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Auction archive: Lot number 114

Pompadour (Jeanne-Antoinette Poisson, marquise de) (1721-1764)

Estimate
€1,500 - €1,800
ca. US$1,670 - US$2,004
Price realised:
€7,040
ca. US$7,837
Auction archive: Lot number 114

Pompadour (Jeanne-Antoinette Poisson, marquise de) (1721-1764)

Estimate
€1,500 - €1,800
ca. US$1,670 - US$2,004
Price realised:
€7,040
ca. US$7,837
Beschreibung:

Important et rarissime œuvre gravé complet de 70 pl. comprenant : -Suite d’estampes gravées par Madame la Marquise de Pompadour d’après les Pierres gravées de Guay graveur du Roy. 1751-1759. Suite complète d’un titre et 63 pl. Eau-forte d’après Boucher, Guay ou Vien. [237 x 342]. Très belles épreuves, certaines avec le numéro porté au crayon au lieu d’être imprimé. Infimes accidents et déchirures aux bords des feuillets. Tirage de Basan pour l’édition de Prault (1782). De toute rareté. Contenant notamment, outre les pierres gravées : -Les Petits buveurs de lait ; Le Petit faiseur de bulles de savon ; La Petite mendiante, ou Le Petit Savoyard. Eau-forte d’après Boucher. Chaque 158 x 195-200. Très belles épreuves. -Frontispice pour Rodogune, Acte V, Scene IV. 1759. Gravé à l’eau-forte par Madame de Pompadour d’après Boucher, terminé au burin par C. N. Cochin. 155 x 243. Rousseurs claires et trace d’oxydation. Toutes marges. -L’Antre du sommeil. 1752. Eau-forte d’après un ivoire de la collection de la marquise. 88 x 148. Légère oxydation du feuillet. -Vénus et l’Amour. 1752. Eau-forte d’après un ivoire de la collection de la marquise. 110 x 213. Légère oxydation. Petites taches. -Bacchanale. 1752. Eau-forte d’après un dessin de Boucher. 103 x 206. Petites taches en pied. Dans un portefeuille ancien, 250 x 365, portant l’inscription manuscrite à la plume « Le Comte de Choiseul » verticalement sur le premier plat. Références : P. Jean-Richard, L’œuvre gravé de François Boucher dans les collections Edmond de Rothschild, Paris, éd. des Musées nationaux, 1978, pp. 356-364. Pascal Torres Guardiola, « Remarques sur la Suite d’estampes gravées par Madame de Pompadour d’après les pierres gravées par Jacques Guay », in Xavier Salmon (dir.), Madame de Pompadour et les arts, cat. d’exposition (Versailles, Munich, Londres), Paris, RMN, 2002, pp. 214-236. Initiée à la gravure par C. N. Cochin, la marquise de Pompadour travailla en collaboration avec Boucher et grava à l’eau-forte d’après ses dessins. « Entre les graveurs-amateurs si nombreux au XVIIIe siècle, Madame de Pompadour brille au premier rang. […] Entourée d’artistes qu’elle employait à la décoration de ses nombreuses résidences, et cherchant à distraire le roi par d’ingénieuse flatteries, l’idée charmante lui vint d’utiliser leur talent en faisant composer par Vien les sujets symboliques des victoires du Bien-Aimé, et par Boucher les allégories gracieuses, pour les faire intailler ensuite par l’excellent graveur en pierres dures Jacques Guay qu’elle avait installé chez elle. Aussitôt que l’habile artiste lui livrait quelqu’une de ces cornalines et de ces sardoines […], la marquise s’empressait de les graver à l’eau-forte. […] Le recueil était composé à l’origine de 52 pièces […] ; ce recueil intime fut offert par la marquise à son entourage. Plus tard on y ajouta quelques planches gravées également par la favorite […] Au décès de M. de Marigny, unique héritier de sa sœur, les planches originales furent acquises par Basan, pour 531 livres, en 1782, et la même année, Prault fit paraître l’édition que l’on trouve communément. » (R. Portalis et H. Beraldi, Les Graveurs du XVIIIe siècle, 1882, repr. 1970, New York, Lenox Hill, tome III, pp. 321-323.) Notre ensemble est précédé de 3 feuillets manuscrits décrivant l’œuvre gravé de Madame de Pompadour, et sans doute dus à un dénommé Jacques Gautier dont le nom figure isolé au verso d’un feuillet : « Avant d’entreprendre la gravure des planches reproduisant les pierres gravées de Guay, Madame de Pompadour avait exécuté ses premiers essais en 1751, date inscrite sur trois planches gravées d’après Boucher : Les Petits buveurs de lait ; Le Petit Savoyard sont copiés et gravés en contrepartie des estampes originales de Boucher ; Le Petit souffleur de bouteilles (sic) de savon est gravé d’après un dessin du maître. En 1752, la Marquise reproduisit deux ivoires qui se trouvaient dans son cabinet et un dessin : L’Antre du sommeil, ‘dont elle faisai

