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Auction archive: Lot number 528

Plaque de baudrier de l'Armée des Émigrés

Militaria
19 Apr 2010
Estimate
€2,000 - €4,000
ca. US$2,681 - US$5,362
Price realised:
€2,500
ca. US$3,351
Auction archive: Lot number 528

Plaque de baudrier de l'Armée des Émigrés

Militaria
19 Apr 2010
Estimate
€2,000 - €4,000
ca. US$2,681 - US$5,362
Price realised:
€2,500
ca. US$3,351
Beschreibung:

Plaque de baudrier de l'Armée des Émigrés du Régiment d'Hector, vers 1792, Révolution. Plaque de forme ovale en bronze, gravée en son centre d'une ancre de marine entourée de trois fleurs de lys et sur son pourtour de l'inscription « Marine Royale Régiment d'Hector ». À l'arrière, sont soudés un crochet en bronze et deux boutons de fixation. Poids 61 g - Hauteur : 7,4 cm - Largeur 5,4 cm. Bon état. Note - Cette plaque a été modifiée à la fin de l'existence du régiment par suppression des fleurs de lys et du mot « Royale ». Une plaque strictement identique est conservée au Musée de l'Armée à Paris, inventaire N° A 12826 Pg 3 04495. Le musée du patrimoine à Quiberon possède une plaque de ce régiment : Plaque de Baudrier, du régiment d'Hector, elle est en bronze doré de forme ovale gravée d'une grande fleur de lys avec dans le haut, l'inscription « HECTOR ». Celle-ci fut trouvée dans les sables de la presqu'île de Quiberon. Régiment formé en Angleterre, en octobre 1794 et licencié, le 24 octobre 1795. Un grand nombre d'officiers et marins périrent au cours des combats, ou furent fusillés à Vannes. Ce type de plaque est aussi reproduit sur un portrait d'un officier du régiment, appartenant à une collection privée. Dans un autre tableau représentant un jeune élève de marine du régiment d'Hector (portrait peint par Louis Rhénasteine à Malmédy en 1792), le baudrier est en cuir noir avec plaque à fleur de lys d'argent et l'inscription « Dieu et mon Roi ». Signalons aussi le portrait du lieutenant de Vaisseau Bidé de Maurville avec un ceinturon porte-sabre en cuir noir avec plaque en bronze doré décoré d'une fleur de lys posée sur une ancre de marine et l'inscription « Dieu et mon Roi ». Nous connaissons un autre modèle de plaque de ceinturon qui lui est gravé de l'ancre avec trois fleurs de lys et de l'inscription « MARINE ROYALE RÉGIMENT D'HECTOR ». L'émigration fut engendrée par la Révolution, le Corps de la marine fut particulièrement touché suite aux arrestations arbitraires qui s'accroissaient dans les ports depuis 1790. Au cours de la même année, les officiers de la marine française commencent à émigrer, et se réunissent dans le Brabant, à Enghein et à Binche, sous le commandement du comte d'Hector. En septembre 1794, le Comte de Puisaye, véritable penseur du débarquement de Quiberon, gagne l'Angleterre pour solliciter l'aide des insulaires. Fort du soutien du comte d'Artois, frère du défunt Louis XVI, il persuade le gouvernement anglais du possible renversement de la République par le soulèvement de la Bretagne rejointe par les royalistes émigrés. Le plan était aussi simple dans sa conception que grandiose dans ses objectifs : 15.000 Émigrés débarqueraient à Quiberon sous les ordres du Comte d'Hervilly, 10.000 Anglais descendraient à Saint-Malo sous le Comte d'Artois, et 50.000 Vendéens de Charette et Stofflet les rejoindraient. Avec les 30.000 Chouans que le Comte de Puisaye avait promis, ce dernier, disposant ainsi de cent mille hommes, se faisait fort de s'emparer de Paris. Avec le concours financier et matériel du premier ministre William Pitt la flotte anglaise s'apprête à débarquer 5.400 hommes armés avec, à leur tête, le comte d'Hervilly secondé de Rotalier. Puisaye, lui, est nommé général en chef de l'armée catholique et royale de Bretagne, par le comte d'Artois. Profitant de l'offre de paix du général Hoche, le chef chouan des Côtes du Nord rend les armes en décembre 1794. La reddition du chef chouan modifie alors la destination du débarquement : il aura lieu en baie de Quiberon. Le 27 juin 1795, après avoir dispersé la flotte de Villaret-de-Joyeuse, les quinze vaisseaux de ligne de la flotte anglaise mouillent au large de Quiberon : elle transporte 3.600 émigrés répartis en 5 régiments avec le nécessaire pour équiper 30 000 hommes. Plus de 9 000 chouans sont au rendez-vous : ils ont chassé les garnisons bleues tandis que la garde nationale d'Auray a changé de camp. Face à la réactivité et à l'organisation de l'armée

