Otto, Otto Wegener dit ROBERT DE MONTESQUIOU. [1893]. PHOTOGRAPHIE ORIGINALE DÉDICACÉE. Tirage albuminé d'époque. Format carte cabinet (145 x 100 mm), contrecollé sur un carton fort au nom du photographe. Légèrement passée, une tache d’encre bleue dans la partie supérieure droite. Dédicace autographe signée à Marcel Proust : "Je suis le souverain des choses transitoires, R. de M. 1893", sous la photographie, reprenant le premier vers de son poème "Maestro", paru dans son premier recueil, Les Chauves-souris, en 1892. Cette photographie lui fut demandée par Proust dans une lettre du 25 juin 1893, peu après avoir fait la rencontre du comte chez Madeleine Lemaire le 13 avril 1893 : "J'attends avec impatience votre photographie" (Kolb, I, p. 213) ; il l'en remercie le 3 juillet suivant en commentant ainsi la dédicace : "Mais la dédicace est trop modeste, si isolée ainsi de la pièce qu’elle résumait, elle prétend vous définir. Je trouve que vous êtes autant le souverain des choses éternelles" (idem, p. 218). Proust décrivit longuement cette photographie dans son article "La Simplicité de M. de Montesquiou" : "J’ai devant moi en écrivant une photographie de M. de Montesquiou qui a gardé la beauté parfaite, la noblesse pensive de sa figure. Sur cette tête aux cheveux légèrement bouclés comme celles des statues grecques qui ont ce même charme léger et brillant, on voudrait voir "le divin laurier des âmes exilées". Au-dessous du poète, ce vers qui commence une pièce des Chauves-souris : Je suis le souverain des choses transitoires" (Contre Sainte-Beuve, p. 409). Exposition : B.N.F., n° 162 (mal datée "vers 1900"). Références : Cattaui, n° 145. -- Tadié, p. 201. Sur Robert de Montesquiou, voir lots 185 et 197.
Otto, Otto Wegener dit ROBERT DE MONTESQUIOU. [1893]. PHOTOGRAPHIE ORIGINALE DÉDICACÉE. Tirage albuminé d'époque. Format carte cabinet (145 x 100 mm), contrecollé sur un carton fort au nom du photographe. Légèrement passée, une tache d’encre bleue dans la partie supérieure droite. Dédicace autographe signée à Marcel Proust : "Je suis le souverain des choses transitoires, R. de M. 1893", sous la photographie, reprenant le premier vers de son poème "Maestro", paru dans son premier recueil, Les Chauves-souris, en 1892. Cette photographie lui fut demandée par Proust dans une lettre du 25 juin 1893, peu après avoir fait la rencontre du comte chez Madeleine Lemaire le 13 avril 1893 : "J'attends avec impatience votre photographie" (Kolb, I, p. 213) ; il l'en remercie le 3 juillet suivant en commentant ainsi la dédicace : "Mais la dédicace est trop modeste, si isolée ainsi de la pièce qu’elle résumait, elle prétend vous définir. Je trouve que vous êtes autant le souverain des choses éternelles" (idem, p. 218). Proust décrivit longuement cette photographie dans son article "La Simplicité de M. de Montesquiou" : "J’ai devant moi en écrivant une photographie de M. de Montesquiou qui a gardé la beauté parfaite, la noblesse pensive de sa figure. Sur cette tête aux cheveux légèrement bouclés comme celles des statues grecques qui ont ce même charme léger et brillant, on voudrait voir "le divin laurier des âmes exilées". Au-dessous du poète, ce vers qui commence une pièce des Chauves-souris : Je suis le souverain des choses transitoires" (Contre Sainte-Beuve, p. 409). Exposition : B.N.F., n° 162 (mal datée "vers 1900"). Références : Cattaui, n° 145. -- Tadié, p. 201. Sur Robert de Montesquiou, voir lots 185 et 197.
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