Auction archive: Lot number 114
Auction:
Datum:
23 May 2019
Auction house:
La Maison de Vente Ader
Salle des ventes Favart, 3, rue Favart 75002 Paris
Beschreibung:

Important et rarissime œuvre gravé complet de 70 pl. comprenant : -Suite d’estampes gravées par Madame la Marquise de Pompadour d’après les Pierres gravées de Guay graveur du Roy. 1751-1759. Suite complète d’un titre et 63 pl. Eau-forte d’après Boucher, Guay ou Vien. [237 x 342]. Très belles épreuves, certaines avec le numéro porté au crayon au lieu d’être imprimé. Infimes accidents et déchirures aux bords des feuillets. Tirage de Basan pour l’édition de Prault (1782). De toute rareté. Contenant notamment, outre les pierres gravées : -Les Petits buveurs de lait ; Le Petit faiseur de bulles de savon ; La Petite mendiante, ou Le Petit Savoyard. Eau-forte d’après Boucher. Chaque 158 x 195-200. Très belles épreuves. -Frontispice pour Rodogune, Acte V, Scene IV. 1759. Gravé à l’eau-forte par Madame de Pompadour d’après Boucher, terminé au burin par C. N. Cochin. 155 x 243. Rousseurs claires et trace d’oxydation. Toutes marges. -L’Antre du sommeil. 1752. Eau-forte d’après un ivoire de la collection de la marquise. 88 x 148. Légère oxydation du feuillet. -Vénus et l’Amour. 1752. Eau-forte d’après un ivoire de la collection de la marquise. 110 x 213. Légère oxydation. Petites taches. -Bacchanale. 1752. Eau-forte d’après un dessin de Boucher. 103 x 206. Petites taches en pied. Dans un portefeuille ancien, 250 x 365, portant l’inscription manuscrite à la plume « Le Comte de Choiseul » verticalement sur le premier plat. Références : P. Jean-Richard, L’œuvre gravé de François Boucher dans les collections Edmond de Rothschild, Paris, éd. des Musées nationaux, 1978, pp. 356-364. Pascal Torres Guardiola, « Remarques sur la Suite d’estampes gravées par Madame de Pompadour d’après les pierres gravées par Jacques Guay », in Xavier Salmon (dir.), Madame de Pompadour et les arts, cat. d’exposition (Versailles, Munich, Londres), Paris, RMN, 2002, pp. 214-236. Initiée à la gravure par C. N. Cochin, la marquise de Pompadour travailla en collaboration avec Boucher et grava à l’eau-forte d’après ses dessins. « Entre les graveurs-amateurs si nombreux au XVIIIe siècle, Madame de Pompadour brille au premier rang. […] Entourée d’artistes qu’elle employait à la décoration de ses nombreuses résidences, et cherchant à distraire le roi par d’ingénieuse flatteries, l’idée charmante lui vint d’utiliser leur talent en faisant composer par Vien les sujets symboliques des victoires du Bien-Aimé, et par Boucher les allégories gracieuses, pour les faire intailler ensuite par l’excellent graveur en pierres dures Jacques Guay qu’elle avait installé chez elle. Aussitôt que l’habile artiste lui livrait quelqu’une de ces cornalines et de ces sardoines […], la marquise s’empressait de les graver à l’eau-forte. […] Le recueil était composé à l’origine de 52 pièces […] ; ce recueil intime fut offert par la marquise à son entourage. Plus tard on y ajouta quelques planches gravées également par la favorite […] Au décès de M. de Marigny, unique héritier de sa sœur, les planches originales furent acquises par Basan, pour 531 livres, en 1782, et la même année, Prault fit paraître l’édition que l’on trouve communément. » (R. Portalis et H. Beraldi, Les Graveurs du XVIIIe siècle, 1882, repr. 1970, New York, Lenox Hill, tome III, pp. 321-323.) Notre ensemble est précédé de 3 feuillets manuscrits décrivant l’œuvre gravé de Madame de Pompadour, et sans doute dus à un dénommé Jacques Gautier dont le nom figure isolé au verso d’un feuillet : « Avant d’entreprendre la gravure des planches reproduisant les pierres gravées de Guay, Madame de Pompadour avait exécuté ses premiers essais en 1751, date inscrite sur trois planches gravées d’après Boucher : Les Petits buveurs de lait ; Le Petit Savoyard sont copiés et gravés en contrepartie des estampes originales de Boucher ; Le Petit souffleur de bouteilles (sic) de savon est gravé d’après un dessin du maître. En 1752, la Marquise reproduisit deux ivoires qui se trouvaient dans son cabinet et un dessin : L’Antre du sommeil, ‘dont elle faisai

Auction archive: Lot number 114
Auction:
Datum:
23 May 2019
Auction house:
La Maison de Vente Ader
Salle des ventes Favart, 3, rue Favart 75002 Paris
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