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Auction archive: Lot number 165

Rare coupe ovale en porphyre d'Egypte

Estimate
€20,000 - €30,000
ca. US$25,802 - US$38,704
Price realised:
€59,925
ca. US$77,311
Auction archive: Lot number 165

Rare coupe ovale en porphyre d'Egypte

Estimate
€20,000 - €30,000
ca. US$25,802 - US$38,704
Price realised:
€59,925
ca. US$77,311
Beschreibung:

Rare coupe ovale en porphyre d'Egypte sculpté. Le col orné d'une légère doucine, la vasque à larges godrons. Base à piédouche sur un contre-socle quadrangulaire. Rome, fin du XVIIème siècle. Belle monture de bronze finement ciselé et doré présentant des cygnes aux ailes déployées reposant sur des draperies stylisées et festonnées. Les côtés à cannelures à fonds amatis. L'ensemble soutient des anneaux mobiles. Epoque Louis XVI. H: 39,5 - L: 51 - P: 32 cm Dès l'Antiquité le porphyre était particulièrement recherché pour sa couleur unique (le nom dérive de «pourpre » en grec ancien) et pour son exceptionnelle dureté. Sculpter des éléments d'architecture, des colonnes et des vases dans ce matériau était considéré comme une véritable prouesse, témoignage de la virtuosité des artisans lapidaires antiques. Les Romains importèrent de grandes quantités de blocs de porphyre égyptien afin d'orner leurs édifices architecturaux; ainsi, sa couleur pourpre, symbole suprême du pouvoir, trouva logiquement sa signification dans la Rome des Césars. A la Renaissance italienne, la redécouverte de la Rome antique entraîna un regain d'intérêt pour ce matériau qui perdura tout au long des siècles suivants; c'est ainsi que quelques collectionneurs tels les Médicis à Florence, Louis XIV et le cardinal de Richelieu constituèrent d'importantes collections de vases et d'objets sculptés en porphyre. Sous le règne de Louis XV les porcelaines ornées de bronze doré dominaient la production des vases montés; en effet, rares sont les vases en marbres ou pierres dures montés au cours de cette période. Puis, dans la seconde moitié du XVIIIe siècle, le Néoclassicisme du règne de Louis XVI entraîna un nouvel engouement pour les vases en marbre dont les montures étaient confiées à quelques bronziers de la capitale. De cette époque furent créés en France quelques-uns des plus grands chefs-d'oeuvre de l'art européen. Le vase que nous présentons fut réalisé dans ce contexte. Il est formé d'une coupe en porphyre profilée à panse godronnée qui repose sur un piédouche et une base quadrangulaire; l'ensemble, d'un poli parfait, a certainement été réalisé à Rome à la fin du XVIIe siècle; en effet, sa composition est relativement proche d'un vase dessiné par l'abbé Benedetti illustré dans le catalogue de l'exposition Porphyre, La pierre pourpre des Ptolémées aux Bonaparte, Musée du Louvre, 2004, p.138. Puis, acquis certainement par un amateur français, cette navette ou nef a été agrémenté d'une élégante monture de bronze finement ciselé et doré composée de cygnes sur des motifs à anneaux mobiles tenant lieu d'anses. Ce décor zoomorphe particulier est peu commun dans les arts décoratifs parisiens du temps et s'inspire des représentations de l'enlèvement de Léda par Zeus sous l'apparence d'un cygne qui fut un motif fréquent dans l'art romain antique redécouvert à partir du milieu du XVIIIe siècle lors des fouilles des anciennes cités romaines de Pompéi et d'Herculanum dans la région napolitaine. Immédiatement diffusés par la gravure, ces vestiges eurent une portée exceptionnelle dans le renouveau des arts européens du temps et quelques ornemanistes parisiens surent créer un nouvel esprit inspiré de l'Antique particulièrement Jean-François-Forty qui réalisa un projet de vase à figures de cygnes dans le même goût (voir P. Gélis-Didot, L'oeuvre de Jean-François-Forty, dessinateur et graveur, Paris, 1er cahier, planche 3). Relevons également que le cygne deviendra un élément décoratif majeur sous l'Empire (voir le catalogue de l'exposition L'aigle et le papillon, Musée des arts décoratifs, 2007). Enfin, soulignons que quelques vases offrant une forme similaire associée à ces mêmes figures de cygnes aux ailes déployées reposant sur un motif en lambrequin stylisé enserrant des anneaux, sont connus, citons notamment: un premier modèle en marbre, supporté par quatre pattes de lion en bronze ciselé et doré et reposant sur une plinthe en granit, qui a été proposé aux enchères chez Christ

