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Auction archive: Lot number 287

PETER KLASEN (NE EN 1935)

Estimate
€5,000 - €7,000
ca. US$6,580 - US$9,213
Price realised:
€8,500
ca. US$11,187
Auction archive: Lot number 287

PETER KLASEN (NE EN 1935)

Estimate
€5,000 - €7,000
ca. US$6,580 - US$9,213
Price realised:
€8,500
ca. US$11,187
Beschreibung:

MANETTE SUR FOND ROUGE/NOIR, 1979 Acrylique sur toile Signée, titrée et datée au dos 73 x 92 cm (283/4 x 361/4 in.) L'authenticité de cette oeuvre nous a été aimablement confirmée par Monsieur Philippe Ageon Un certificat de l'artiste sera remis à l'acquéreur Au cours des dernières années, Monsieur et Madame F. ont rassemblé une importante collection qui, débutant avec la Figuration Narrative (Erro, Klasen, Schlosser...), s'est développée jusqu'à la nouvelle génération de boulimiques de l'image (Franky Boy, Kriki, Liot, Pras...) en passant par la Figuration Libre (principalement Boisrond, mais aussi Di Rosa). Cohérente, généreuse, joyeuse, cette collection est pourtant largement dominée par l'oeuvre radicale de Peter Klasen qui est ici représentée par quelques chefs d'oeuvre des années 70. Né en 1935 en Allemagne, à Lübeck, Peter Klasen entreprend l'apprentissage de la lithographie et de l'aérographe dès 1955. A l'école des Beaux-Arts de Berlin, il suit notamment l'enseignement des pionniers de la modernité artistique du XXème siècle Hans Richter et Karl Schmidt-Rottluff Mais Paris l'attire irrépressiblement, comme la plupart des jeunes artistes de l'époque: arrivé en 1959, il s'y installe en 1960, dans un atelier de la rue de Clignancourt. En 1962, il est l'un des fondateurs de la Nouvelle Figuration, ou Figuration Narrative: dès lors, avec Valerio Adami Erró, Jacques Monory Bernard Rancillac et Hervé Télémaque en France, et en même temps que Polke ou Richter en Allemagne, et les proto- Pop anglais, Peter Klasen va s'attacher à doter l'Europe d'un équivalent «critique» au Pop Art naissant. En juillet 1964, Klasen participe logiquement à la légendaire exposition «Mythologies quotidiennes» qui réunit trente quatre artistes autour de la Figuration Narrative au Musée d'art moderne de la Ville de Paris, sur une proposition de Gérald Gassiot-Talabot et Marie-Claude Dane. En 1974, il commence une nouvelle série inspirée par une réflexion sur l'Holocauste et, plus généralement,sur l'enfermement. Apparaissent alors sur de grandes toiles des motifs d'arrières de camions, de wagons, de grilles, de chaînes, marqués de chiffres, de lettres et de codes visuels liés au danger. Si, dans les années 60, Klasen associait la froideur de l'aérographe à l'érotisme anonyme de fragments de corps dénudés, son compagnon Gérard Schlosser depuis le tout début des années 70, associe pour sa part l'hyperréalisme à des cadrages ultraserrés, dans des toiles sablées à l'apparence veloutée qui portent toujours des titres droit sortis de dialogues du Nouveau Roman ou de la Nouvelle Vague... Comme l'analyse Alain Jouffroy « Schlosser est une caméra-oeil, la caméra-oeil d'un peintre-cinéaste, et pas seulement un oeil. Mais cette caméra-oeil - et cet oeil - sont, comme ceux d'un cinéaste, indissolublement liés aux emplois du temps, aux emplois d'espaces d'une société». Dans la partie de cette collection qui est ici présentée (comme dans la «vraie vie», n'en doutons pas), c'est le truculent Gérard Guyomard qui fait le lien avec les générations suivantes. Peintre virtuose, apparenté à la Figuration Narrative (il a participé à la seconde exposition «Mythologies quotidiennes 2» organisée par le Musée d 'art moderne de la Ville de Paris en 1977), Guyomard est un éternel bon vivant, joyeux luron qui n'aime rien tant que réunir plusieurs générations de peintres et d'amateurs dans son atelier de Montorgueil. Eric Liot, notamment, que Guyomard peut parfois considérer comme un fils, s'est nourri aux mêmes sources que ses aînés, mais son travail déborde du cadre étroit de la peinture pour explorer celui d'un «bricolage» foisonnant, à même d'accueillir les myriades d'images et de sensations qu'il rapporte de ses voyages, réels, imaginaires ou dans l'histoire de l'Art. Liot n'hésite pas à proclamer: «J'aime la séduction. J'aime que les choses soient séduisantes». Cette devise pourrait être gravée au fronton de la Collection de Monsieur et Madame F., à condition de préc

