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Auction archive: Lot number 42

PORTALIS Jean-Etienne-Marie (1746-1807)

Estimate
€10,000 - €15,000
ca. US$12,827 - US$19,241
Price realised:
n. a.
Auction archive: Lot number 42

PORTALIS Jean-Etienne-Marie (1746-1807)

Estimate
€10,000 - €15,000
ca. US$12,827 - US$19,241
Price realised:
n. a.
Beschreibung:

Rapport au Conseil d’Etat [sur l’organisation des cultes, 1802] MANUSCRIT autographe, non signé, non daté. 116 pages in-folio sur les 126 pages du texte complet écrites à l’encre noire sur papier vergé au filigrane J. Bouchet. Texte en colonne, avec notes dans les marges. Des ratures, des corrections, des passages entièrement biffés. Quelques modifications du texte, dictées par Portalis, sont écrites par son secrétaire. Manquent 12 pages du texte (13, 14, 15, 16, 17, 18, 19, 20, 21, 22, 23, 24), un feuillet supplémentaire de 3 pages de texte a été rajouté à la page 49. RARE BROUILLON D’UN DISCOURS DE PRÉSENTATION SUR L’ORGANISATION DES CULTES PRONONCÉ PAR PORTALIS DEVANT LE CONSEIL D’ETAT Portalis a prononcé ce discours devant le Conseil d’Etat avant son discours sur l’Organisation des Cultes devant le corps législatif du 15 germinal an X (5 avril 1802). Dans cet important discours sur l’organisation des cultes, Portalis expose les motifs d’un projet de loi après la signature de la « Convention entre le gouvernement français et Sa Sainteté Pie VII » (Concordat) du 26 messidor an IX (15 juillet 1801). L’orateur se fait dans ce discours l’ardent défenseur du christianisme (Portalis a biffé 16 pages de son texte qui faisaient un éloge passionné du christianisme, les jugeant sans doute a posteriori trop longues pour pouvoir retenir l’attention des membres du conseil), il indique quelle est la véritable tolérance que les gouvernements doivent aux divers cultes dont ils autorisent l’exercice et invoque la nécessité d’éteindre le schisme qui existait entre les différents prélats catholiques et l’utilité de l’intervention du pape pour y parvenir. Portalis revient dans ses grandes lignes sur la convention entre le gouvernement et Pie VII, répond à quelques objections et termine par des considérations sur les cultes protestant et juif. Le Discours sur l’Organisation des Cultes devant le corps législatif du 15 germinal an X reprend plusieurs paragraphes ou pages de notre manuscrit tout en en éliminant une grande partie consacrée à l’histoire des religions°. ° Ce discours est reproduit pages 1 à 57 du livre de Frédéric Portalis, petit-fils de Jean-Etienne-Marie Portalis : Discours et rapports et Travaux inédits sur le Concordat de 1801 . Joubert à Paris, 1845. « Depuis longtems, le gouvernement s’occupait en silence des moyens de rétablir la paix religieuse en France. Je viens en son nom, mettre sous vos yeux, le résultat de ses opérations et vous exposer les circonstances et les principes qui ont amené cet important résultat. […] le catholicisme avait toujours été, parmi nous la religion dominante ; depuis plus d’un siècle son culte, était le seul dont l’exercice public fut autorisé ; les institutions civiles et politiques étaient intimement liées avec les institutions religieuses. Le clergé était le premier ordre de l’état, il possédait de grands biens, il jouissait d’un grand crédit, il exerçait un grand pouvoir. Cet ordre des choses, a disparu avec la révolution […] » Après avoir rappelé le rôle prépondérant de la religion catholique jusqu’à la révolution, Portalis revient sur les persécutions religieuses, les différentes lois sur l’exercice des cultes qui s’ensuivirent et leurs conséquences désastreuses sur l’unité du pays qu’elles entrainèrent jusqu’à l’arrivée de Bonaparte : « les feux de la Vendée se rallumèrent, la Belgique s’ébranla, tous les départements éprouvèrent des convulsions plus ou moins violentes. une tyrannie menait à l’autre, le désordre naissait du désordre. La république était menacée d’une dissolution entière, lorsque l’époque mémorable du 18 brumaire vint subitement placer la France sous un meilleur génie. A cette époque les affaires de la religion fixèrent la sollicitude du jeune sage héros qui été appelé par la confiance nationale au gouvernement de l’état, et qui dans ses brillantes campagnes d’Italie, dans les importantes négociations avec les divers cabinets de l’europe, et dans ses glorieuses expéditions d

