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Auction archive: Lot number 82

PORTALIS Jean-Etienne-Marie (1746-1807)

Estimate
€20,000 - €25,000
ca. US$25,655 - US$32,069
Price realised:
n. a.
Auction archive: Lot number 82

PORTALIS Jean-Etienne-Marie (1746-1807)

Estimate
€20,000 - €25,000
ca. US$25,655 - US$32,069
Price realised:
n. a.
Beschreibung:

Importante correspondance à son fils Joseph-Marie, 1801-1805. 54 lettres autographes signées et lettres autographes, du 29 nivôse an IX (19 janvier 1801) au 25 floréal an XII (15 mai 1804) et 24 lettres dictées pour la plupart à son fils cadet Marius Portalis du 13 prairial an XII (2 juin 1804) au 28 juin 1805. Environ 100 pages in-4, en-têtes imprimés du Conseil d’Etat ou du Conseiller d’Etat chargé de toutes les affaires concernant les cultes, certaines lettres avec marques postales. RARE CORRESPONDANCE INEDITE DE PORTALIS SOUS LE CONSULAT ET L’EMPIRE « On vient de publier le projet de code civil, mon discours préliminaire se trouve en tête » Lettre autographe du 30 mars 1801. Ces lettres sont écrites pour la plupart sur 4 pages, elles se divisent souvent en deux parties, l’une écrite ou dictée par Portalis, l’autre écrite par son épouse. Destinées à leur fils Joseph-Marie, elles lui furent adressées tout d’abord à Dresde chez le Comte et la Comtesse de Reventlow, ses futurs beaux-parents, puis ensuite à Londres et à Berlin lorsque celuici y occupa les fonctions de premier secrétaire de la Légation Française. Lettre autographe signée, Paris, 29 nivôse an IX [19 janvier 1801] ; une page et demie in-4 Joseph-Marie se trouve à Dresde chez les Reventlow. « Mon bon ami, te voila dans la respectable famille qui nous a tous adopté. Je partage ton bonheur auxquelles ton absence me condamne, jamais nous n’avions été séparé, la douce habitude d’être avec le plus tendre des fils ne me permet point encore de croire que tu sois éloigné de moi. Quand le matin j’entends ouvrir la porte de mon cabinet, j’imagine te voir paraitre. Le soir en rentrant dans la maison, j’imagine entendre ta voix […] le Code civil s’imprime, dans ce moment je corrige les épreuves de mon discours préliminaire […] » Lettre autographe, Paris 9 ventôse an IX [28 février 1801] ; 2 pages in-4 « […] Le ministre est très content de ta correspondance. Continue la, exactitude, vues et un peu de préscience, voila ce qu’il faut en diplomatie. Je ne négligerai point de te faire placer comme tu le désire. Le premier consul me demanda hier de tes nouvelles avec beaucoup d’intérêt, quand il en sera tems, je m’adresserai à lui pour ton avancement, mais écris souvent au ministre et à Laborie, il ne faut jamais se laisser oublier […] Tu dois avoir lu dans les journaux, la bataille que le tribunat nous a livrée au sujet de la loi sur les tribunaux spéciaux. Comme j’avais rédigé cette loi, je fus nommé pour la défendre au corps législatif. Le jour de la discussion, tout Paris était à la séance. J’eus une action de deux heures, et en dépit des Daunou, des Benjamin Constant, des Chénier, des Ginguené, des Chazal et autres qui parlèrent violemment contre nous, nous eûmes une honorable majorité et la victoire nous resta. C’est une des plus fortes luttes dont on ait eu le spectacle ; il était essentiel pour le gouvernement de triompher […] ». Lettre autographe, Paris 29 ventôse an IX [2 mars 1801] ; 2 pages in-4 « Mon bon ami, j’ai porté avant hier le traité de paix au corps législatif. Il a été décrété unanimement. […] Les soeurs de charité sont replacées dans les hôpitaux. Les filles de St Thomas sont rendues à leurs fonctions d’éducation pour les jeunes demoiselles et leur maison de Lambesc est rétablie. J’ai eu part à ce bien, et vraiment, sous Bonaparte, tout le bien devient possible et facile. Je suis toujours plus étonné du génie de cet homme, de ses bonnes intentions et de ses excellentes qualités privées ; L’homme d’état chez lui n’affaiblit pas les qualités qui font aimer le particulier […] » Lettre autographe, Paris 9 germinal an IX [30 mars 1801] ; 2 pages in-4 « […] Mon discours sur la paix ne consistant qu’en quelques phrases, j’avais à peine un mot à dire pour les armées, pour le seul ennemi qui nous reste, pour le traité, et pour les maux de la guerre qui sont à réparer. J’ai même terminé par cette oraison : nous n’oublieront pas que la guerre est un droit nécessaire, lég