Auction archive: Lot number 287
Auction:
Datum:
5 Apr 2012
Auction house:
Bonhams - Cornette de Saint Cyr
6 Av. Hoche
75008 Paris
France
info@cornette-saintcyr.com
+33 (0)1 47271124
Beschreibung:

MANETTE SUR FOND ROUGE/NOIR, 1979 Acrylique sur toile Signée, titrée et datée au dos 73 x 92 cm (283/4 x 361/4 in.) L'authenticité de cette oeuvre nous a été aimablement confirmée par Monsieur Philippe Ageon Un certificat de l'artiste sera remis à l'acquéreur Au cours des dernières années, Monsieur et Madame F. ont rassemblé une importante collection qui, débutant avec la Figuration Narrative (Erro, Klasen, Schlosser...), s'est développée jusqu'à la nouvelle génération de boulimiques de l'image (Franky Boy, Kriki, Liot, Pras...) en passant par la Figuration Libre (principalement Boisrond, mais aussi Di Rosa). Cohérente, généreuse, joyeuse, cette collection est pourtant largement dominée par l'oeuvre radicale de Peter Klasen qui est ici représentée par quelques chefs d'oeuvre des années 70. Né en 1935 en Allemagne, à Lübeck, Peter Klasen entreprend l'apprentissage de la lithographie et de l'aérographe dès 1955. A l'école des Beaux-Arts de Berlin, il suit notamment l'enseignement des pionniers de la modernité artistique du XXème siècle Hans Richter et Karl Schmidt-Rottluff Mais Paris l'attire irrépressiblement, comme la plupart des jeunes artistes de l'époque: arrivé en 1959, il s'y installe en 1960, dans un atelier de la rue de Clignancourt. En 1962, il est l'un des fondateurs de la Nouvelle Figuration, ou Figuration Narrative: dès lors, avec Valerio Adami Erró, Jacques Monory Bernard Rancillac et Hervé Télémaque en France, et en même temps que Polke ou Richter en Allemagne, et les proto- Pop anglais, Peter Klasen va s'attacher à doter l'Europe d'un équivalent «critique» au Pop Art naissant. En juillet 1964, Klasen participe logiquement à la légendaire exposition «Mythologies quotidiennes» qui réunit trente quatre artistes autour de la Figuration Narrative au Musée d'art moderne de la Ville de Paris, sur une proposition de Gérald Gassiot-Talabot et Marie-Claude Dane. En 1974, il commence une nouvelle série inspirée par une réflexion sur l'Holocauste et, plus généralement,sur l'enfermement. Apparaissent alors sur de grandes toiles des motifs d'arrières de camions, de wagons, de grilles, de chaînes, marqués de chiffres, de lettres et de codes visuels liés au danger. Si, dans les années 60, Klasen associait la froideur de l'aérographe à l'érotisme anonyme de fragments de corps dénudés, son compagnon Gérard Schlosser depuis le tout début des années 70, associe pour sa part l'hyperréalisme à des cadrages ultraserrés, dans des toiles sablées à l'apparence veloutée qui portent toujours des titres droit sortis de dialogues du Nouveau Roman ou de la Nouvelle Vague... Comme l'analyse Alain Jouffroy « Schlosser est une caméra-oeil, la caméra-oeil d'un peintre-cinéaste, et pas seulement un oeil. Mais cette caméra-oeil - et cet oeil - sont, comme ceux d'un cinéaste, indissolublement liés aux emplois du temps, aux emplois d'espaces d'une société». Dans la partie de cette collection qui est ici présentée (comme dans la «vraie vie», n'en doutons pas), c'est le truculent Gérard Guyomard qui fait le lien avec les générations suivantes. Peintre virtuose, apparenté à la Figuration Narrative (il a participé à la seconde exposition «Mythologies quotidiennes 2» organisée par le Musée d 'art moderne de la Ville de Paris en 1977), Guyomard est un éternel bon vivant, joyeux luron qui n'aime rien tant que réunir plusieurs générations de peintres et d'amateurs dans son atelier de Montorgueil. Eric Liot, notamment, que Guyomard peut parfois considérer comme un fils, s'est nourri aux mêmes sources que ses aînés, mais son travail déborde du cadre étroit de la peinture pour explorer celui d'un «bricolage» foisonnant, à même d'accueillir les myriades d'images et de sensations qu'il rapporte de ses voyages, réels, imaginaires ou dans l'histoire de l'Art. Liot n'hésite pas à proclamer: «J'aime la séduction. J'aime que les choses soient séduisantes». Cette devise pourrait être gravée au fronton de la Collection de Monsieur et Madame F., à condition de préc

Auction archive: Lot number 287
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Datum:
5 Apr 2012
Auction house:
Bonhams - Cornette de Saint Cyr
6 Av. Hoche
75008 Paris
France
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