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Auction archive: Lot number 19

Tableaux anciens

Estimate
€200,000 - €300,000
ca. US$225,882 - US$338,824
Price realised:
n. a.
Auction archive: Lot number 19

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€200,000 - €300,000
ca. US$225,882 - US$338,824
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Beschreibung:

Peter Paul Rubens (1577-1640) Sainte Marguerite Panneau de chêne, deux planches, non parqueté 33 x 45,7 cm Inscrit en haut S…m… Au dos une inscription ancienne sur le bord gauche : N°94 / PPR Petits manques. Œuvres en rapport : -​ Christian-Benjamin MÜLLER, Sainte Marguerite (dessin, Anvers, Stedelijk Prentencabinet) ; - Jacob de WIT : Sainte Marguerite (dessin, Londres, British Museum) ; - ​Jacob de WIT : Sainte Marguerite (dessin, Anvers, Stedelijk Prentencabinet) ; - ​Jacob de WIT Sainte Marguerite (dessin, Londres, Courtauld Institute, collection Seilern) ; - ​Jan PUNT : Sainte Marguerite (gravure). Bibliographie sur le cycle de Rubens : -​John Rupert MARTIN : Corpus Rubenianum Ludwig Burchard, Part 1: The ceiling paintings for the Jesuit church in Antwerp (Londres et New-York, 1968), (pour la Sainte Marguerite pp. 164-166); -​[Expo. British Museum, 1977] Rubens, drawings and sketches, Cat. Par John ROWLANDS, pp. 105-108; -​Julius S. HELD: The oil sketches of Peter Paul Rubens, a Critical Catalogue, Vol. 1 (Princeton, 1980), pp. 33-62; -​N. LANEYRIE-DAGEN: Rubens (Paris, 2003) pp. 174-183 ; -​Jacques FOUCART : Catalogue des peintures flamandes et hollandaises du Musée du Louvre (Paris, 2009) pp. 241-242. Ce panneau, inédit, est l’esquisse d’une toile peinte pour l’un des caissons du plafond de l’église des jésuites d’Anvers,devenue l’église Saint-Charles-Borromée quand l’ordre fut supprimé en 1773. Cet ensemble célèbre, disparu dans l’incendie du 18 juillet 1718, est un jalon important de l’art baroque aux Pays-Bas. Manifestant la puissance des jésuites, leur église reprend le modèle de la première église construite par cet ordre, celle du Gesù, conçue par saint Ignace lui-même et inaugurée à Rome en 1584. Pensé comme un outil au service de la Contre-Réforme, le bâtiment est une vaste nef flanquée d’une succession d’autels latéraux qui permettent les dévotions privées. L’aménagement intérieur prévoit une chaire pour la prédication, un maître-autel surélevé pour magnifier la célébration de l’eucharistie et une tribune pour l’orgue. Rien n’est trop beau pour glorifier Dieu et les revêtements de marbres colorés introduisent en Flandres un renouveau venu d’Italie. Même avec le soutien des archiducs Albert et Isabelle, les jésuites rencontreront des difficultés à financer un tel monument. Rubens s’implique complètement dans le construction de cette Église qui deviendra la plus grande des Flandres et, par sa magnificence, le fer de lance de l’Eglise catholique dans son combat avec sa rivale protestante Il seconde ainsi l’architecte pour le décor Sculpté. C’est à lui, par exemple, que l’on doit le motif des anges qui portent triomphalement le blason de l’ordre au centre de la façade. Le plus grand des peintres anversois avait déjà peint en 1605 La transfiguration (toile, 407 x 670 cm, musée de Nancy) pour l’église des jésuites à Mantoue et il a déjà livré deux grands retables à la gloire des fondateurs de l’ordre pour le chœur de l’église d’Anvers: Les miracles d’Ignace de Loyola et Les miracles de François-Xavier (toile, 535 x 395 cm, transférés à Vienne en 1773) quand il reçoit la commande du décor du plafond le 29 mars 1620. Ce jour-là, il passe contrat avec Jacques Tiry, supérieur de la Maison professe des Jésuites à Anvers, pour l’exécution de trente-neuf peintures à enchâsser dans des caissons pour les plafonds de leur église à Anvers. S’il est tenu d’exécuter lui-même l’ensemble des esquisses, ses élèves, dont van Dyck, peuvent travailler aux grands formats. Un paiement du 13 février 1621 laisse penser que ces peintures étaient toutes livrées à cette date, conformément aux termes du contrat. Rubens est donc disponible pour répondre à la demande de la cour de France qui lui commande, la même année, le décor des galeries du palais du Luxembourg à Paris pour Marie de Médicis. Quant Ignace de Loyola est canonisé en 1622, l’église est prête pour de somptueuses célébrations. Le 18 juillet 1718, foudroyée, l’église prend feu et

