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Auction archive: Lot number 8

Picardie ou Bourgogne, seconde partie du XVe siècle La Résurrection de Lazare, avec un donateur

Estimate
€300,000 - €500,000
ca. US$337,632 - US$562,720
Price realised:
€381,000
ca. US$428,793
Auction archive: Lot number 8

Picardie ou Bourgogne, seconde partie du XVe siècle La Résurrection de Lazare, avec un donateur

Estimate
€300,000 - €500,000
ca. US$337,632 - US$562,720
Price realised:
€381,000
ca. US$428,793
Beschreibung:

Picardie ou Bourgogne, seconde partie du XVe siècle La Résurrection de Lazare, avec un donateur Huile sur panneau de chêne, trois planches, parqueté (Restaurations et soulèvements) The raising of Lazarus, oil on oak panel, Picardy or Burgundy, 2nd half of the 15th Century Hauteur : 60,50 Largeur : 80 cm Provenance : Collection Françoise Reboul, Mâcon, jusqu'à sa mort en 1837 ; Collection du Dr. Charles Reboul, Lyon ; Collection Joseph Lafarge ; Puis par descendance à Fernand Lafarge Expositions : 'Les Primitifs français', Paris, Pavillon de Marsan et Bibliothèque nationale, avril 1904, p. 39, n° 82 (Ecole de Nicolas Froment vers 1480) Bibliographie : Henri Bouchot, 'Les Primitifs français 1292-1500', Paris, 1904, p. 266 Paul Vitry, " L'Exposition des primitifs français ", in 'Revue des arts', n° 28, avril 1904, p. 40 Georges Lafenestre, "L'exposition des Primitifs français", in 'Gazette des Beaux-Arts', 1904, p. 73-74, repr. p. 75 Charles Reboul, " Une peinture du quinzième siècle, à Mâcon ", in 'Recension des sociétés des Beaux-Arts des départements', t. 37, 1913, p. 66-78, repr. pl. VI Jean Guiffrey, 'Les Primitifs français', Paris, 1925, t. I, p. 17 Léon-Honoré Labande, " Notes sur quelques primitifs de Provence. II. Nicolas Froment ", in 'Gazette des Beaux-Arts', Paris, février 1933, p. 98 Commentaire : En avril 1904 était inaugurée au Louvre et à la Bibliothèque nationale l'exposition des " Primitifs français ", préparée et portée avec passion par Henri Bouchot avec l'objectif affiché de consacrer une " grandiose manifestation1 " au patrimoine national et de faire redécouvrir au grand public la peinture française du XIIIe au XVIe siècle et ses artistes. L'exposition reçut un accueil très favorable de la part du public et de la critique, battant des records de fréquentation. En ce début de XXe siècle, la thématique rejoignait en outre la vogue d'une esthétique gothique, portée par un symbolisme qui n'avait pas dit son dernier mot et par un Art Nouveau qui avait remis en lumière rinceaux et entrelacs végétaux. Les préparatifs de l'événement furent particulièrement minutieux et les organisateurs attentifs à proposer, au côté de Jean Fouquet et du Maître de Moulins, une grande variété d'œuvres de la même période, prouvant par leurs qualités que cette production française avait sa place aux côtés des primitifs flamands plus célèbres et des fonds d'or toscans dans les manuels d'histoire de l'art. Les prêteurs furent au rendez-vous, et parmi eux le docteur Reboul de Lyon, alors propriétaire de la Résurrection de Lazare qui rejoindra plus tard la collection Lafarge. Alors décrit comme " Ecole de Nicolas Froment ", probablement sur la base de critères iconographiques², le tableau de la collection Lafarge nous semble aujourd'hui devoir être rapproché de l'œuvre des artistes du XVe siècle actifs dans la moitié nord de la France, entre la Picardie et la Bourgogne. Signé en 1435, le traité d'Arras marque le rapprochement entre le royaume de France de Charles VII et le duché de Bourgogne de Philippe le Bon. Ce dernier était alors l'un des princes les plus puissants d'Europe, et avait fait de sa capitale Bruxelles un foyer culturel de première importance où des peintres comme Robert Campin Jan van Eyck et Rogier van der Weyden opérèrent une véritable révolution picturale rompant avec l'esthétique du gothique international. Le nouveau langage mis en place par ces artistes se diffuse en France : à Paris via la prospère ville de Tournai, enclave française en terre flamande qui entretient des liens étroits avec la capitale, et en Picardie, région devenue bourguignonne avec le traité d'Arras. La diffusion des modèles, par le biais de la gravure, de l'enluminure et de la tapisserie, la circulation des artistes et de leurs œuvres au gré des commandes et des échanges diplomatiques et commerciaux vont être à l'origine d'une véritable synthèse chez les peintres du nord de la France entre un style graphique et raffiné encore propre au gothique e

