Eric Buffetaud.

Auction archive: Lot number 14
Auction:
Datum:
5 Jul 2005
Auction house:
Christie's
Paris
Beschreibung:

NERVAL, Gérard de (1808-1855). Lettre autographe adressée à Franz Liszt. S.l.n.d. [Vers 1853]. 4 pages in-8 (200 x 155 mm) sur un double feuillet. Rédigée encre noire, d'une écriture régulière, la lettre occupe deux pages trois quart; le verso de la dernière est entièrement couvert de notes au crayon. (Pliures, quelques petites taches et déchirures dans la marge extérieure de la dernière page). BELLE ET ÉMOUVANTE LETTRE ADRESSÉE À LISZT DANS LAQUELLE NERVAL ÉVOQUE SA MALADIE, SON "SECOND FAUST" ET SON ADMIRATION POUR L'ALLEMAGNE. Plus de dix ans après sa première rencontre avec Liszt, pendant l'hiver 1839-1840, Nerval lui adresse cette lettre, probablement lors d'un de ses derniers séjours dans le Valois. On sait combien cette région, où il passa son enfance, était chère au coeur du poète. "Cette lettre vous vient d'un pays où je vais lorsque je suis bien portant, ce qui ne m'est pas arrivé depuis des années." En 1841, survient sa première crise de folie. Dès lors la vie de Nerval ne sera plus qu'une incessante succession de voyages et d'internements. Il écrit avoir "souffert d'une maladie nerveuse, dont la convalescence a été longue et qui a commencé à la suite d'un excès de travaux occasionné par une pièce de théatre jouée dans l'hiver 1851 à la Porte St Martin. Je vous avais parlé de ce sujet à Weimar. C'est une sorte de Second Faust que j'ai arrangé avec Méry". Nerval évoque ici L'Imagier de Harlem ou la Découverte de l'imprimerie que son ami Fournier montera pour la réouverture du théâtre en décembre 1851. Nerval avait déjà parlé de ce projet à Liszt lors de son séjour à Weimar pendant l'été 1850. "Je me faisais une joie de vous proposer cela, accessoirement, comme sujet d'opéra pouvant être traité dans le goût allemand. Puis la maladie arrive. Plus rien". Devant le peu d'enthousiasme du public, les représentations de L'Imagier de Harlem sont interrompues le 22 janvier 1852. Le lendemain, Nerval est hospitalisé à la maison Dubois. Il promet ici à Liszt de lui envoyer la pièce ainsi que d'autres de ses livres "cela vous arrivera dans quelques jours puisqu'il paraît que je ne pourrai encore aller en Allemagne cette année [...]. J'aime à croire que ce n'est pas une fatalité qui dérange mes projets". Il termine enfin en rappelant sa passion et son admiration pour l'Allemagne "cette vieille terre privilégiée des poètes et des artistes [...] la vraie patrie des intelligences" et pleure la mort du grand duc de Saxe-Weimar qui avait tant apprécié ses articles de Nerval relatant les fêtes de Weimar. Nerval effectuera son dernier voyage en Allemagne, en 1854, un an avant sa tragique disparition. Exposistion: Gérard de Nerval , Bibliothèque historique de la Ville de Paris, 1996. Choix des documents et rédaction du catalogue par Eric Buffetaud.

Auction archive: Lot number 14
Auction:
Datum:
5 Jul 2005
Auction house:
Christie's
Paris
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