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Auction archive: Lot number 79

PROUST. DU CÔTÉ DE CHEZ SWANN. 1913. 1/5 EXEMPLAIRE SUR JAPON. REL. DE MERCIER

Estimate
€250,000 - €300,000
ca. US$335,464 - US$402,557
Price realised:
€336,000
ca. US$450,863
Auction archive: Lot number 79

PROUST. DU CÔTÉ DE CHEZ SWANN. 1913. 1/5 EXEMPLAIRE SUR JAPON. REL. DE MERCIER

Estimate
€250,000 - €300,000
ca. US$335,464 - US$402,557
Price realised:
€336,000
ca. US$450,863
Beschreibung:

Proust, Marcel À la recherche du temps perdu. Du côté de chez Swann. Paris, Bernard Grasset, 1914. ONE OF 5 COPIES ON JAPAN PAPER, PRESUMABLY THAT OF THE PUBLISHER, GASTON CALMETTE, TO WHOM THE WORK IS DEDICATED, IN A CONTEMPORARY BINDING. NO OTHER COPY HAS APPEARED ON THE MARKET SINCE 1953. In-8, 185 x 121 mm. Reliure signée de G. Mercier et de E. et A. Maylander pour la dorure, (1919). Plein maroquin noir, décoré sur les plats d'une rosace à six lobes à l’or et au palladium, dos à nerfs orné d'un motif semblable, doublures de maroquin vert encadrées de filets à l’or et au palladium arqués aux coins, tranches dorées sur témoins, couvertures jaunes imprimées en noir et dos conservés. Étui. Édition originale. Un des 5 exemplaires de tête sur Japon impérial, portant le n° 2, avant 12 exemplaires sur Hollande Van Gelder. Pièces jointes : 1 Lettre autographe signée de Marcel Proust à un ami. Sans lieu ni date [début 1913], 4 pp. in-8 carré, 180 x 131 mm, sur vergé impérial. Destinaire non identifié (Il s’agit peut-être de Gaston Calmette, qui avait recommandé Proust à l’éditeur Ollendorff sans succès).Lettre où Proust avoue qu'après avoir essuyé le refus de plusieurs éditeurs, il s'est résolu à publier son livre à compte d'auteur : « (...) J'ai eu tellement d'ennuis avec mon livre dont aucun éditeur ne voulait (ceci entre nous) (...) » La lettre, non datée, est contemporaine de la signature du contrat d'édition : « ... Maintenant je n'ai plus de scrupules : je fais le livre à mes frais chez Grasset. » Cette lettre ne figure pas dans la Correspondance de Marcel Proust éditée par Philip Kolb. 2. Deux lettres signées de Bernard Grasset à Marcel Proust pour l'édition du livre. Lettres dactylographiées sur feuillets in-4, à en-tête de Bernard Grasset, éditeur (imprimé en vert et noir) ; dactylographie violette sur papier Wellington. Datées de Paris, les 5 mars et 11 juin 1913. 3 pages in-4 (210 x 270 mm) au total : la première lettre, la plus importante, comporte deux pleines pages dactylographiées, avec deux petites corrections autographes et la signature de l'éditeur à l'encre noire. Nom et adresse du destinataire « Monsieur Marcel Proust / 102 Bd Haussmann ». - La lettre datée du 5 mars 1913 est la toute première lettre de Grasset concernant le projet de publication de À la recherche du temps perdu. L’éditeur répond à une lettre envoyée le 24 février 1913 par Marcel Proust qui exposait ses conditions en vue de cette publication « à compte d'auteur ». Bernard Grasset se montre particulièrement aimable ; contrairement à tous les autres éditeurs pressentis, il semble avoir eu l’intuition de tenir là une œuvre de grande valeur. « Je ne saurais vous dire combien j'ai été touché du ton de votre lettre, et cette confiance cordiale que vous me marquez. Je puis d'ailleurs vous assurer que j'en serai digne, trop heureux de lancer un ouvrage de vous, et de m'y consacrer. (…) Votre manuscrit contient une matière formidable (…) J'estime qu'avec la justification des ouvrages dont vous me parlez, nous arriverons, en in-18 jésus, à 900 pages environ ; il faudrait donc compter pour l'établissement de cet ouvrage à 1.250 exemplaires, des frais trois fois supérieurs, environ à l'établissement de l'in-18 jésus normal de 300 pages, soit 3.750 frs. » Puis l'éditeur évoque les choix à faire sur le prix de vente et le tirage afin que l’auteur puisse tirer quelques bénéfices de l’opération dès le premier tirage : « Si nous vendons ce livre 3,50 ; il n'est pas possible que vous vous y retrouviez au point de vue pécuniaire, si nous n'effectuons pas un très gros tirage ; d'autre part j'estime qu'il serait imprudent de compter pour le moment, sur le grand public, avec un livre de cet ordre. En conséquence, je me demande, si le seul moyen de faire un traité qui se tienne, c'est-à-dire qui vous ménage des bénéfices au cas de succès, ne serait pas d'établir un ouvrage dans un format in-octavo (...) et de vendre ce livre 10 frs. Je pourrais alors vous donner comme

