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Auction archive: Lot number 25

Rare paire de grands vases fuseau à

Estimate
€80,000 - €120,000
ca. US$89,696 - US$134,545
Price realised:
€201,000
ca. US$225,363
Auction archive: Lot number 25

Rare paire de grands vases fuseau à

Estimate
€80,000 - €120,000
ca. US$89,696 - US$134,545
Price realised:
€201,000
ca. US$225,363
Beschreibung:

Rare paire de grands vases fuseau à bandeau en porcelaine de Paris de la manufacture de Dihl et Guérhard d'époque Empire, peints et signés par Swebach et datés 1807 à décor polychrome sur les bandeaux sur l'un d'une chasse à courre au cerf et sur l'autre d'une course de chevaux, la partie supérieure, inférieure et le piédouche à fond écaille à décor en or de guirlandes de fruits, torches, couronnes, coupes, cornes d'abondance, trophées et dauphins, les trois parties réunies par des bandes en bronze doré traitées en bas-relief: têtes de chiens, cerfs et sangliers, masques et trophées de chasse; (un bandeau restauré, quelques usures d'or) Haut. 128 cm, larg. 47 cm Height 50 in; width 18½ in (2) BIBLIOGRAPHIE Régine de Plinval de Guillebon, «La manufacture de porcelaine de Guérhard et Dihl dite du duc d'Angoulême», The French Porcelain Society, Londres, IV, 1988 A pair of gilt-bronze mounted Paris porcelain vases signed by Swebach and dated 1807, Empire, Dihl et Guérhard manufacture La manufacture de porcelaine de Dihl et Guérhard est l’une des rares manufactures parisiennes nées sous l’ancien régime à avoir survécu à la révolution française et rencontré un grand succès au début du XIXe siècle. Les raisons de ces persistance et succès sont multiples mais tiennent en grande partie aux caractères et qualités de ses propriétaires. Christophe Dihl, sculpteur s’associe le 25 février 1781 à Antoine Guérhard, bourgeois de Paris et sa femme Louis-Madeleine Croizé pour établir une manufacture de porcelaine rue de Bondy, l’un apportant son industrie, son talent, ses soins et une grande quantité de moules, les époux fournissant de leur côté 8.000 livres de fonds. Pour échapper aux interdictions formulées dans les privilèges de la manufacture de Sèvres, ils se placent sous la protection du très jeune duc d’Angoulême. En 1785, la manufacture emploie déjà 12 sculpteurs et 30 peintres et se dit accablée de commandes et vendre considérablement. En 1787, un contemporain estime que la manufacture de Dihl et Guérhard égale à quelque chose près celle de Sèvres. Cette même année, les associés apportent 432.000 livres et déplacent la manufacture dans l’hôtel Bergeret qu’ils achètent rue du Temple. Des visiteurs illustres s’y succèdent : la baronne d’Oberkirch accompagne en 1786 la duchesse de Bourbon et remarque des vases et des services magnifiques. Gouverneur Morris, représentant des Etats Unis à Paris, achète à partir de 1789 des porcelaines pour Georges Washington notant dans son journal : « nous trouvons que la porcelaine ici est plus élégante et meilleur marché que celle de Sèvres ». En l’an VI (1797-98), Dihl reçoit une récompense à l’exposition des produits de l’industrie pour y avoir présenté des tableaux peints sur porcelaine. Cette même année, Dilh épouse Mme Guérhard, veuve depuis 1793, en présence des meilleurs peintres de la manufacture : Sauvage, Le Guay et sa jeune épouse Marie Victoire Jaquotot C’est également en 1797 que Le Guay réalise le portrait de Christophe Dihl sur plaque de porcelaine, aujourd’hui conservé au musée de Sèvres où l’on aperçoit sur le bureau un vase fuseau à bandeau à fond écaille décoré d’une frise d’enfants en grisaille probablement par Piat-Joseph Sauvage (fig. 1). Les recherches de Dihl sur les couleurs, les variétés de fonds obtenus, imitant l’agate, le lapis, le jaspe, l’écaille, le vermeil ou le bronze patiné à l’antique, associées aux pinceaux de peintres talentueux, Le Guay ou Sauvage déjà évoqués mais également Drölling, Demarne ou Swebach permet à la manufacture d’être considérée à la fin du XVIIIe siècle et sous l’Empire comme l’une des premières en Europe. Dihl tente ainsi de hisser la porcelaine à un rang supérieur dans la hiérarchie des arts. Les commentaires du Salon de 1806 par Chaussard sont à ce propos instructifs: « Commençons par gémir de ce qu'un pinceau aussi brillant [celui de Demarne] soit obligé de se louer à des manufacturiers… Ainsi les manufacturiers absorbent et débauchent en quelq

