Plaque ovale, en terre cuite, figurant l'offrande su Dieu. Signée dans le piétement du Dieu Bacchus, représenté en terme. Époque Louis XVI (très légère fêlure de 3,5 cm à la partie haute) Dans un cadre en bois sculpté et doré à tore de feuilles de laurier et roses. H: 33 cm - L: 28 cm Bibliographie: Anne L. Poulet et G. Scherf, Catalogue d'exposition Clodion 1738 - 1814, Musée du Louvre, 17 mars-29 juin 1992. Au début de la seconde moitié du XVIIIe siècle, suite aux fabuleuses découvertes archéologiques des anciennes cités romaines de Pompéi et d'Herculanum, l'on assiste à une totale remise en cause des schémas qui dominaient les arts décoratifs français depuis plusieurs décennies. Ainsi, sous l'impulsion de certains amateurs tels que le comte de Caylus le marquis de Marigny, frère de la marquise de Pompadour, et Lalive de Jully, l'ensemble des compositions décoratives va progressivement s'imprégner des modèles classiques puisés plus ou moins directement dans l'Antiquité grecque et romaine. Le bas-relief en forme de médaillon que nous présentons offre une composition qui s'inspire librement des modèles ornementaux de l'architecte classique, particulièrement des métopes, panneaux d'architectures souvent décorés en relief situés au-dessus de l'architrave et alternant avec les triglyphes, le tout formant une frise au pourtour de l'édifice. Le sujet est quant à lui emprunté à la mythologie classique dans laquelle les histoires de jeunes nymphes couronnant ou ornant de guirlandes Priape, dieu de la fertilité, protecteur des jardins et des troupeaux, sont nombreuses (voir pour une représentation similaire, mais en peinture, un tableau de Nicolas Poussin conservé au Musée d'art de Sao Paulo; ainsi qu'un bas-relief en terre cuite de Johan Tobias Sergel figurant une Scène d'offrande conservé au Nationalmuseum de Stockholm). L'exemplaire proposé porte la signature de Clodion, l'un des plus grands sculpteurs français de la seconde moitié du XVIIIe siècle et du début du siècle suivant. Cet artiste affectionnait tout particulièrement de créer ce type de bas-reliefs en terre cuite figurat le plus souvent des nymphes, bacchantes, satyres et jeunes enfants. Nous en connaissons un certain nombre dont un exemplaire figurant des jeunes femmes, enfants et satyres près d'un autel, passé en vente à Paris, Mes Ader-Tajan, le 6 décembre 1991, lot 28; ainsi qu'un deuxième décoré d'un thème similaire vendu chez Sotheby's, à Monaco, le 4 décembre 1983, lot 11. Mentionnons également plusieurs bas-reliefs illustrés dans Anne L. Poulet et G. Scherf, op.cit., p.158 (Le sacrifice à l'Amour), p.159 (L'offrande à l'Amour) et p.198 (La marchande d'Amours). Enfin, citons particulièrement une description, trop im- précise, tirée de la vente aux enchères du célèbre collectionneur aixois Boyer de Fons-Colombe en 1790: Terre cuite de Clodion: «Deux jeunes filles sacrifiant eu dieu des jardins». H 10 pouces, largeur 8 pouces. dieu des jardins.» H 10 pouces, largeur 8 pouces. Claude Michel, dit Clodion (1738 - 1814) figure parmi les plus importants sculpteurs français. D'origine lorraine, il passe probablement sa jeunesse à Nancy et à Lille. En 1755 il arrive à Paris et débute sa formation dans l'atelier de son oncle Lambert Sigisbert Adam. Après quatre années et à la mort de son oncle, il devient un élève de Jean-Baptiste Pigalle En l'espace de quelques années, il se compose une riche clientèle et travaille à de nombreux chantiers à Paris et en province, notamment pour les hôtels de Bourbon-Condé et de Besenval dans la capitale. Il est essentiellement connu pour ses oeuvres en marbre ou en terre cuite représentant des scènes mythologiques animées de danseuses, nymphes, satyres et jeunes bacchants.