Auction archive: Lot number 82
Auction:
Datum:
24 Nov 2012
Auction house:
LECLERE - Auction Houses
rue Vincent Courdouan 5
13006 Marseille
France
contact@leclere-mdv.com
+33 (0)4 9150 000
+33 (0)4 91673659
Beschreibung:

Importante correspondance à son fils Joseph-Marie, 1801-1805. 54 lettres autographes signées et lettres autographes, du 29 nivôse an IX (19 janvier 1801) au 25 floréal an XII (15 mai 1804) et 24 lettres dictées pour la plupart à son fils cadet Marius Portalis du 13 prairial an XII (2 juin 1804) au 28 juin 1805. Environ 100 pages in-4, en-têtes imprimés du Conseil d’Etat ou du Conseiller d’Etat chargé de toutes les affaires concernant les cultes, certaines lettres avec marques postales. RARE CORRESPONDANCE INEDITE DE PORTALIS SOUS LE CONSULAT ET L’EMPIRE « On vient de publier le projet de code civil, mon discours préliminaire se trouve en tête » Lettre autographe du 30 mars 1801. Ces lettres sont écrites pour la plupart sur 4 pages, elles se divisent souvent en deux parties, l’une écrite ou dictée par Portalis, l’autre écrite par son épouse. Destinées à leur fils Joseph-Marie, elles lui furent adressées tout d’abord à Dresde chez le Comte et la Comtesse de Reventlow, ses futurs beaux-parents, puis ensuite à Londres et à Berlin lorsque celuici y occupa les fonctions de premier secrétaire de la Légation Française. Lettre autographe signée, Paris, 29 nivôse an IX [19 janvier 1801] ; une page et demie in-4 Joseph-Marie se trouve à Dresde chez les Reventlow. « Mon bon ami, te voila dans la respectable famille qui nous a tous adopté. Je partage ton bonheur auxquelles ton absence me condamne, jamais nous n’avions été séparé, la douce habitude d’être avec le plus tendre des fils ne me permet point encore de croire que tu sois éloigné de moi. Quand le matin j’entends ouvrir la porte de mon cabinet, j’imagine te voir paraitre. Le soir en rentrant dans la maison, j’imagine entendre ta voix […] le Code civil s’imprime, dans ce moment je corrige les épreuves de mon discours préliminaire […] » Lettre autographe, Paris 9 ventôse an IX [28 février 1801] ; 2 pages in-4 « […] Le ministre est très content de ta correspondance. Continue la, exactitude, vues et un peu de préscience, voila ce qu’il faut en diplomatie. Je ne négligerai point de te faire placer comme tu le désire. Le premier consul me demanda hier de tes nouvelles avec beaucoup d’intérêt, quand il en sera tems, je m’adresserai à lui pour ton avancement, mais écris souvent au ministre et à Laborie, il ne faut jamais se laisser oublier […] Tu dois avoir lu dans les journaux, la bataille que le tribunat nous a livrée au sujet de la loi sur les tribunaux spéciaux. Comme j’avais rédigé cette loi, je fus nommé pour la défendre au corps législatif. Le jour de la discussion, tout Paris était à la séance. J’eus une action de deux heures, et en dépit des Daunou, des Benjamin Constant, des Chénier, des Ginguené, des Chazal et autres qui parlèrent violemment contre nous, nous eûmes une honorable majorité et la victoire nous resta. C’est une des plus fortes luttes dont on ait eu le spectacle ; il était essentiel pour le gouvernement de triompher […] ». Lettre autographe, Paris 29 ventôse an IX [2 mars 1801] ; 2 pages in-4 « Mon bon ami, j’ai porté avant hier le traité de paix au corps législatif. Il a été décrété unanimement. […] Les soeurs de charité sont replacées dans les hôpitaux. Les filles de St Thomas sont rendues à leurs fonctions d’éducation pour les jeunes demoiselles et leur maison de Lambesc est rétablie. J’ai eu part à ce bien, et vraiment, sous Bonaparte, tout le bien devient possible et facile. Je suis toujours plus étonné du génie de cet homme, de ses bonnes intentions et de ses excellentes qualités privées ; L’homme d’état chez lui n’affaiblit pas les qualités qui font aimer le particulier […] » Lettre autographe, Paris 9 germinal an IX [30 mars 1801] ; 2 pages in-4 « […] Mon discours sur la paix ne consistant qu’en quelques phrases, j’avais à peine un mot à dire pour les armées, pour le seul ennemi qui nous reste, pour le traité, et pour les maux de la guerre qui sont à réparer. J’ai même terminé par cette oraison : nous n’oublieront pas que la guerre est un droit nécessaire, lég

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Datum:
24 Nov 2012
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