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Auction archive: Lot number 258

Pendule symbolisant « l'AMERIQUE » en bronze

Estimate
€10,000 - €15,000
ca. US$13,592 - US$20,388
Price realised:
€35,000
ca. US$47,573
Auction archive: Lot number 258

Pendule symbolisant « l'AMERIQUE » en bronze

Estimate
€10,000 - €15,000
ca. US$13,592 - US$20,388
Price realised:
€35,000
ca. US$47,573
Beschreibung:

Pendule symbolisant « l'AMERIQUE » en bronze ciselé, doré ou patiné. Le cadran signé d’ISABEL à Rouen indique les heures en chiffres romains et les minutes en chiffres arabes par tranches de quinze, ainsi que les quantièmes. Le mouvement apparent est surmonté d’une indigène, représentée les yeux émaillés, coiffée et vêtue de plumes, un collier et des bracelets de perles autour de ses poignets. Elle tient une lance (possiblement rapportée) et un arc, à ses pieds, un serpent aux yeux émaillés. En opposition, un palmier stylisé. Socle à doucine, à guirlandes de fleurs rubanées. Pieds toupies. Attribuée à Deverberie. Fin de l’Epoque Louis XVI. H : 47 – L : 36 – P : 16 cm Provenance : Vente à Paris, Hôtel Drouot, Mes Audap-Godeau-Solanet, le 16 décembre 1988, lot 123. Collection de Madame G. à BruxellesProvenance : Avant la fin du XVIIIe siècle, le noir constitue rarement un thème décoratif pour les créations horlogères françaises et plus largement européennes. C’est véritablement à la fin de l’Ancien Régime, plus précisément dans la dernière décennie du XVIIIe siècle et dans les premières années du siècle suivant, qu’apparaissent les premiers modèles de pendules dites « au nègre » ou « au sauvage ». Elles font écho à un courant philosophique développé dans quelques grands ouvrages littéraires et historiques, notamment Paul et Virginie de Bernardin de Saint-Pierre publié en 1787 qui dépeint l’innocence de l’Homme, Atala de Chateaubriand qui restaure l’idéal chrétien et surtout le chef-d’œuvre de Daniel Defoe publié en 1719 : Robinson Crusoé. Le dessin original de la pendule proposée titré « l’Amérique » fut déposé en l’An VII par le fondeur-ciseleur parisien Jean-Simon-Deverberie (1764-1824), l’un des plus importants bronziers parisiens de la fin du XVIIIe siècle et des deux premières décennies du siècle suivant dont l’atelier était installé successivement rue Barbette en 1800, rue du Temple en 1804, enfin rue des Fossés du Temple entre 1812 et 1820 ; le dessin est illustré dans D. et P. Fléchon, « La pendule au nègre », dans Bulletin de l’association nationale des collectionneurs et amateurs d’horlogerie ancienne, printemps 1992, n°63, p.32, photo n°3. Parmi les exemplaires de pendules de composition identique connus, mentionnons notamment quelques modèles passés sur le marché de l’art : spécialement un premier exemplaire, le cadran signé Deverberie, vendu chez Christie’s, à Amsterdam, le 4 avril 2012, lot 513 ; un deuxième passé en vente chez Koller, à Zurich, le 3 décembre 2008, lot 1325 ; un troisième proposé aux enchères à Versailles, le 13 mai 1990, lot 116 ; citons également un modèle avec variante, puisque la figure repose sur une arche, qui est illustré dans P. Kjellberg, Encyclopédie de la pendule française du Moyen Age au XXe siècle, Paris, 1997, p.352, fig. A ; enfin, un dernier exemplaire appartient aux collections du musée François Duesberg à Mons (reproduit dans le catalogue de l’exposition « De noir et d’or, Pendules « au bon sauvage » », Musées Royaux d’Art et d’Histoire, Bruxelles, 1993). Le cadran annulaire émaillé de l’exemplaire présenté porte, lui, la signature Isabel à Rouen, horloger actif à Rouen à la fin du XVIIIe siècle et qui pourrait être également le nommé Isabelle qui exposa en 1802 un système de compensation des effets de température sur la marche des horloges et des pendules (voir Tardy, Dictionnaire des horlogers français, Paris, 1971, p.318).

