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Auction archive: Lot number 42

Ɵ Chasse-mouche Tahiri-ra'a des Îles Australes...

Estimate
€130,000 - €180,000
ca. US$142,890 - US$197,847
Price realised:
€110,000
ca. US$120,907
Auction archive: Lot number 42

Ɵ Chasse-mouche Tahiri-ra'a des Îles Australes...

Estimate
€130,000 - €180,000
ca. US$142,890 - US$197,847
Price realised:
€110,000
ca. US$120,907
Beschreibung:

Ɵ Chasse-mouche Tahiri-ra'a des Îles Australes avec un personnage janus, Polynésie Époque présumée: XVIIIe siècle Bois dur à patine brun-rouge très profonde H. 17,1 cm Tahiri-ra'a Fly-Whisk from the Austal Islands with a janus figure, Polynesia H. 6.6 in Provenance: - Collection Hélène et Henri Kamer, 1965 - Sotheby's Londres, 16 juin 1980, lot 141 - Collection Jef Vander Straete, Lasne, Belgique - Galerie Wayne Heathcote - Collection privée Exposition: - The Metropolitan Museum of Art, New York, août 2007-août 2017 - Musée Dapper, Vision d'Océanie, Paris, octobre 1992-mars 1993 - The Art Institute of Chicago, The Sculpture of Polynesia, Chicago, 1967 - Musée de l'homme, La découverte de la Polynésie, Paris, 1972 Bibliographie: - Vincent Bounoure, Vision d'Océanie, Musée Dapper, Editions Dapper, Paris, 1992, p. 57 - La découverte de la Polynésie. Paris, 1972, n°16. - Wardwell, Allen, The Sculpture of Polynesia, The Art Institute of Chicago, Chicago, 1967, p. 28, fig. 24. Les trois types de chasse-mouche et leurs origines selon Roger Rose (1979, p. 202/213) Autrefois, on pensait que ces objets attribués sur de vieilles étiquettes à ‘The Society Islands' venaient de l'île principale de Tahiti, en oubliant que les Iles Australes pouvaient être incluses dans ce groupe. Il a fallu attendre le premier voyage de Cook (1768-1771), sur le navire HBM Endeavour, qui a rapporté deux chasse-mouche de Rurutu et Tubuaï pour que la provenance des Iles Australes soit avérée. Pour compliquer la tâche des premiers scientifiques, il faut ajouter que les sculpteurs des Iles Australes ont travaillé à Tahiti et que cette dernière a pu aussi échanger des chasse-mouche contre d'autres objets. Sur le type A, les personnages sont un peu plus volumineux et la sculpture est géométrique. Ce type d'objet est moins ancien que les types B et C. La fonction des ‘chasse-mouche' Selon le récit du Capitaine James Wilson sur le navire Duff (1.799, p. 357/358) et les habitants de Polynésie centrale: ‘ne tolèrent pas qu'une mouche puisse entrer en contact avec leur nourriture quand cela aurait pu être évité. S'ils en trouvent une morte dans leur repas, ou dans leurs provisions, ce qui arrive assurément de temps à autre, la nourriture est jetée aux porcs. C'est pourquoi tous transportent des tapettes à mouches... Quand le repas est servi et chaud, ils continuent d'agiter leurs tapettes afin d'éloigner les mouches, car pour eux, rien n'est plus repoussant et déplaisant qu'une mouche qui risquerait d'entrer dans leur bouche. Leur dégoût envers elles est tel que si une mouche morte venait à toucher leur peau, ils se rendraient immédiatement à la rivière pour se laver.' Aujourd'hui une majorité de scientifiques comme Roger Rose, David Shaw King ou Steven Hooper ont un point de vue très différent sur l'utilisation de ces objets. Laissons parler Steven Hooper dans Polynésie, Arts et Divinités 1760-1860, Musée du Quai Branly, Paris, 2008, p. 207, n°173 à propos du chasse-mouche d'Oxford PRM 1906.20.6, qui a la particularité d'être complet avec ses morceaux attachés de coquilles d'huitres perlières. ‘Ce qui laisse supposer que ces objets servaient de grelots qu'on agitait pendant les célébrations religieuses (Hooper, 2001) et n'étaient pas utilisés pour chasser les mouches. En 1769, Tupaia de Ra'iatea dessina deux jeunes femmes dansant avec un chasse-mouche dans chaque main (Joppien et Smith, 1985, p. 150). La description de cette sculpture Le sommet de ce rare et très ancien (XVIIIe siècle) chasse-mouche pré-contact des Iles Australes est constitué de deux petits personnages jumeaux attachés par la tête, les épaules et le bassin. Le corps est percé d'un trou qui permettait d'accrocher les coquilles d'huitres perlières. Les visages offrent un menton pointu, particulièrement caractéristique de profil, une bouche juste signifiée, des yeux aux arcades profondes et un nez court. Le front bombé comporte deux petites excroissances très usées. Les bras formant un angle droit, perme