Auction archive: Lot number 79
Auction:
Datum:
27 Jun 2007
Auction house:
Sotheby's
Paris
Beschreibung:

Proust, Marcel À la recherche du temps perdu. Du côté de chez Swann. Paris, Bernard Grasset, 1914. ONE OF 5 COPIES ON JAPAN PAPER, PRESUMABLY THAT OF THE PUBLISHER, GASTON CALMETTE, TO WHOM THE WORK IS DEDICATED, IN A CONTEMPORARY BINDING. NO OTHER COPY HAS APPEARED ON THE MARKET SINCE 1953. In-8, 185 x 121 mm. Reliure signée de G. Mercier et de E. et A. Maylander pour la dorure, (1919). Plein maroquin noir, décoré sur les plats d'une rosace à six lobes à l’or et au palladium, dos à nerfs orné d'un motif semblable, doublures de maroquin vert encadrées de filets à l’or et au palladium arqués aux coins, tranches dorées sur témoins, couvertures jaunes imprimées en noir et dos conservés. Étui. Édition originale. Un des 5 exemplaires de tête sur Japon impérial, portant le n° 2, avant 12 exemplaires sur Hollande Van Gelder. Pièces jointes : 1 Lettre autographe signée de Marcel Proust à un ami. Sans lieu ni date [début 1913], 4 pp. in-8 carré, 180 x 131 mm, sur vergé impérial. Destinaire non identifié (Il s’agit peut-être de Gaston Calmette, qui avait recommandé Proust à l’éditeur Ollendorff sans succès).Lettre où Proust avoue qu'après avoir essuyé le refus de plusieurs éditeurs, il s'est résolu à publier son livre à compte d'auteur : « (...) J'ai eu tellement d'ennuis avec mon livre dont aucun éditeur ne voulait (ceci entre nous) (...) » La lettre, non datée, est contemporaine de la signature du contrat d'édition : « ... Maintenant je n'ai plus de scrupules : je fais le livre à mes frais chez Grasset. » Cette lettre ne figure pas dans la Correspondance de Marcel Proust éditée par Philip Kolb. 2. Deux lettres signées de Bernard Grasset à Marcel Proust pour l'édition du livre. Lettres dactylographiées sur feuillets in-4, à en-tête de Bernard Grasset, éditeur (imprimé en vert et noir) ; dactylographie violette sur papier Wellington. Datées de Paris, les 5 mars et 11 juin 1913. 3 pages in-4 (210 x 270 mm) au total : la première lettre, la plus importante, comporte deux pleines pages dactylographiées, avec deux petites corrections autographes et la signature de l'éditeur à l'encre noire. Nom et adresse du destinataire « Monsieur Marcel Proust / 102 Bd Haussmann ». - La lettre datée du 5 mars 1913 est la toute première lettre de Grasset concernant le projet de publication de À la recherche du temps perdu. L’éditeur répond à une lettre envoyée le 24 février 1913 par Marcel Proust qui exposait ses conditions en vue de cette publication « à compte d'auteur ». Bernard Grasset se montre particulièrement aimable ; contrairement à tous les autres éditeurs pressentis, il semble avoir eu l’intuition de tenir là une œuvre de grande valeur. « Je ne saurais vous dire combien j'ai été touché du ton de votre lettre, et cette confiance cordiale que vous me marquez. Je puis d'ailleurs vous assurer que j'en serai digne, trop heureux de lancer un ouvrage de vous, et de m'y consacrer. (…) Votre manuscrit contient une matière formidable (…) J'estime qu'avec la justification des ouvrages dont vous me parlez, nous arriverons, en in-18 jésus, à 900 pages environ ; il faudrait donc compter pour l'établissement de cet ouvrage à 1.250 exemplaires, des frais trois fois supérieurs, environ à l'établissement de l'in-18 jésus normal de 300 pages, soit 3.750 frs. » Puis l'éditeur évoque les choix à faire sur le prix de vente et le tirage afin que l’auteur puisse tirer quelques bénéfices de l’opération dès le premier tirage : « Si nous vendons ce livre 3,50 ; il n'est pas possible que vous vous y retrouviez au point de vue pécuniaire, si nous n'effectuons pas un très gros tirage ; d'autre part j'estime qu'il serait imprudent de compter pour le moment, sur le grand public, avec un livre de cet ordre. En conséquence, je me demande, si le seul moyen de faire un traité qui se tienne, c'est-à-dire qui vous ménage des bénéfices au cas de succès, ne serait pas d'établir un ouvrage dans un format in-octavo (...) et de vendre ce livre 10 frs. Je pourrais alors vous donner comme

Auction archive: Lot number 79
Auction:
Datum:
27 Jun 2007
Auction house:
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Paris
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