Trains aux abords de la gare Saint Lazare, vers 1900 Toile d'origine 46 x 38 cm Signé en bas à droite Raoul Dufy Porte au dos sur le chassis une étiquette ovale 1166 et une autre étiquette c 150 Provenance: Vente anonyme, Hôtel Drouot, Paris, 30 Octobre 1961, n°46 Bibliographie: M. Laffaille, Raoul Dufy catalogue raisonné de l'oeuvre peint, Tome I, Genève, 1972, n°67 reproduit p.65 CR Le sujet de la gare, thème éminemment moderne a inspiré au tournant du siècle autant de peintres que d'écrivains, ne serait ce que Zola qui en 1893 dans « la bête humaine » défend cette esthétique de la gare « ...cette tranchée large trouant le quartier de l'Europe... » ou Marcel Proust pour qui « ...ces grands ateliers vitrés comme celui de Saint-Lazare .... » (A la recherche du temps perdu) évoque une modernité parisienne où technique et génie ferroviaire sont élevés aux rangs des Beaux-Arts. Raoul Dufy a vu les tableaux de Turner, peints en 1844, représentant les gares et leur ambiance envahie de vapeur et de bruit, signe avant coureur de la modernité du siècle. Comme Claude Monet et Gustave Caillebotte qui eux quelques 20 ans auparavant ont habité et peint dans des ateliers aux abords de la gare Saint Lazare, Raoul Dufy se prend d'amour pour cette gare, celle qui mène sur les bords de Seine à Argenteuil, patrie d'élection des peintres, mais aussi port de départ pour la Normandie, les plages et les champs de courses de Deauville.
Trains aux abords de la gare Saint Lazare, vers 1900 Toile d'origine 46 x 38 cm Signé en bas à droite Raoul Dufy Porte au dos sur le chassis une étiquette ovale 1166 et une autre étiquette c 150 Provenance: Vente anonyme, Hôtel Drouot, Paris, 30 Octobre 1961, n°46 Bibliographie: M. Laffaille, Raoul Dufy catalogue raisonné de l'oeuvre peint, Tome I, Genève, 1972, n°67 reproduit p.65 CR Le sujet de la gare, thème éminemment moderne a inspiré au tournant du siècle autant de peintres que d'écrivains, ne serait ce que Zola qui en 1893 dans « la bête humaine » défend cette esthétique de la gare « ...cette tranchée large trouant le quartier de l'Europe... » ou Marcel Proust pour qui « ...ces grands ateliers vitrés comme celui de Saint-Lazare .... » (A la recherche du temps perdu) évoque une modernité parisienne où technique et génie ferroviaire sont élevés aux rangs des Beaux-Arts. Raoul Dufy a vu les tableaux de Turner, peints en 1844, représentant les gares et leur ambiance envahie de vapeur et de bruit, signe avant coureur de la modernité du siècle. Comme Claude Monet et Gustave Caillebotte qui eux quelques 20 ans auparavant ont habité et peint dans des ateliers aux abords de la gare Saint Lazare, Raoul Dufy se prend d'amour pour cette gare, celle qui mène sur les bords de Seine à Argenteuil, patrie d'élection des peintres, mais aussi port de départ pour la Normandie, les plages et les champs de courses de Deauville.
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