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Auction archive: Lot number 2

PORTALIS Jean-Etienne-Marie (1746-1807)

Estimate
€5,000 - €6,000
ca. US$6,413 - US$7,696
Price realised:
€4,800
ca. US$6,157
Auction archive: Lot number 2

PORTALIS Jean-Etienne-Marie (1746-1807)

Estimate
€5,000 - €6,000
ca. US$6,413 - US$7,696
Price realised:
€4,800
ca. US$6,157
Beschreibung:

Plaidoyers Tome III MANUSCRIT, 1770-1771, un volume in-folio, environ 564 pages écrites à l’encre noire sur papier vergé (642 pages paginées de plaidoiries, 80 pages blanches non écrites, 2 pages de table des plaidoyers), veau blond jaspé, dos à nerfs, pièce de titre de maroquin rouge, reliure de l’époque (usagée). Environ 160 pages de la main de Portalis, plusieurs pages dictées annotées par lui. 16 plaidoyers de Portalis pour des clients résidant à St Maximin, Marseille, Smyrne, Jausiers, Les Mées, Avignon, Bonnieux, Annot, Varages, Brignoles, St Martin de Brasque, Peipin d’Aigues… Extrait d’un plaidoyer pour Pierre Verdillon Courtier Royal de la ville de Marseille contre George de Roux, marquis de Brue résidant à Marseille, 4 février 1771. Pages 65 à 90. « Le procès est mu pour fait de commerce. Car de quoi s’agit il ici ? D’un échange d’argent en papier et de papier en argent moyennant bénéfice. Une partie a pris pour son compte particulier les papiers de l’adversaire et a perçu un bénéfice à raison de l’argent qu’il a prêté, ou des risques qu’il a couru en se chargeant de ces papiers dont il est devenu propriétaire. Or qui peut se douter que dans ces sortes d’échange, quelqu’ils soient entre, le courtier et le négociant, le papier et l’argent ne soient des effets commerçables. L’argent est une véritable marchandise dans le commerce. Il est susceptible d’échange, de louage, et de toutes sortes de manières d’être mercantiles. Dans le commerce l’argent n’est pas seulement le signe des valeurs, c’est-à-dire des choses, il est encore de l’argent lui même et représente l’argent comme nous le voyons par le change. Outre la valeur fixe, que le souverain a donnée à l’argent comme monnaie, et que l’on peut regarder comme une valeur positive, l’argent a encore dans le commerce une valeur actuelle momentanée relative que le prince ne peut pas fixer, qui varie sans cesse suivant l’abondance et la rareté des espèces, et qui dépend de mille circonstances. Le papier représente à son tour l’argent comme il en est représenté, et suit les mêmes variations relatives. C’est ce commerce de papier et d’argent comme marchandises qui est la matière du procés. Donc le procès est pour fait de marchandises, pour fait de négoce. Car l’adversaire peut d’autant moins disputer qu’il s’agit de commerce qu’il vient attaquer la légitimité des opérations faites dans cette espèce de commerce entre lui et ma partie. […] » Extraits d’un plaidoyer pour Alexandre Papadouli et Merjanouli grecs de nation, contre le Sr. Chabert, négociant de Marseille, arrêt du 22 mars 1771. Pages 137 à 145. « Cette cause intéresse l’humanité, il s’agit de savoir si un négociant français peut sous prétexte de son commerce attacher par force et irrévocablement à son service comme esclaves ceux que le besoin peut faire recourir à lui en qualité d’ouvriers. Voici le fait. Dans les derniers troubles qui ont agité le pays ottoman, et qui menaçaient violemment la sureté des grecs, Alexandre Papadouli et Merjanouli, grecs de nation résolurent de quitter ce pays dans l’objet de venir travailler en France. Ils s’embarquèrent avec le capitaine Nicolet, arrivés à Marseille, ils furent présentés au Sr Chabert, partie adverse. Mais comme ce négociant était de très difficile composition et qu’il n’y avait pas moyen de s’entendre avec lui, ils cherchèrent à se placer ailleurs. Il n’y eut que Triandaphilatodino qui accepta de travailler chez lui. Le Sr Chabert exposa qu’il avait établie une fabrique de coton rouge à Marseille, et qu’il avait fait venir à grands frais divers ouvriers teinturiers grecs sur le vaisseau du capitaine Nicolet, que par une prétendue écrite privée du 21 septembre 1770, enregistrée par Me Grosson notaire à Marseille ,les grecs étaient liés à ne pouvoir prendre à Marseille des engagements avec qui que ce soit sans son agrément. Sur cet exposé il demanda qu’injonction soit faite aux dits Papadouli et Merjanouli de travailler sur le pied des accords convenus avec Triandaphila

