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Auction archive: Lot number 217

Portrait de Charles-Louis

Estimate
€18,000 - €20,000
ca. US$19,402 - US$21,558
Price realised:
n. a.
Auction archive: Lot number 217

Portrait de Charles-Louis

Estimate
€18,000 - €20,000
ca. US$19,402 - US$21,558
Price realised:
n. a.
Beschreibung:

Portrait de Charles-Louis d'Autriche-Teschen (1771-1847), Archiduc d'Autriche, en armure, manteau d'hermine rouge portant le collier de l'Ordre de la Toison d'Or.» Huile sur toile de forme ovale, 61 x 48 cm Cadre en bois doré. Biographie: Charles-Louis d'Autriche (Florence, 5 septembre 1771 - Vienne, 30 avril 1847), archiduc d'Autriche, duc de Teschen, grand maître de l'ordre Teutonique (1801-1805), fils de Léopold II, empereur du Saint Empire (1747-1792) et de son épouse Marie-Louise de Bourbon, infante d'Espagne. C'est aussi le frère de François Ier, empereur d'Autriche. À la mort de son oncle (1822), Charles hérite du duché de Teschen. Il commence sa carrière militaire lors des guerres de la Révolution française. À peine âgé de 21 ans, le prince Charles reçoit le commandement de l'avant-garde de l'armée autrichienne sous les ordres du prince de Cobourg. Dans la seconde campagne, le jeune prince seconde avec talent les opérations du général Clerfayt. En 1795 il sert sur le Rhin, et les années suivantes, il est commandant en chef de toutes les forces autrichiennes sur ce front. Il conduit les opérations contre Jourdan et Moreau en 1796. Tombant sur Jourdan il le bat dans les batailles d'Amberg et de Würzbourg, le repoussant au-delà du Rhin et lui infligeant de lourdes pertes. Il se tourne alors sur l'armée de Moreau, qu'il défait et expulse d'Allemagne. Reçu triomphalement à Vienne, le prince Charles fut nommé généralissime des armées autrichiennes. Il rencontre alors son plus redoutable adversaire: le général Bonaparte, de deux ans son aîné, victorieux lors de la campagne d'Italie, qui allait franchir les Alpes nordiques et se précipiter sur Vienne. En 1797 il est envoyé pour arrêter la marche victorieuse de Bonaparte en Italie. Il engage avec lui sa première bataille sur les rives du Tagliamento, le 16 mars 1797, et lui oppose une résistance vigoureuse. Peu de jours après, au combat livré sur le col de Larvis, le prince affronte la mort avec un courage héroïque, et ne cède devant Masséna qu'après les efforts les plus opiniâtres. Le général Bonaparte offre la paix à son rival par une lettre célèbre qui témoigne de son admiration pour le prince. Quelques mois après, la paix de Campo-Formio était signée. Les victoires françaises le font bientôt rappeler au commandement de l'armée autrichienne, qui se trouvait alors désorganisée. La bataille de Hohenlinden oblige l'archiduc vaincu à demander l'armistice à Steyr, le 25 décembre. Sa popularité est cependant telle que la diète de Ratisbonne, réunie en 1802, propose d'ériger une statue en son honneur et de lui donner le titre de sauveur de la patrie, mais le héros de 31 ans refuse ces preuves ostentatoires de reconnaissance. Après la Paix de Presbourg, il est nommé chef du conseil aulique de guerre et généralissime des armées (Generalfeldmarschal). Profitant de son prestige — il est le seul général s'étant montré capable de battre les armées françaises — il lance des réformes de grande envergure qui remplacent les méthodes désuètes du XVIIIe siècle. La nouvelle armée est surprise, en pleine réorganisation, par la guerre de 1809. Les premiers succès sont neutralisés par les revers de la bataille d'Abensberg, Landshut et Eckmühl. Après l'évacuation de Vienne, ont lieu les terribles batailles d'Aspern-Essling et Wagram, à l'issue desquelles les Autrichiens, bien que vaincus, infligent à l'Empereur des Français une perte de plus de 50 000 hommes. Au combat sanglant d'Aspern, le courage de l'archiduc fait l'admiration de tous: chaque fois que l'archiduc voyait ses soldats fléchir, il sautait à bas de son cheval, saisissait un drapeau et les ramenait au combat. Le Chancelier prince de Metternich convainc alors l'Empereur de signer la paix de Schönbrunn. La nouvelle armée autrichienne a montré qu'elle était un adversaire plus redoutable que l'ancienne, face à l'armée trop hétérogène de Napoléon. Elle ne succombe qu'après une lutte désespérée. Cependant à la fin de la campagne, Charles, d

