Beschreibung:

Préault, Auguste -- Victor Hugo -- Théophile Gautier -- Henry Monnier -- etc.] LIBER AMICORUM DE MME CAMILLE ISBERT. [1860-1904]. Album grand in-4 (390 x 300 mm). Plats de percaline au titre estampé "Mme Isbert" au premier plat, dos de chagrin vert (Reliure de l'époque). Reliure frottée. Très bel album offrant plus de 190 signatures, dessins, partitions musicales, poèmes ou pensées de peintres, musiciens, écrivains, et amis de la famille Isbert et plus particulièrement de Camille Isbert (1825-1911), peintre miniaturiste qui exposa au Salon dès 1845. Dont environ 40 dessins originaux. La plupart de ces contributions sont datées entre 1860 et 1904 (date de la mort de Valentine Isbert, fille de Camille), elles ne suivent pas un ordre chronologique rigoureux, certaines ayant été inscrites à plusieurs années de distance sur la même page, parfois illustrant ou commentant les citations de leurs prédécesseurs. Écrivains. Parmi les écrivains, dramaturges ou poètes ayant laissé un souvenir dans l’album de Mme Isbert, citons Théodore de Banville (poème), Jules Barbey d’Aurevilly ("L’album d’une femme est un salon, et moi je suis un solitaire... Je mets ici ma carte, mais je n’entre pas… et je ne cause plus, 1862"), François Coppée, Eugène Fromentin (extrait de Dominique), Théophile Gautier (poème La Montre), Gustave Hanotaux, Victor Hugo (un vers du poème Le Semeur, daté [postérieurement ?] de 1861), Paul de Kock, Georges de Porto-Riche, Jean Richepin, Sainte-Beuve (sonnet, L’Innocence), Victorien Sardou, Auguste Vacquerie Emile Zola etc. Artistes. Il faut d’abord citer le sculpteur Auguste Préault dont cinq citations signées, de 1859 et 1862, ouvrent cet album en hommage à son amie Madame Isbert. Préault fut très lié à la famille Isbert et c’est le fils de Camille, Frédéric né en 1846, qui sera son légataire universel en 1879. Une quarantaine de dessins, de diverses techniques et parfois à pleine page, illustrent l’album : Émile et Jules Breton (dessins, à l’encre, représentant un paysan aiguisant sa faux pour le second et un village d’Artois pour le premier), Eugène Cicéri (2 paysages bretons, à l’aquarelle), Fernand Cormon (scène de guerre, à la plume, datée de 1882), Gustave Deloye (2 grands dessins, à l’aquarelle et au crayon gras et au pastel dont une scène de la bataille de Bazeilles durant la guerre de 1870), Théophile Gautier (portrait de jeune femme, au crayon), Henry Monnier (silhouette de jeune homme, à la plume, sur un feuillet de papier pelure contrecollé), Georges Rochegrosse (scène de salon, au lavis et aquarelle), Félix Ziem (1 caricature, à la plume), etc. Musiciens : 25 d’entre eux apposent une ou plusieurs lignes musicales : Léo Delibes, Louis Diemer, Théodore Dubois, Mme Gaveau-Sabatier, Luigi Lablache, Charles Lecoq, Jules Massenet, Pablo de Sarasate, etc. En outre, on peut encore relever les apports de l’acteur Mounet-Sully et de son frère Paul Mounet, de Paul Granier de Cassagnac, de Ferdinand de Lesseps, du chorégraphe Marius Petipa et du baron Taylor, du chirurgien Alfred Velpeau. Références : Auguste Préault, sculpteur romantique. Paris, R.M.N., 1997.