Auction archive: Lot number 25
Auction:
Datum:
20 Sep 2016
Auction house:
LECLERE - Auction Houses
rue Vincent Courdouan 5
13006 Marseille
France
contact@leclere-mdv.com
+33 (0)4 9150 000
+33 (0)4 91673659
Beschreibung:

Rare paire de grands vases fuseau à bandeau en porcelaine de Paris de la manufacture de Dihl et Guérhard d'époque Empire, peints et signés par Swebach et datés 1807 à décor polychrome sur les bandeaux sur l'un d'une chasse à courre au cerf et sur l'autre d'une course de chevaux, la partie supérieure, inférieure et le piédouche à fond écaille à décor en or de guirlandes de fruits, torches, couronnes, coupes, cornes d'abondance, trophées et dauphins, les trois parties réunies par des bandes en bronze doré traitées en bas-relief: têtes de chiens, cerfs et sangliers, masques et trophées de chasse; (un bandeau restauré, quelques usures d'or) Haut. 128 cm, larg. 47 cm Height 50 in; width 18½ in (2) BIBLIOGRAPHIE Régine de Plinval de Guillebon, «La manufacture de porcelaine de Guérhard et Dihl dite du duc d'Angoulême», The French Porcelain Society, Londres, IV, 1988 A pair of gilt-bronze mounted Paris porcelain vases signed by Swebach and dated 1807, Empire, Dihl et Guérhard manufacture La manufacture de porcelaine de Dihl et Guérhard est l’une des rares manufactures parisiennes nées sous l’ancien régime à avoir survécu à la révolution française et rencontré un grand succès au début du XIXe siècle. Les raisons de ces persistance et succès sont multiples mais tiennent en grande partie aux caractères et qualités de ses propriétaires. Christophe Dihl, sculpteur s’associe le 25 février 1781 à Antoine Guérhard, bourgeois de Paris et sa femme Louis-Madeleine Croizé pour établir une manufacture de porcelaine rue de Bondy, l’un apportant son industrie, son talent, ses soins et une grande quantité de moules, les époux fournissant de leur côté 8.000 livres de fonds. Pour échapper aux interdictions formulées dans les privilèges de la manufacture de Sèvres, ils se placent sous la protection du très jeune duc d’Angoulême. En 1785, la manufacture emploie déjà 12 sculpteurs et 30 peintres et se dit accablée de commandes et vendre considérablement. En 1787, un contemporain estime que la manufacture de Dihl et Guérhard égale à quelque chose près celle de Sèvres. Cette même année, les associés apportent 432.000 livres et déplacent la manufacture dans l’hôtel Bergeret qu’ils achètent rue du Temple. Des visiteurs illustres s’y succèdent : la baronne d’Oberkirch accompagne en 1786 la duchesse de Bourbon et remarque des vases et des services magnifiques. Gouverneur Morris, représentant des Etats Unis à Paris, achète à partir de 1789 des porcelaines pour Georges Washington notant dans son journal : « nous trouvons que la porcelaine ici est plus élégante et meilleur marché que celle de Sèvres ». En l’an VI (1797-98), Dihl reçoit une récompense à l’exposition des produits de l’industrie pour y avoir présenté des tableaux peints sur porcelaine. Cette même année, Dilh épouse Mme Guérhard, veuve depuis 1793, en présence des meilleurs peintres de la manufacture : Sauvage, Le Guay et sa jeune épouse Marie Victoire Jaquotot C’est également en 1797 que Le Guay réalise le portrait de Christophe Dihl sur plaque de porcelaine, aujourd’hui conservé au musée de Sèvres où l’on aperçoit sur le bureau un vase fuseau à bandeau à fond écaille décoré d’une frise d’enfants en grisaille probablement par Piat-Joseph Sauvage (fig. 1). Les recherches de Dihl sur les couleurs, les variétés de fonds obtenus, imitant l’agate, le lapis, le jaspe, l’écaille, le vermeil ou le bronze patiné à l’antique, associées aux pinceaux de peintres talentueux, Le Guay ou Sauvage déjà évoqués mais également Drölling, Demarne ou Swebach permet à la manufacture d’être considérée à la fin du XVIIIe siècle et sous l’Empire comme l’une des premières en Europe. Dihl tente ainsi de hisser la porcelaine à un rang supérieur dans la hiérarchie des arts. Les commentaires du Salon de 1806 par Chaussard sont à ce propos instructifs: « Commençons par gémir de ce qu'un pinceau aussi brillant [celui de Demarne] soit obligé de se louer à des manufacturiers… Ainsi les manufacturiers absorbent et débauchent en quelq

Auction archive: Lot number 25
Auction:
Datum:
20 Sep 2016
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