Plaque ovale, en terre cuite, figurant l'offrande su Dieu. Signée dans le piétement du Dieu Bacchus, représenté en terme. Époque Louis XVI (très légère fêlure de 3,5 cm à la partie haute) Dans un cadre en bois sculpté et doré à tore de feuilles de laurier et roses. H: 33 cm - L: 28 cm Bibliographie: Anne L. Poulet et G. Scherf, Catalogue d'exposition Clodion 1738 - 1814, Musée du Louvre, 17 mars-29 juin 1992. Au début de la seconde moitié du XVIIIe siècle, suite aux fabuleuses découvertes archéologiques des anciennes cités romaines de Pompéi et d'Herculanum, l'on assiste à une totale remise en cause des schémas qui dominaient les arts décoratifs français depuis plusieurs décennies. Ainsi, sous l'impulsion de certains amateurs tels que le comte de Caylus le marquis de Marigny, frère de la marquise de Pompadour, et Lalive de Jully, l'ensemble des compositions décoratives va progressivement s'imprégner des modèles classiques puisés plus ou moins directement dans l'Antiquité grecque et romaine. Le bas-relief en forme de médaillon que nous présentons offre une composition qui s'inspire librement des modèles ornementaux de l'architecte classique, particulièrement des métopes, panneaux d'architectures souvent décorés en relief situés au-dessus de l'architrave et alternant avec les triglyphes, le tout formant une frise au pourtour de l'édifice. Le sujet est quant à lui emprunté à la mythologie classique dans laquelle les histoires de jeunes nymphes couronnant ou ornant de guirlandes Priape, dieu de la fertilité, protecteur des jardins et des troupeaux, sont nombreuses (voir pour une représentation similaire, mais en peinture, un tableau de Nicolas Poussin conservé au Musée d'art de Sao Paulo; ainsi qu'un bas-relief en terre cuite de Johan Tobias Sergel figurant une Scène d'offrande conservé au Nationalmuseum de Stockholm). L'exemplaire proposé porte la signature de Clodion, l'un des plus grands sculpteurs français de la seconde moitié du XVIIIe siècle et du début du siècle suivant. Cet artiste affectionnait tout particulièrement de créer ce type de bas-reliefs en terre cuite figurat le plus souvent des nymphes, bacchantes, satyres et jeunes enfants. Nous en connaissons un certain nombre dont un exemplaire figurant des jeunes femmes, enfants et satyres près d'un autel, passé en vente à Paris, Mes Ader-Tajan, le 6 décembre 1991, lot 28; ainsi qu'un deuxième décoré d'un thème similaire vendu chez Sotheby's, à Monaco, le 4 décembre 1983, lot 11. Mentionnons également plusieurs bas-reliefs illustrés dans Anne L. Poulet et G. Scherf, op.cit., p.158 (Le sacrifice à l'Amour), p.159 (L'offrande à l'Amour) et p.198 (La marchande d'Amours). Enfin, citons particulièrement une description, trop im- précise, tirée de la vente aux enchères du célèbre collectionneur aixois Boyer de Fons-Colombe en 1790: Terre cuite de Clodion: «Deux jeunes filles sacrifiant eu dieu des jardins». H 10 pouces, largeur 8 pouces. dieu des jardins.» H 10 pouces, largeur 8 pouces. Claude Michel, dit Clodion (1738 - 1814) figure parmi les plus importants sculpteurs français. D'origine lorraine, il passe probablement sa jeunesse à Nancy et à Lille. En 1755 il arrive à Paris et débute sa formation dans l'atelier de son oncle Lambert Sigisbert Adam. Après quatre années et à la mort de son oncle, il devient un élève de Jean-Baptiste Pigalle En l'espace de quelques années, il se compose une riche clientèle et travaille à de nombreux chantiers à Paris et en province, notamment pour les hôtels de Bourbon-Condé et de Besenval dans la capitale. Il est essentiellement connu pour ses oeuvres en marbre ou en terre cuite représentant des scènes mythologiques animées de danseuses, nymphes, satyres et jeunes bacchants.
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