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Auction archive: Lot number 132

PIÈCE DE FORME en ivoire tourné et poli

Estimate
€2,500 - €3,000
ca. US$3,425 - US$4,111
Price realised:
€2,600
ca. US$3,562
Auction archive: Lot number 132

PIÈCE DE FORME en ivoire tourné et poli

Estimate
€2,500 - €3,000
ca. US$3,425 - US$4,111
Price realised:
€2,600
ca. US$3,562
Beschreibung:

PIÈCE DE FORME en ivoire tourné et poli à corps renflé et décoré d'un semis de pastilles en réserve d'or mordoré. Couvercle à prise figurant un bouton floral. Signée sous la base: C.Mère. Haut.: 9,5 cm - Diam.: 4 cm Originaire de Bayonne, Clément Mère suit les cours du peintre Gérôme à l’Ecole des Beaux-Arts de Paris. De retour dans sa région natale, il se consacre au professorat et à la peinture de paysage qu’il expose régulièrement au salon de la Société nationale des Beaux-Arts de 1891 à 1897. De retour à Paris, en 1900, il travaille pour la galerie La Maison Moderne de Julius Meier-Graefe où il rencontre le peintre d’origine allemande Franz Waldraff avec lequel il va collaborer pendant la plus grande partie de sa vie. En 1901, Clément Mère expose au salon de la SNBA un projet de reliure en cuir de veau naturel; en 1902, des reliures en cuir repoussé et coloré par les acides et en 1903 et en 1904, des reliures réalisées en collaboration avec Franz Waldraff Tous deux sont alors domiciliés au 15 rue Froidevaux dans le quatorzième arrondissement de Paris. De 1905 à 1926, Clément Mère exposera régulièrement des objets de bois patiné, de buis, de corne, d’ivoire et de cuirs laqués à ce même salon et quelquefois des tissus de soie ou des mousselines. Ce n’est qu’en 1927 qu’il y présentera des meubles et des panneaux décoratifs. Au salon des Artistes Décorateurs dont il devient membre actif en 1908 puis vice-président de 1913 à 1920, il expose des cuirs (1908), puis des étoffes et des boîtes (1911) et en 1912 ces deux premiers meubles réalisés en collaboration avec Franz Waldraff un bureau et une étagère, qui seront suivis en 1913 de deux meubles coffrets. En 1914 il expose, seul apparemment, divers meubles avec cuirs laqués et ivoires. Ensuite en 1921 et 1922, il n’expose que des objets d’art. C’est lors de ces deux salons en 1909, 1911 et 1912 que le musée des Arts décoratifs achète les neuf petites boîtes en bois et buis patiné piqueté d’or et cerclé d’argent conservées aujourd’hui dans ses collections tandis que les deux boîtes, un coupe-papier en ivoire et un cabinet seront acquis au salon en 1913. De nombreuses autres objets de cette époque ont été acquis alors pour le musée du Luxembourg et se trouvent maintenant conservés au musée d’Orsay. Si la collaboration de Clément Mère et Franz Waldraff est manifeste pour les reliures et les premiers meubles de 1912 et 1913 qui semblent présenter des décors figuratifs, il est certain que Clément Mère réalisait seul ses petits objets de tabletterie, puis ses meubles avec décor de cuirs laqués ainsi que ses grandes décorations peintes des années 1920. Après la peinture, la tabletterie deviendra le domaine d’expression privilégié de Clément Mère. Cette spécialité ancienne qui consiste à fabriquer toutes sortes de petits objets en bois, en corne, en ivoire et en nacre, renaît à la fin du XIXe siècle et rencontrera beaucoup de succès dans la première moitié du XXe siècle grâce à des artistes comme Georges Bastard ou Clément Mère. Ce dernier est un virtuose dans ce domaine où il s’illustre par son invention et sa technicité. Il s’intéresse à des procédés de traitement des étoffes, de décor gravé pour le verre, fait de nombreuses expériences industrielles mais avant tout il aime travailler les matières de ces petits bibelots; cuir, ivoire, corne, bois par des techniques très personnelles. «Les formes dessinées par lui, creusées dans la masse de l’ivoire ou du bois...font penser à des fruits... Le décor intervient avec sobriété, pour accuser les lignes ou rendre la matière plus précieuse encore: ce sont des ocellures, des arabesques, d’une souplesse infinie, des balancements de courbes qui ont la grâce aérienne des architectures de l’Islam.*» Sur l’ivoire, les décors sont obtenus par gravure à l’acide et patines naturelles, notamment à base de cendres de fougères. Ces mille petits objets - boîtes, miroir, flacons, drageoirs, gourdes, gaines boîtes à cigarettes, porte-aiguilles, coupe-papie