Auction archive: Lot number 217
Auction:
Datum:
12 Apr 2015
Auction house:
Osenat Maison de vente aux enchères
9-11 rue Royale
77300 Fontainebleau
France
contact@osenat.com
+33 (0)1 64222762
Beschreibung:

Portrait de Charles-Louis d'Autriche-Teschen (1771-1847), Archiduc d'Autriche, en armure, manteau d'hermine rouge portant le collier de l'Ordre de la Toison d'Or.» Huile sur toile de forme ovale, 61 x 48 cm Cadre en bois doré. Biographie: Charles-Louis d'Autriche (Florence, 5 septembre 1771 - Vienne, 30 avril 1847), archiduc d'Autriche, duc de Teschen, grand maître de l'ordre Teutonique (1801-1805), fils de Léopold II, empereur du Saint Empire (1747-1792) et de son épouse Marie-Louise de Bourbon, infante d'Espagne. C'est aussi le frère de François Ier, empereur d'Autriche. À la mort de son oncle (1822), Charles hérite du duché de Teschen. Il commence sa carrière militaire lors des guerres de la Révolution française. À peine âgé de 21 ans, le prince Charles reçoit le commandement de l'avant-garde de l'armée autrichienne sous les ordres du prince de Cobourg. Dans la seconde campagne, le jeune prince seconde avec talent les opérations du général Clerfayt. En 1795 il sert sur le Rhin, et les années suivantes, il est commandant en chef de toutes les forces autrichiennes sur ce front. Il conduit les opérations contre Jourdan et Moreau en 1796. Tombant sur Jourdan il le bat dans les batailles d'Amberg et de Würzbourg, le repoussant au-delà du Rhin et lui infligeant de lourdes pertes. Il se tourne alors sur l'armée de Moreau, qu'il défait et expulse d'Allemagne. Reçu triomphalement à Vienne, le prince Charles fut nommé généralissime des armées autrichiennes. Il rencontre alors son plus redoutable adversaire: le général Bonaparte, de deux ans son aîné, victorieux lors de la campagne d'Italie, qui allait franchir les Alpes nordiques et se précipiter sur Vienne. En 1797 il est envoyé pour arrêter la marche victorieuse de Bonaparte en Italie. Il engage avec lui sa première bataille sur les rives du Tagliamento, le 16 mars 1797, et lui oppose une résistance vigoureuse. Peu de jours après, au combat livré sur le col de Larvis, le prince affronte la mort avec un courage héroïque, et ne cède devant Masséna qu'après les efforts les plus opiniâtres. Le général Bonaparte offre la paix à son rival par une lettre célèbre qui témoigne de son admiration pour le prince. Quelques mois après, la paix de Campo-Formio était signée. Les victoires françaises le font bientôt rappeler au commandement de l'armée autrichienne, qui se trouvait alors désorganisée. La bataille de Hohenlinden oblige l'archiduc vaincu à demander l'armistice à Steyr, le 25 décembre. Sa popularité est cependant telle que la diète de Ratisbonne, réunie en 1802, propose d'ériger une statue en son honneur et de lui donner le titre de sauveur de la patrie, mais le héros de 31 ans refuse ces preuves ostentatoires de reconnaissance. Après la Paix de Presbourg, il est nommé chef du conseil aulique de guerre et généralissime des armées (Generalfeldmarschal). Profitant de son prestige — il est le seul général s'étant montré capable de battre les armées françaises — il lance des réformes de grande envergure qui remplacent les méthodes désuètes du XVIIIe siècle. La nouvelle armée est surprise, en pleine réorganisation, par la guerre de 1809. Les premiers succès sont neutralisés par les revers de la bataille d'Abensberg, Landshut et Eckmühl. Après l'évacuation de Vienne, ont lieu les terribles batailles d'Aspern-Essling et Wagram, à l'issue desquelles les Autrichiens, bien que vaincus, infligent à l'Empereur des Français une perte de plus de 50 000 hommes. Au combat sanglant d'Aspern, le courage de l'archiduc fait l'admiration de tous: chaque fois que l'archiduc voyait ses soldats fléchir, il sautait à bas de son cheval, saisissait un drapeau et les ramenait au combat. Le Chancelier prince de Metternich convainc alors l'Empereur de signer la paix de Schönbrunn. La nouvelle armée autrichienne a montré qu'elle était un adversaire plus redoutable que l'ancienne, face à l'armée trop hétérogène de Napoléon. Elle ne succombe qu'après une lutte désespérée. Cependant à la fin de la campagne, Charles, d

Auction archive: Lot number 217
Auction:
Datum:
12 Apr 2015
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9-11 rue Royale
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