Auction archive: Lot number 42
Auction:
Datum:
14 Nov 2019
Auction house:
Giquello
Salle 9 - Drouot-Richelieu, 9, rue Drouot 75009 Paris
Beschreibung:

Ɵ Chasse-mouche Tahiri-ra'a des Îles Australes avec un personnage janus, Polynésie Époque présumée: XVIIIe siècle Bois dur à patine brun-rouge très profonde H. 17,1 cm Tahiri-ra'a Fly-Whisk from the Austal Islands with a janus figure, Polynesia H. 6.6 in Provenance: - Collection Hélène et Henri Kamer, 1965 - Sotheby's Londres, 16 juin 1980, lot 141 - Collection Jef Vander Straete, Lasne, Belgique - Galerie Wayne Heathcote - Collection privée Exposition: - The Metropolitan Museum of Art, New York, août 2007-août 2017 - Musée Dapper, Vision d'Océanie, Paris, octobre 1992-mars 1993 - The Art Institute of Chicago, The Sculpture of Polynesia, Chicago, 1967 - Musée de l'homme, La découverte de la Polynésie, Paris, 1972 Bibliographie: - Vincent Bounoure, Vision d'Océanie, Musée Dapper, Editions Dapper, Paris, 1992, p. 57 - La découverte de la Polynésie. Paris, 1972, n°16. - Wardwell, Allen, The Sculpture of Polynesia, The Art Institute of Chicago, Chicago, 1967, p. 28, fig. 24. Les trois types de chasse-mouche et leurs origines selon Roger Rose (1979, p. 202/213) Autrefois, on pensait que ces objets attribués sur de vieilles étiquettes à ‘The Society Islands' venaient de l'île principale de Tahiti, en oubliant que les Iles Australes pouvaient être incluses dans ce groupe. Il a fallu attendre le premier voyage de Cook (1768-1771), sur le navire HBM Endeavour, qui a rapporté deux chasse-mouche de Rurutu et Tubuaï pour que la provenance des Iles Australes soit avérée. Pour compliquer la tâche des premiers scientifiques, il faut ajouter que les sculpteurs des Iles Australes ont travaillé à Tahiti et que cette dernière a pu aussi échanger des chasse-mouche contre d'autres objets. Sur le type A, les personnages sont un peu plus volumineux et la sculpture est géométrique. Ce type d'objet est moins ancien que les types B et C. La fonction des ‘chasse-mouche' Selon le récit du Capitaine James Wilson sur le navire Duff (1.799, p. 357/358) et les habitants de Polynésie centrale: ‘ne tolèrent pas qu'une mouche puisse entrer en contact avec leur nourriture quand cela aurait pu être évité. S'ils en trouvent une morte dans leur repas, ou dans leurs provisions, ce qui arrive assurément de temps à autre, la nourriture est jetée aux porcs. C'est pourquoi tous transportent des tapettes à mouches... Quand le repas est servi et chaud, ils continuent d'agiter leurs tapettes afin d'éloigner les mouches, car pour eux, rien n'est plus repoussant et déplaisant qu'une mouche qui risquerait d'entrer dans leur bouche. Leur dégoût envers elles est tel que si une mouche morte venait à toucher leur peau, ils se rendraient immédiatement à la rivière pour se laver.' Aujourd'hui une majorité de scientifiques comme Roger Rose, David Shaw King ou Steven Hooper ont un point de vue très différent sur l'utilisation de ces objets. Laissons parler Steven Hooper dans Polynésie, Arts et Divinités 1760-1860, Musée du Quai Branly, Paris, 2008, p. 207, n°173 à propos du chasse-mouche d'Oxford PRM 1906.20.6, qui a la particularité d'être complet avec ses morceaux attachés de coquilles d'huitres perlières. ‘Ce qui laisse supposer que ces objets servaient de grelots qu'on agitait pendant les célébrations religieuses (Hooper, 2001) et n'étaient pas utilisés pour chasser les mouches. En 1769, Tupaia de Ra'iatea dessina deux jeunes femmes dansant avec un chasse-mouche dans chaque main (Joppien et Smith, 1985, p. 150). La description de cette sculpture Le sommet de ce rare et très ancien (XVIIIe siècle) chasse-mouche pré-contact des Iles Australes est constitué de deux petits personnages jumeaux attachés par la tête, les épaules et le bassin. Le corps est percé d'un trou qui permettait d'accrocher les coquilles d'huitres perlières. Les visages offrent un menton pointu, particulièrement caractéristique de profil, une bouche juste signifiée, des yeux aux arcades profondes et un nez court. Le front bombé comporte deux petites excroissances très usées. Les bras formant un angle droit, perme

Auction archive: Lot number 42
Auction:
Datum:
14 Nov 2019
Auction house:
Giquello
Salle 9 - Drouot-Richelieu, 9, rue Drouot 75009 Paris
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