Auction archive: Lot number 132
Auction:
Datum:
9 Dec 2013
Auction house:
Alain CASTOR • Laurent HARA
25 rue Le Peletier
75009 Paris
France
etude@castor-hara.com
+33 (0)1 4824 3077
Beschreibung:

PIÈCE DE FORME en ivoire tourné et poli à corps renflé et décoré d'un semis de pastilles en réserve d'or mordoré. Couvercle à prise figurant un bouton floral. Signée sous la base: C.Mère. Haut.: 9,5 cm - Diam.: 4 cm Originaire de Bayonne, Clément Mère suit les cours du peintre Gérôme à l’Ecole des Beaux-Arts de Paris. De retour dans sa région natale, il se consacre au professorat et à la peinture de paysage qu’il expose régulièrement au salon de la Société nationale des Beaux-Arts de 1891 à 1897. De retour à Paris, en 1900, il travaille pour la galerie La Maison Moderne de Julius Meier-Graefe où il rencontre le peintre d’origine allemande Franz Waldraff avec lequel il va collaborer pendant la plus grande partie de sa vie. En 1901, Clément Mère expose au salon de la SNBA un projet de reliure en cuir de veau naturel; en 1902, des reliures en cuir repoussé et coloré par les acides et en 1903 et en 1904, des reliures réalisées en collaboration avec Franz Waldraff Tous deux sont alors domiciliés au 15 rue Froidevaux dans le quatorzième arrondissement de Paris. De 1905 à 1926, Clément Mère exposera régulièrement des objets de bois patiné, de buis, de corne, d’ivoire et de cuirs laqués à ce même salon et quelquefois des tissus de soie ou des mousselines. Ce n’est qu’en 1927 qu’il y présentera des meubles et des panneaux décoratifs. Au salon des Artistes Décorateurs dont il devient membre actif en 1908 puis vice-président de 1913 à 1920, il expose des cuirs (1908), puis des étoffes et des boîtes (1911) et en 1912 ces deux premiers meubles réalisés en collaboration avec Franz Waldraff un bureau et une étagère, qui seront suivis en 1913 de deux meubles coffrets. En 1914 il expose, seul apparemment, divers meubles avec cuirs laqués et ivoires. Ensuite en 1921 et 1922, il n’expose que des objets d’art. C’est lors de ces deux salons en 1909, 1911 et 1912 que le musée des Arts décoratifs achète les neuf petites boîtes en bois et buis patiné piqueté d’or et cerclé d’argent conservées aujourd’hui dans ses collections tandis que les deux boîtes, un coupe-papier en ivoire et un cabinet seront acquis au salon en 1913. De nombreuses autres objets de cette époque ont été acquis alors pour le musée du Luxembourg et se trouvent maintenant conservés au musée d’Orsay. Si la collaboration de Clément Mère et Franz Waldraff est manifeste pour les reliures et les premiers meubles de 1912 et 1913 qui semblent présenter des décors figuratifs, il est certain que Clément Mère réalisait seul ses petits objets de tabletterie, puis ses meubles avec décor de cuirs laqués ainsi que ses grandes décorations peintes des années 1920. Après la peinture, la tabletterie deviendra le domaine d’expression privilégié de Clément Mère. Cette spécialité ancienne qui consiste à fabriquer toutes sortes de petits objets en bois, en corne, en ivoire et en nacre, renaît à la fin du XIXe siècle et rencontrera beaucoup de succès dans la première moitié du XXe siècle grâce à des artistes comme Georges Bastard ou Clément Mère. Ce dernier est un virtuose dans ce domaine où il s’illustre par son invention et sa technicité. Il s’intéresse à des procédés de traitement des étoffes, de décor gravé pour le verre, fait de nombreuses expériences industrielles mais avant tout il aime travailler les matières de ces petits bibelots; cuir, ivoire, corne, bois par des techniques très personnelles. «Les formes dessinées par lui, creusées dans la masse de l’ivoire ou du bois...font penser à des fruits... Le décor intervient avec sobriété, pour accuser les lignes ou rendre la matière plus précieuse encore: ce sont des ocellures, des arabesques, d’une souplesse infinie, des balancements de courbes qui ont la grâce aérienne des architectures de l’Islam.*» Sur l’ivoire, les décors sont obtenus par gravure à l’acide et patines naturelles, notamment à base de cendres de fougères. Ces mille petits objets - boîtes, miroir, flacons, drageoirs, gourdes, gaines boîtes à cigarettes, porte-aiguilles, coupe-papie

Auction archive: Lot number 132
Auction:
Datum:
9 Dec 2013
Auction house:
Alain CASTOR • Laurent HARA
25 rue Le Peletier
75009 Paris
France
etude@castor-hara.com
+33 (0)1 4824 3077
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