Auction archive: Lot number 258
Auction:
Datum:
4 Jun 2014
Auction house:
Thierry de Maigret
5 rue de Montholon
75009 Paris
France
contact@thierrydemaigret.com
+33 (0)1 4483 9520
+33 (0)1 4483 9521
Beschreibung:

Pendule symbolisant « l'AMERIQUE » en bronze ciselé, doré ou patiné. Le cadran signé d’ISABEL à Rouen indique les heures en chiffres romains et les minutes en chiffres arabes par tranches de quinze, ainsi que les quantièmes. Le mouvement apparent est surmonté d’une indigène, représentée les yeux émaillés, coiffée et vêtue de plumes, un collier et des bracelets de perles autour de ses poignets. Elle tient une lance (possiblement rapportée) et un arc, à ses pieds, un serpent aux yeux émaillés. En opposition, un palmier stylisé. Socle à doucine, à guirlandes de fleurs rubanées. Pieds toupies. Attribuée à Deverberie. Fin de l’Epoque Louis XVI. H : 47 – L : 36 – P : 16 cm Provenance : Vente à Paris, Hôtel Drouot, Mes Audap-Godeau-Solanet, le 16 décembre 1988, lot 123. Collection de Madame G. à BruxellesProvenance : Avant la fin du XVIIIe siècle, le noir constitue rarement un thème décoratif pour les créations horlogères françaises et plus largement européennes. C’est véritablement à la fin de l’Ancien Régime, plus précisément dans la dernière décennie du XVIIIe siècle et dans les premières années du siècle suivant, qu’apparaissent les premiers modèles de pendules dites « au nègre » ou « au sauvage ». Elles font écho à un courant philosophique développé dans quelques grands ouvrages littéraires et historiques, notamment Paul et Virginie de Bernardin de Saint-Pierre publié en 1787 qui dépeint l’innocence de l’Homme, Atala de Chateaubriand qui restaure l’idéal chrétien et surtout le chef-d’œuvre de Daniel Defoe publié en 1719 : Robinson Crusoé. Le dessin original de la pendule proposée titré « l’Amérique » fut déposé en l’An VII par le fondeur-ciseleur parisien Jean-Simon-Deverberie (1764-1824), l’un des plus importants bronziers parisiens de la fin du XVIIIe siècle et des deux premières décennies du siècle suivant dont l’atelier était installé successivement rue Barbette en 1800, rue du Temple en 1804, enfin rue des Fossés du Temple entre 1812 et 1820 ; le dessin est illustré dans D. et P. Fléchon, « La pendule au nègre », dans Bulletin de l’association nationale des collectionneurs et amateurs d’horlogerie ancienne, printemps 1992, n°63, p.32, photo n°3. Parmi les exemplaires de pendules de composition identique connus, mentionnons notamment quelques modèles passés sur le marché de l’art : spécialement un premier exemplaire, le cadran signé Deverberie, vendu chez Christie’s, à Amsterdam, le 4 avril 2012, lot 513 ; un deuxième passé en vente chez Koller, à Zurich, le 3 décembre 2008, lot 1325 ; un troisième proposé aux enchères à Versailles, le 13 mai 1990, lot 116 ; citons également un modèle avec variante, puisque la figure repose sur une arche, qui est illustré dans P. Kjellberg, Encyclopédie de la pendule française du Moyen Age au XXe siècle, Paris, 1997, p.352, fig. A ; enfin, un dernier exemplaire appartient aux collections du musée François Duesberg à Mons (reproduit dans le catalogue de l’exposition « De noir et d’or, Pendules « au bon sauvage » », Musées Royaux d’Art et d’Histoire, Bruxelles, 1993). Le cadran annulaire émaillé de l’exemplaire présenté porte, lui, la signature Isabel à Rouen, horloger actif à Rouen à la fin du XVIIIe siècle et qui pourrait être également le nommé Isabelle qui exposa en 1802 un système de compensation des effets de température sur la marche des horloges et des pendules (voir Tardy, Dictionnaire des horlogers français, Paris, 1971, p.318).

Auction archive: Lot number 258
Auction:
Datum:
4 Jun 2014
Auction house:
Thierry de Maigret
5 rue de Montholon
75009 Paris
France
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+33 (0)1 4483 9520
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