Auction archive: Lot number 165
Auction:
Datum:
23 Sep 2014
Auction house:
Aguttes
bis avenue Charles de Gaulle 164
92200 Neuilly sur Seine
France
+33 (0)1 47455555
+33 (0)1 47455431
Beschreibung:

Rare coupe ovale en porphyre d'Egypte sculpté. Le col orné d'une légère doucine, la vasque à larges godrons. Base à piédouche sur un contre-socle quadrangulaire. Rome, fin du XVIIème siècle. Belle monture de bronze finement ciselé et doré présentant des cygnes aux ailes déployées reposant sur des draperies stylisées et festonnées. Les côtés à cannelures à fonds amatis. L'ensemble soutient des anneaux mobiles. Epoque Louis XVI. H: 39,5 - L: 51 - P: 32 cm Dès l'Antiquité le porphyre était particulièrement recherché pour sa couleur unique (le nom dérive de «pourpre » en grec ancien) et pour son exceptionnelle dureté. Sculpter des éléments d'architecture, des colonnes et des vases dans ce matériau était considéré comme une véritable prouesse, témoignage de la virtuosité des artisans lapidaires antiques. Les Romains importèrent de grandes quantités de blocs de porphyre égyptien afin d'orner leurs édifices architecturaux; ainsi, sa couleur pourpre, symbole suprême du pouvoir, trouva logiquement sa signification dans la Rome des Césars. A la Renaissance italienne, la redécouverte de la Rome antique entraîna un regain d'intérêt pour ce matériau qui perdura tout au long des siècles suivants; c'est ainsi que quelques collectionneurs tels les Médicis à Florence, Louis XIV et le cardinal de Richelieu constituèrent d'importantes collections de vases et d'objets sculptés en porphyre. Sous le règne de Louis XV les porcelaines ornées de bronze doré dominaient la production des vases montés; en effet, rares sont les vases en marbres ou pierres dures montés au cours de cette période. Puis, dans la seconde moitié du XVIIIe siècle, le Néoclassicisme du règne de Louis XVI entraîna un nouvel engouement pour les vases en marbre dont les montures étaient confiées à quelques bronziers de la capitale. De cette époque furent créés en France quelques-uns des plus grands chefs-d'oeuvre de l'art européen. Le vase que nous présentons fut réalisé dans ce contexte. Il est formé d'une coupe en porphyre profilée à panse godronnée qui repose sur un piédouche et une base quadrangulaire; l'ensemble, d'un poli parfait, a certainement été réalisé à Rome à la fin du XVIIe siècle; en effet, sa composition est relativement proche d'un vase dessiné par l'abbé Benedetti illustré dans le catalogue de l'exposition Porphyre, La pierre pourpre des Ptolémées aux Bonaparte, Musée du Louvre, 2004, p.138. Puis, acquis certainement par un amateur français, cette navette ou nef a été agrémenté d'une élégante monture de bronze finement ciselé et doré composée de cygnes sur des motifs à anneaux mobiles tenant lieu d'anses. Ce décor zoomorphe particulier est peu commun dans les arts décoratifs parisiens du temps et s'inspire des représentations de l'enlèvement de Léda par Zeus sous l'apparence d'un cygne qui fut un motif fréquent dans l'art romain antique redécouvert à partir du milieu du XVIIIe siècle lors des fouilles des anciennes cités romaines de Pompéi et d'Herculanum dans la région napolitaine. Immédiatement diffusés par la gravure, ces vestiges eurent une portée exceptionnelle dans le renouveau des arts européens du temps et quelques ornemanistes parisiens surent créer un nouvel esprit inspiré de l'Antique particulièrement Jean-François-Forty qui réalisa un projet de vase à figures de cygnes dans le même goût (voir P. Gélis-Didot, L'oeuvre de Jean-François-Forty, dessinateur et graveur, Paris, 1er cahier, planche 3). Relevons également que le cygne deviendra un élément décoratif majeur sous l'Empire (voir le catalogue de l'exposition L'aigle et le papillon, Musée des arts décoratifs, 2007). Enfin, soulignons que quelques vases offrant une forme similaire associée à ces mêmes figures de cygnes aux ailes déployées reposant sur un motif en lambrequin stylisé enserrant des anneaux, sont connus, citons notamment: un premier modèle en marbre, supporté par quatre pattes de lion en bronze ciselé et doré et reposant sur une plinthe en granit, qui a été proposé aux enchères chez Christ

Auction archive: Lot number 165
Auction:
Datum:
23 Sep 2014
Auction house:
Aguttes
bis avenue Charles de Gaulle 164
92200 Neuilly sur Seine
France
+33 (0)1 47455555
+33 (0)1 47455431
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