Auction archive: Lot number 8
Auction:
Datum:
27 Mar 2019
Auction house:
Artcurial
7, rond-point des Champs-Élysées
75008 Paris
France
contact@artcurial.com
+33 (0)1 42992020
Beschreibung:

Picardie ou Bourgogne, seconde partie du XVe siècle La Résurrection de Lazare, avec un donateur Huile sur panneau de chêne, trois planches, parqueté (Restaurations et soulèvements) The raising of Lazarus, oil on oak panel, Picardy or Burgundy, 2nd half of the 15th Century Hauteur : 60,50 Largeur : 80 cm Provenance : Collection Françoise Reboul, Mâcon, jusqu'à sa mort en 1837 ; Collection du Dr. Charles Reboul, Lyon ; Collection Joseph Lafarge ; Puis par descendance à Fernand Lafarge Expositions : 'Les Primitifs français', Paris, Pavillon de Marsan et Bibliothèque nationale, avril 1904, p. 39, n° 82 (Ecole de Nicolas Froment vers 1480) Bibliographie : Henri Bouchot, 'Les Primitifs français 1292-1500', Paris, 1904, p. 266 Paul Vitry, " L'Exposition des primitifs français ", in 'Revue des arts', n° 28, avril 1904, p. 40 Georges Lafenestre, "L'exposition des Primitifs français", in 'Gazette des Beaux-Arts', 1904, p. 73-74, repr. p. 75 Charles Reboul, " Une peinture du quinzième siècle, à Mâcon ", in 'Recension des sociétés des Beaux-Arts des départements', t. 37, 1913, p. 66-78, repr. pl. VI Jean Guiffrey, 'Les Primitifs français', Paris, 1925, t. I, p. 17 Léon-Honoré Labande, " Notes sur quelques primitifs de Provence. II. Nicolas Froment ", in 'Gazette des Beaux-Arts', Paris, février 1933, p. 98 Commentaire : En avril 1904 était inaugurée au Louvre et à la Bibliothèque nationale l'exposition des " Primitifs français ", préparée et portée avec passion par Henri Bouchot avec l'objectif affiché de consacrer une " grandiose manifestation1 " au patrimoine national et de faire redécouvrir au grand public la peinture française du XIIIe au XVIe siècle et ses artistes. L'exposition reçut un accueil très favorable de la part du public et de la critique, battant des records de fréquentation. En ce début de XXe siècle, la thématique rejoignait en outre la vogue d'une esthétique gothique, portée par un symbolisme qui n'avait pas dit son dernier mot et par un Art Nouveau qui avait remis en lumière rinceaux et entrelacs végétaux. Les préparatifs de l'événement furent particulièrement minutieux et les organisateurs attentifs à proposer, au côté de Jean Fouquet et du Maître de Moulins, une grande variété d'œuvres de la même période, prouvant par leurs qualités que cette production française avait sa place aux côtés des primitifs flamands plus célèbres et des fonds d'or toscans dans les manuels d'histoire de l'art. Les prêteurs furent au rendez-vous, et parmi eux le docteur Reboul de Lyon, alors propriétaire de la Résurrection de Lazare qui rejoindra plus tard la collection Lafarge. Alors décrit comme " Ecole de Nicolas Froment ", probablement sur la base de critères iconographiques², le tableau de la collection Lafarge nous semble aujourd'hui devoir être rapproché de l'œuvre des artistes du XVe siècle actifs dans la moitié nord de la France, entre la Picardie et la Bourgogne. Signé en 1435, le traité d'Arras marque le rapprochement entre le royaume de France de Charles VII et le duché de Bourgogne de Philippe le Bon. Ce dernier était alors l'un des princes les plus puissants d'Europe, et avait fait de sa capitale Bruxelles un foyer culturel de première importance où des peintres comme Robert Campin Jan van Eyck et Rogier van der Weyden opérèrent une véritable révolution picturale rompant avec l'esthétique du gothique international. Le nouveau langage mis en place par ces artistes se diffuse en France : à Paris via la prospère ville de Tournai, enclave française en terre flamande qui entretient des liens étroits avec la capitale, et en Picardie, région devenue bourguignonne avec le traité d'Arras. La diffusion des modèles, par le biais de la gravure, de l'enluminure et de la tapisserie, la circulation des artistes et de leurs œuvres au gré des commandes et des échanges diplomatiques et commerciaux vont être à l'origine d'une véritable synthèse chez les peintres du nord de la France entre un style graphique et raffiné encore propre au gothique e

Auction archive: Lot number 8
Auction:
Datum:
27 Mar 2019
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75008 Paris
France
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