Beschreibung:

Rare mobilier de salon comprenant une bergère et une suite de quatre fauteuils en acajou et placage d’acajou, le dossier cintré sculpté de volutes, les accotoirs supportés par des victoires ailées, la ceinture droite repose sur des pieds arqués dits «étrusques». Estampillés Jacob Frères rue Meslée. On y joint un canapé, les montants du dossier formés de colonnes ornées de bronze ciselé de feuilles d’eau à la partie supérieure et reposant sur une plinthe les accotoirs identiques à ceux des fauteuils. Attribué à Jacob Frères rue Meslée. Bergère : Ht: 97 cm, L: 67cm, P: 50cm Fauteuil : Ht: 92 cm, L: 64cm, P: 40cm Canapé: Ht: 70cm, L: 128cm, P: 65cm Epoque Consulat (restaurations) Une étiquette manuscrite à l’encre M Bonvalet , chambre à coucher sur une chaise. S’agit-il de Guillaume-Claude Bonvallet, reçu maître le 8 juillet 1765, qui épouse la fille de l’ébéniste G. Georges Muth en août 1787 et habite 189 rue d’Argenteuil puis au n° 266 en 1801 puis meurt la même année à Paris ? Bibliographie : - Mobilier Français Consulat-Empire, Jean-Pierre Samoyault Paris 2009, Gourcuff Ed.p69, fig. 124 - Les Ébénistes parisiens de 1795 à 1830. Leurs oeuvres et leurs marques, Denise Ledoux-Lebard, Denise Ledoux-Lebard, 1989, L’Amateur Ed, p. 94 , un fauteuil de Malmaison reproduit p.293. Ce mobilier est à mettre en rapport avec deux aquarelles d’Auguste Garneray (1785-1824) représentant le Salon de musique (1).l’une présente au premier plan un gros fauteuil de bois sculpté et doré sur lequel est assise Joséphine(2) quant à la seconde aquarelle conservée au château de Malmaison elle montre exactement la même ordonnance des meubles et des tableaux, seul le gros fauteuil est vide.. Deux canapés(3) quatre fauteuils deux tabourets en X ont seuls repris leur place à la Malmaison. L’inventaire après décès de l’impératrice Joséphine à Malmaison (4) dressé le 29 mai 1814 décrit dans le Salon de musique, pièce située au rez-de-chaussée entre la Grande galerie et la Chapelle ayant son entrée par le Salon de musique : sous le numéro 441 « quatre canapés garnis de leurs coussins et carreaux, quatre fauteuils et deux X, le tout en bois d’acajou couverts de draps couleur souci avec galons noirs ». Cette pièce est garnie sous le même numéro d’ « un grand guéridon en bois plaqué et acier incrusté, une petite armoire à deux volets en bois d’acajou avec dessus de marbre granit et garnie de deux tablettes en chêne, prisés ensemble six cents francs ci......600 ». L’ensemble est complété sous le numéro 442 « Item douze parties de rideaux de portes et croisées en mousseline unie brodée, huit autres rideaux de croisée en mousseline unie garnies d’éffilé, huit draperies en drap couleur souci, trois lampes à six lumières chacune en bronze et cuivre doré d’or moulu, quatre demi- lustres à six lumières chacun en cristal anglais et cuivre doré d’or moulu, six petits bras à deux lumières chacun en cuivre doré d’or moulu, deux autres petits bras à deux lumières en bronze, prisés le tout ensemble dix sept cents francs ci......1700 ». Dans son Journal l’architecte Fontaine précise que cette pièce d’abord appelée petite galerie est faite et placée en dix jours par Jacob et Moench (5) le 22 mars 1800 (1er Germinal An VIII) (6). La disposition générale du salon est quasi la même que celle de la bibliothèque à l’exception du plafond Les sièges sont estampillés des frères Jacob et marqués du chiffre couronné de Joséphine apposé au fer rouge. échus par héritage au prince Eugène ils sont vendus aux enchères à Malmaison en 1829(7 - 8) Ces sièges sont à rapprocher : - de ceux livrés, le 25 juillet 1805 par Jacob-Desmalter, le modèle connaissant un certain succès, pour la chambre à coucher de Madame au Petit Trianon « deux fauteuils en acajou, dossier cintré, le milieu du dossier pour être garni ainsi que le siège, le haut orné de moulures formant enroulement sur les côtés , accotoirs débillardés et portés par l’aile de la figure qui forme console, la figure isolée et sculptée de rond