Auction archive: Lot number 2
Auction:
Datum:
24 Nov 2012
Auction house:
LECLERE - Auction Houses
rue Vincent Courdouan 5
13006 Marseille
France
contact@leclere-mdv.com
+33 (0)4 9150 000
+33 (0)4 91673659
Beschreibung:

Plaidoyers Tome III MANUSCRIT, 1770-1771, un volume in-folio, environ 564 pages écrites à l’encre noire sur papier vergé (642 pages paginées de plaidoiries, 80 pages blanches non écrites, 2 pages de table des plaidoyers), veau blond jaspé, dos à nerfs, pièce de titre de maroquin rouge, reliure de l’époque (usagée). Environ 160 pages de la main de Portalis, plusieurs pages dictées annotées par lui. 16 plaidoyers de Portalis pour des clients résidant à St Maximin, Marseille, Smyrne, Jausiers, Les Mées, Avignon, Bonnieux, Annot, Varages, Brignoles, St Martin de Brasque, Peipin d’Aigues… Extrait d’un plaidoyer pour Pierre Verdillon Courtier Royal de la ville de Marseille contre George de Roux, marquis de Brue résidant à Marseille, 4 février 1771. Pages 65 à 90. « Le procès est mu pour fait de commerce. Car de quoi s’agit il ici ? D’un échange d’argent en papier et de papier en argent moyennant bénéfice. Une partie a pris pour son compte particulier les papiers de l’adversaire et a perçu un bénéfice à raison de l’argent qu’il a prêté, ou des risques qu’il a couru en se chargeant de ces papiers dont il est devenu propriétaire. Or qui peut se douter que dans ces sortes d’échange, quelqu’ils soient entre, le courtier et le négociant, le papier et l’argent ne soient des effets commerçables. L’argent est une véritable marchandise dans le commerce. Il est susceptible d’échange, de louage, et de toutes sortes de manières d’être mercantiles. Dans le commerce l’argent n’est pas seulement le signe des valeurs, c’est-à-dire des choses, il est encore de l’argent lui même et représente l’argent comme nous le voyons par le change. Outre la valeur fixe, que le souverain a donnée à l’argent comme monnaie, et que l’on peut regarder comme une valeur positive, l’argent a encore dans le commerce une valeur actuelle momentanée relative que le prince ne peut pas fixer, qui varie sans cesse suivant l’abondance et la rareté des espèces, et qui dépend de mille circonstances. Le papier représente à son tour l’argent comme il en est représenté, et suit les mêmes variations relatives. C’est ce commerce de papier et d’argent comme marchandises qui est la matière du procés. Donc le procès est pour fait de marchandises, pour fait de négoce. Car l’adversaire peut d’autant moins disputer qu’il s’agit de commerce qu’il vient attaquer la légitimité des opérations faites dans cette espèce de commerce entre lui et ma partie. […] » Extraits d’un plaidoyer pour Alexandre Papadouli et Merjanouli grecs de nation, contre le Sr. Chabert, négociant de Marseille, arrêt du 22 mars 1771. Pages 137 à 145. « Cette cause intéresse l’humanité, il s’agit de savoir si un négociant français peut sous prétexte de son commerce attacher par force et irrévocablement à son service comme esclaves ceux que le besoin peut faire recourir à lui en qualité d’ouvriers. Voici le fait. Dans les derniers troubles qui ont agité le pays ottoman, et qui menaçaient violemment la sureté des grecs, Alexandre Papadouli et Merjanouli, grecs de nation résolurent de quitter ce pays dans l’objet de venir travailler en France. Ils s’embarquèrent avec le capitaine Nicolet, arrivés à Marseille, ils furent présentés au Sr Chabert, partie adverse. Mais comme ce négociant était de très difficile composition et qu’il n’y avait pas moyen de s’entendre avec lui, ils cherchèrent à se placer ailleurs. Il n’y eut que Triandaphilatodino qui accepta de travailler chez lui. Le Sr Chabert exposa qu’il avait établie une fabrique de coton rouge à Marseille, et qu’il avait fait venir à grands frais divers ouvriers teinturiers grecs sur le vaisseau du capitaine Nicolet, que par une prétendue écrite privée du 21 septembre 1770, enregistrée par Me Grosson notaire à Marseille ,les grecs étaient liés à ne pouvoir prendre à Marseille des engagements avec qui que ce soit sans son agrément. Sur cet exposé il demanda qu’injonction soit faite aux dits Papadouli et Merjanouli de travailler sur le pied des accords convenus avec Triandaphila

Auction archive: Lot number 2
Auction:
Datum:
24 Nov 2012
Auction house:
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13006 Marseille
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