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Auction archive: Lot number 278

Rare guéridon bas, en bronze ciselé et

Estimate
€18,000 - €20,000
ca. US$23,012 - US$25,569
Price realised:
n. a.
Auction archive: Lot number 278

Rare guéridon bas, en bronze ciselé et

Estimate
€18,000 - €20,000
ca. US$23,012 - US$25,569
Price realised:
n. a.
Beschreibung:

Rare guéridon bas, en bronze ciselé et doré. La ceinture soulignée d'une frise de feuilles de lierre. Fût balustre à palmettes et noeuds de ruban, reposant sur un piétement tripode à feuilles d'acanthe et rosaces. Attribué à THOMIRE. Epoque Empire. Plateau de marbre brèche beige. Haut. : 66 cm - Diam. : 65 cm La masculinité de la composition peut caractériser en partie le modèle du guéridon présenté. Son Piétement est en bronze finement ciselé et doré ce qui illustre le très net engouement à partir de l'époque impériale pour les meubles entièrement dans ce matériau. Ce qui était en bois doré sous l'Ancien Régime est désormais transcrit en bronze doré, signe évident d'une période de fort développement technologique. Plusieurs autres guéridons dans le même esprit sont répertoriés ; citons particulièrement un exemplaire passé en vente chez Christie's, à Paris, le 24 juin 2003, lot 22 ; un second vendu chez Sotheby's, à Londres, le 29 novembre 1985, lot 157, ainsi qu'une paire présentée par Me Binoche, le 6 novembre 1991, lot 68. Dans le domaine des bronzes dorés du premier quart du XIXe siècle, il est un fondeur qui s'illustra particulièrement, aussi bien par ses propres réalisations, que par celles des fondeurs dont il racheta les fonds de commerce au cours de cette période : Pierre-Philippe-Thomire. C'est à ce dernier que le guéridon présenté est attribué. Pierre-Philippe-Thomire (1751-1843) est le plus important bronzier du premier quart du XIXe siècle. Il avait débuté en tant que ciseleur chez Pierre Gouthière probablement au début des années 1770, puis établit son propre atelier vers 1776. Moins d'une dizaine d'années plus tard il travaille notamment à d'importantes commandes pour la manufacture de Sèvres. Après la période révolutionnaire, il rachète le fonds de commerce de son confrère Martin-Eloi Lignereux développant ainsi fortement son activité. L'on estime que vers 1805-1815, son atelier comprenait entre 600 et 700 artisans, chiffre énorme pour l'époque (Niclausse, Thomire, fondeur-ciseleur (1751-1843), Paris, 1947). Au cours de cette même période, il fournit massivement les palais impériaux en bronzes d'ameublement de toutes sortes : flambeaux, candélabres, pendules, guéridons, consoles, pièces de surtout de table...Sous la Restauration il continue de travailler pour les autorités en place, puis se retire des affaires en 1823.

Auction archive: Lot number 278
Auction:
Datum:
15 Feb 2009
Auction house:
Mercier & Cie
rue des jardins 14
59000 Lille
France
+ 33 (0)3 20122424
Beschreibung:

Rare guéridon bas, en bronze ciselé et doré. La ceinture soulignée d'une frise de feuilles de lierre. Fût balustre à palmettes et noeuds de ruban, reposant sur un piétement tripode à feuilles d'acanthe et rosaces. Attribué à THOMIRE. Epoque Empire. Plateau de marbre brèche beige. Haut. : 66 cm - Diam. : 65 cm La masculinité de la composition peut caractériser en partie le modèle du guéridon présenté. Son Piétement est en bronze finement ciselé et doré ce qui illustre le très net engouement à partir de l'époque impériale pour les meubles entièrement dans ce matériau. Ce qui était en bois doré sous l'Ancien Régime est désormais transcrit en bronze doré, signe évident d'une période de fort développement technologique. Plusieurs autres guéridons dans le même esprit sont répertoriés ; citons particulièrement un exemplaire passé en vente chez Christie's, à Paris, le 24 juin 2003, lot 22 ; un second vendu chez Sotheby's, à Londres, le 29 novembre 1985, lot 157, ainsi qu'une paire présentée par Me Binoche, le 6 novembre 1991, lot 68. Dans le domaine des bronzes dorés du premier quart du XIXe siècle, il est un fondeur qui s'illustra particulièrement, aussi bien par ses propres réalisations, que par celles des fondeurs dont il racheta les fonds de commerce au cours de cette période : Pierre-Philippe-Thomire. C'est à ce dernier que le guéridon présenté est attribué. Pierre-Philippe-Thomire (1751-1843) est le plus important bronzier du premier quart du XIXe siècle. Il avait débuté en tant que ciseleur chez Pierre Gouthière probablement au début des années 1770, puis établit son propre atelier vers 1776. Moins d'une dizaine d'années plus tard il travaille notamment à d'importantes commandes pour la manufacture de Sèvres. Après la période révolutionnaire, il rachète le fonds de commerce de son confrère Martin-Eloi Lignereux développant ainsi fortement son activité. L'on estime que vers 1805-1815, son atelier comprenait entre 600 et 700 artisans, chiffre énorme pour l'époque (Niclausse, Thomire, fondeur-ciseleur (1751-1843), Paris, 1947). Au cours de cette même période, il fournit massivement les palais impériaux en bronzes d'ameublement de toutes sortes : flambeaux, candélabres, pendules, guéridons, consoles, pièces de surtout de table...Sous la Restauration il continue de travailler pour les autorités en place, puis se retire des affaires en 1823.

Auction archive: Lot number 278
Auction:
Datum:
15 Feb 2009
Auction house:
Mercier & Cie
rue des jardins 14
59000 Lille
France
+ 33 (0)3 20122424
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