Rare grand écritoire en noyer à décor marqueté ou incrusté d'os, partiellement gravé et teinté, présentant au centre en plein des armoiries (possiblement regravées) surmontées d'une couronne comtale, composées de deux lions héraldiques entourant un écu surmonté d'un heaume reposant sur un entablement à bandeau, marqué: « respice finem ». Le tout est surmonté d'une couronne comtale, encadré de larges rinceaux feuillagés dans des baguettes à cordage stylisé et guirlande de fleurs. L'écritoire est marqueté sur toutes ses faces; il ouvre par un grand abattant dissimulant un intérieur peint d'une scène animée de personnages dans des perspectives lacustres à cadre doré. L'intérieur dissimulant six tiroirs. A la partie inférieure un large casier dissimulant trois compartiments, l'abattant est également peint d'une scène pastorale. Vers 1700 Restaurations H: 17 - L: 66 - P: 67 cm Aux XVIIe et XVIIIe siècles, en Europe, plus particulièrement en France, le terme « écritoire » correspondait à ce que nous nommons de nos jours un encrier, type d'objets précieux associant souvent les matériaux les plus rares: maroquin, porcelaine orientale, cristal, tôle, laque...à des montures en métal doré spécialement réalisées par les artisans de l'époque. Excepté son superbe décor marqueté ou incrusté d'os, le modèle que nous proposons présente, lui, une composition originale composée d'un abattant légèrement incliné, ce qui lui permet de prendre le nom de coffret-écritoire. Au centre de l'abattant, il présente des armoiries sous couronne comtale non identifiées, mais très certainement flamandes, ainsi qu'une devise: « Respice Finem », devise employée par quelques familles européennes du temps, particulièrement par certains membres de la famille bruxelloise Vander Noot, notamment par Philippe Erard Vander Noot (1638-1730), évêque de Gand de 1694 à 1730 et vicaire général du diocèse de Malines, ainsi que par son neveu Maximilien-Antoine Vander Noot, évêque de Gand de 1742 à 1770. Enfin, soulignons que sa composition à abattant incliné se retrouve notamment sur un premier modèle, certainement de fabrication orientale, proposé aux enchères à Paris, Me Libert, le 21 mars 1997, lot 179; ainsi que sur un second écritoire, cette fois en marqueterie de métal dite « Boulle », vendu chez Sotheby's, à Paris, le 14 avril 2010, lot 41.
Rare grand écritoire en noyer à décor marqueté ou incrusté d'os, partiellement gravé et teinté, présentant au centre en plein des armoiries (possiblement regravées) surmontées d'une couronne comtale, composées de deux lions héraldiques entourant un écu surmonté d'un heaume reposant sur un entablement à bandeau, marqué: « respice finem ». Le tout est surmonté d'une couronne comtale, encadré de larges rinceaux feuillagés dans des baguettes à cordage stylisé et guirlande de fleurs. L'écritoire est marqueté sur toutes ses faces; il ouvre par un grand abattant dissimulant un intérieur peint d'une scène animée de personnages dans des perspectives lacustres à cadre doré. L'intérieur dissimulant six tiroirs. A la partie inférieure un large casier dissimulant trois compartiments, l'abattant est également peint d'une scène pastorale. Vers 1700 Restaurations H: 17 - L: 66 - P: 67 cm Aux XVIIe et XVIIIe siècles, en Europe, plus particulièrement en France, le terme « écritoire » correspondait à ce que nous nommons de nos jours un encrier, type d'objets précieux associant souvent les matériaux les plus rares: maroquin, porcelaine orientale, cristal, tôle, laque...à des montures en métal doré spécialement réalisées par les artisans de l'époque. Excepté son superbe décor marqueté ou incrusté d'os, le modèle que nous proposons présente, lui, une composition originale composée d'un abattant légèrement incliné, ce qui lui permet de prendre le nom de coffret-écritoire. Au centre de l'abattant, il présente des armoiries sous couronne comtale non identifiées, mais très certainement flamandes, ainsi qu'une devise: « Respice Finem », devise employée par quelques familles européennes du temps, particulièrement par certains membres de la famille bruxelloise Vander Noot, notamment par Philippe Erard Vander Noot (1638-1730), évêque de Gand de 1694 à 1730 et vicaire général du diocèse de Malines, ainsi que par son neveu Maximilien-Antoine Vander Noot, évêque de Gand de 1742 à 1770. Enfin, soulignons que sa composition à abattant incliné se retrouve notamment sur un premier modèle, certainement de fabrication orientale, proposé aux enchères à Paris, Me Libert, le 21 mars 1997, lot 179; ainsi que sur un second écritoire, cette fois en marqueterie de métal dite « Boulle », vendu chez Sotheby's, à Paris, le 14 avril 2010, lot 41.
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