Auction archive: Lot number 42
Auction:
Datum:
24 Nov 2012
Auction house:
LECLERE - Auction Houses
rue Vincent Courdouan 5
13006 Marseille
France
contact@leclere-mdv.com
+33 (0)4 9150 000
+33 (0)4 91673659
Beschreibung:

Rapport au Conseil d’Etat [sur l’organisation des cultes, 1802] MANUSCRIT autographe, non signé, non daté. 116 pages in-folio sur les 126 pages du texte complet écrites à l’encre noire sur papier vergé au filigrane J. Bouchet. Texte en colonne, avec notes dans les marges. Des ratures, des corrections, des passages entièrement biffés. Quelques modifications du texte, dictées par Portalis, sont écrites par son secrétaire. Manquent 12 pages du texte (13, 14, 15, 16, 17, 18, 19, 20, 21, 22, 23, 24), un feuillet supplémentaire de 3 pages de texte a été rajouté à la page 49. RARE BROUILLON D’UN DISCOURS DE PRÉSENTATION SUR L’ORGANISATION DES CULTES PRONONCÉ PAR PORTALIS DEVANT LE CONSEIL D’ETAT Portalis a prononcé ce discours devant le Conseil d’Etat avant son discours sur l’Organisation des Cultes devant le corps législatif du 15 germinal an X (5 avril 1802). Dans cet important discours sur l’organisation des cultes, Portalis expose les motifs d’un projet de loi après la signature de la « Convention entre le gouvernement français et Sa Sainteté Pie VII » (Concordat) du 26 messidor an IX (15 juillet 1801). L’orateur se fait dans ce discours l’ardent défenseur du christianisme (Portalis a biffé 16 pages de son texte qui faisaient un éloge passionné du christianisme, les jugeant sans doute a posteriori trop longues pour pouvoir retenir l’attention des membres du conseil), il indique quelle est la véritable tolérance que les gouvernements doivent aux divers cultes dont ils autorisent l’exercice et invoque la nécessité d’éteindre le schisme qui existait entre les différents prélats catholiques et l’utilité de l’intervention du pape pour y parvenir. Portalis revient dans ses grandes lignes sur la convention entre le gouvernement et Pie VII, répond à quelques objections et termine par des considérations sur les cultes protestant et juif. Le Discours sur l’Organisation des Cultes devant le corps législatif du 15 germinal an X reprend plusieurs paragraphes ou pages de notre manuscrit tout en en éliminant une grande partie consacrée à l’histoire des religions°. ° Ce discours est reproduit pages 1 à 57 du livre de Frédéric Portalis, petit-fils de Jean-Etienne-Marie Portalis : Discours et rapports et Travaux inédits sur le Concordat de 1801 . Joubert à Paris, 1845. « Depuis longtems, le gouvernement s’occupait en silence des moyens de rétablir la paix religieuse en France. Je viens en son nom, mettre sous vos yeux, le résultat de ses opérations et vous exposer les circonstances et les principes qui ont amené cet important résultat. […] le catholicisme avait toujours été, parmi nous la religion dominante ; depuis plus d’un siècle son culte, était le seul dont l’exercice public fut autorisé ; les institutions civiles et politiques étaient intimement liées avec les institutions religieuses. Le clergé était le premier ordre de l’état, il possédait de grands biens, il jouissait d’un grand crédit, il exerçait un grand pouvoir. Cet ordre des choses, a disparu avec la révolution […] » Après avoir rappelé le rôle prépondérant de la religion catholique jusqu’à la révolution, Portalis revient sur les persécutions religieuses, les différentes lois sur l’exercice des cultes qui s’ensuivirent et leurs conséquences désastreuses sur l’unité du pays qu’elles entrainèrent jusqu’à l’arrivée de Bonaparte : « les feux de la Vendée se rallumèrent, la Belgique s’ébranla, tous les départements éprouvèrent des convulsions plus ou moins violentes. une tyrannie menait à l’autre, le désordre naissait du désordre. La république était menacée d’une dissolution entière, lorsque l’époque mémorable du 18 brumaire vint subitement placer la France sous un meilleur génie. A cette époque les affaires de la religion fixèrent la sollicitude du jeune sage héros qui été appelé par la confiance nationale au gouvernement de l’état, et qui dans ses brillantes campagnes d’Italie, dans les importantes négociations avec les divers cabinets de l’europe, et dans ses glorieuses expéditions d

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Datum:
24 Nov 2012
Auction house:
LECLERE - Auction Houses
rue Vincent Courdouan 5
13006 Marseille
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+33 (0)4 9150 000
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