Auction archive: Lot number 528
Auction:
Datum:
19 Apr 2010
Auction house:
Giquello
5 rue La Boétie
75008 Paris
France
info@betg.fr
+33 (0)1 47427801
+33 (0)1 47428755
Beschreibung:

Plaque de baudrier de l'Armée des Émigrés du Régiment d'Hector, vers 1792, Révolution. Plaque de forme ovale en bronze, gravée en son centre d'une ancre de marine entourée de trois fleurs de lys et sur son pourtour de l'inscription « Marine Royale Régiment d'Hector ». À l'arrière, sont soudés un crochet en bronze et deux boutons de fixation. Poids 61 g - Hauteur : 7,4 cm - Largeur 5,4 cm. Bon état. Note - Cette plaque a été modifiée à la fin de l'existence du régiment par suppression des fleurs de lys et du mot « Royale ». Une plaque strictement identique est conservée au Musée de l'Armée à Paris, inventaire N° A 12826 Pg 3 04495. Le musée du patrimoine à Quiberon possède une plaque de ce régiment : Plaque de Baudrier, du régiment d'Hector, elle est en bronze doré de forme ovale gravée d'une grande fleur de lys avec dans le haut, l'inscription « HECTOR ». Celle-ci fut trouvée dans les sables de la presqu'île de Quiberon. Régiment formé en Angleterre, en octobre 1794 et licencié, le 24 octobre 1795. Un grand nombre d'officiers et marins périrent au cours des combats, ou furent fusillés à Vannes. Ce type de plaque est aussi reproduit sur un portrait d'un officier du régiment, appartenant à une collection privée. Dans un autre tableau représentant un jeune élève de marine du régiment d'Hector (portrait peint par Louis Rhénasteine à Malmédy en 1792), le baudrier est en cuir noir avec plaque à fleur de lys d'argent et l'inscription « Dieu et mon Roi ». Signalons aussi le portrait du lieutenant de Vaisseau Bidé de Maurville avec un ceinturon porte-sabre en cuir noir avec plaque en bronze doré décoré d'une fleur de lys posée sur une ancre de marine et l'inscription « Dieu et mon Roi ». Nous connaissons un autre modèle de plaque de ceinturon qui lui est gravé de l'ancre avec trois fleurs de lys et de l'inscription « MARINE ROYALE RÉGIMENT D'HECTOR ». L'émigration fut engendrée par la Révolution, le Corps de la marine fut particulièrement touché suite aux arrestations arbitraires qui s'accroissaient dans les ports depuis 1790. Au cours de la même année, les officiers de la marine française commencent à émigrer, et se réunissent dans le Brabant, à Enghein et à Binche, sous le commandement du comte d'Hector. En septembre 1794, le Comte de Puisaye, véritable penseur du débarquement de Quiberon, gagne l'Angleterre pour solliciter l'aide des insulaires. Fort du soutien du comte d'Artois, frère du défunt Louis XVI, il persuade le gouvernement anglais du possible renversement de la République par le soulèvement de la Bretagne rejointe par les royalistes émigrés. Le plan était aussi simple dans sa conception que grandiose dans ses objectifs : 15.000 Émigrés débarqueraient à Quiberon sous les ordres du Comte d'Hervilly, 10.000 Anglais descendraient à Saint-Malo sous le Comte d'Artois, et 50.000 Vendéens de Charette et Stofflet les rejoindraient. Avec les 30.000 Chouans que le Comte de Puisaye avait promis, ce dernier, disposant ainsi de cent mille hommes, se faisait fort de s'emparer de Paris. Avec le concours financier et matériel du premier ministre William Pitt la flotte anglaise s'apprête à débarquer 5.400 hommes armés avec, à leur tête, le comte d'Hervilly secondé de Rotalier. Puisaye, lui, est nommé général en chef de l'armée catholique et royale de Bretagne, par le comte d'Artois. Profitant de l'offre de paix du général Hoche, le chef chouan des Côtes du Nord rend les armes en décembre 1794. La reddition du chef chouan modifie alors la destination du débarquement : il aura lieu en baie de Quiberon. Le 27 juin 1795, après avoir dispersé la flotte de Villaret-de-Joyeuse, les quinze vaisseaux de ligne de la flotte anglaise mouillent au large de Quiberon : elle transporte 3.600 émigrés répartis en 5 régiments avec le nécessaire pour équiper 30 000 hommes. Plus de 9 000 chouans sont au rendez-vous : ils ont chassé les garnisons bleues tandis que la garde nationale d'Auray a changé de camp. Face à la réactivité et à l'organisation de l'armée

Auction archive: Lot number 528
Auction:
Datum:
19 Apr 2010
Auction house:
Giquello
5 rue La Boétie
75008 Paris
France
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+33 (0)1 47427801
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