Auction archive: Lot number 19
Auction:
Datum:
31 Mar 2019
Auction house:
Mercier & Cie
rue des jardins 14
59000 Lille
France
+ 33 (0)3 20122424
Beschreibung:

Peter Paul Rubens (1577-1640) Sainte Marguerite Panneau de chêne, deux planches, non parqueté 33 x 45,7 cm Inscrit en haut S…m… Au dos une inscription ancienne sur le bord gauche : N°94 / PPR Petits manques. Œuvres en rapport : -​ Christian-Benjamin MÜLLER, Sainte Marguerite (dessin, Anvers, Stedelijk Prentencabinet) ; - Jacob de WIT : Sainte Marguerite (dessin, Londres, British Museum) ; - ​Jacob de WIT : Sainte Marguerite (dessin, Anvers, Stedelijk Prentencabinet) ; - ​Jacob de WIT Sainte Marguerite (dessin, Londres, Courtauld Institute, collection Seilern) ; - ​Jan PUNT : Sainte Marguerite (gravure). Bibliographie sur le cycle de Rubens : -​John Rupert MARTIN : Corpus Rubenianum Ludwig Burchard, Part 1: The ceiling paintings for the Jesuit church in Antwerp (Londres et New-York, 1968), (pour la Sainte Marguerite pp. 164-166); -​[Expo. British Museum, 1977] Rubens, drawings and sketches, Cat. Par John ROWLANDS, pp. 105-108; -​Julius S. HELD: The oil sketches of Peter Paul Rubens, a Critical Catalogue, Vol. 1 (Princeton, 1980), pp. 33-62; -​N. LANEYRIE-DAGEN: Rubens (Paris, 2003) pp. 174-183 ; -​Jacques FOUCART : Catalogue des peintures flamandes et hollandaises du Musée du Louvre (Paris, 2009) pp. 241-242. Ce panneau, inédit, est l’esquisse d’une toile peinte pour l’un des caissons du plafond de l’église des jésuites d’Anvers,devenue l’église Saint-Charles-Borromée quand l’ordre fut supprimé en 1773. Cet ensemble célèbre, disparu dans l’incendie du 18 juillet 1718, est un jalon important de l’art baroque aux Pays-Bas. Manifestant la puissance des jésuites, leur église reprend le modèle de la première église construite par cet ordre, celle du Gesù, conçue par saint Ignace lui-même et inaugurée à Rome en 1584. Pensé comme un outil au service de la Contre-Réforme, le bâtiment est une vaste nef flanquée d’une succession d’autels latéraux qui permettent les dévotions privées. L’aménagement intérieur prévoit une chaire pour la prédication, un maître-autel surélevé pour magnifier la célébration de l’eucharistie et une tribune pour l’orgue. Rien n’est trop beau pour glorifier Dieu et les revêtements de marbres colorés introduisent en Flandres un renouveau venu d’Italie. Même avec le soutien des archiducs Albert et Isabelle, les jésuites rencontreront des difficultés à financer un tel monument. Rubens s’implique complètement dans le construction de cette Église qui deviendra la plus grande des Flandres et, par sa magnificence, le fer de lance de l’Eglise catholique dans son combat avec sa rivale protestante Il seconde ainsi l’architecte pour le décor Sculpté. C’est à lui, par exemple, que l’on doit le motif des anges qui portent triomphalement le blason de l’ordre au centre de la façade. Le plus grand des peintres anversois avait déjà peint en 1605 La transfiguration (toile, 407 x 670 cm, musée de Nancy) pour l’église des jésuites à Mantoue et il a déjà livré deux grands retables à la gloire des fondateurs de l’ordre pour le chœur de l’église d’Anvers: Les miracles d’Ignace de Loyola et Les miracles de François-Xavier (toile, 535 x 395 cm, transférés à Vienne en 1773) quand il reçoit la commande du décor du plafond le 29 mars 1620. Ce jour-là, il passe contrat avec Jacques Tiry, supérieur de la Maison professe des Jésuites à Anvers, pour l’exécution de trente-neuf peintures à enchâsser dans des caissons pour les plafonds de leur église à Anvers. S’il est tenu d’exécuter lui-même l’ensemble des esquisses, ses élèves, dont van Dyck, peuvent travailler aux grands formats. Un paiement du 13 février 1621 laisse penser que ces peintures étaient toutes livrées à cette date, conformément aux termes du contrat. Rubens est donc disponible pour répondre à la demande de la cour de France qui lui commande, la même année, le décor des galeries du palais du Luxembourg à Paris pour Marie de Médicis. Quant Ignace de Loyola est canonisé en 1622, l’église est prête pour de somptueuses célébrations. Le 18 juillet 1718, foudroyée, l’église prend feu et

Auction archive: Lot number 19
Auction:
Datum:
31 Mar 2019
Auction house:
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