Premium pages left without account:

Auction archive: Lot number 220

Rare pendule, le mouvement signé SOTIAU à

Estimate
€5,000 - €7,000
ca. US$6,724 - US$9,414
Price realised:
€8,500
ca. US$11,432
Auction archive: Lot number 220

Rare pendule, le mouvement signé SOTIAU à

Estimate
€5,000 - €7,000
ca. US$6,724 - US$9,414
Price realised:
€8,500
ca. US$11,432
Beschreibung:

Rare pendule, le mouvement signé SOTIAU à Paris. Elle est en bronze ciselé et doré. Le cadran souligné de chutes de feuilles de laurier ou de chêne rubanées. Il repose sur une base cylindrique plaquée d'ivoire à cannelures à asperges, guirlandes et rangs de perles. Sur les côtés, deux statuettes figurent des amours les bras tendus Base pleine ovale, plaquée d'ébène Attribuée à Pierre GOUTHIÈRE Epoque Louis XVI (légers éclats au cadran, mouvement rapporté, manque le verre de la lunette arrière) H : 33 - L : 21 cm Voir les reproductions Au XVIIIème siècle, un des tout premiers loisirs des souverains français et de leurs proches consistait à réaliser des objets précieux en ivoire tournés dont peu d'exemplaires nous sont parvenus. En effet, sous le règne de Louis XVI, un vase est inventorié dans la salle à manger intérieure du roi au château de Versailles, trois autres se trouvaient dans la première pièce des tours de son appartement ; au château de Bellevue, Mesdames Adélaïde et Victoire, possédaient toute une collection de ces objets précieux ; Marie-Antoinette conservait une garniture composée d'une pendule et d'une paire de vases présentant les chiffres du Roi et de la Reine, actuellement conservée au Musée de l'Ermitage (J. Zeck, La garniture de cheminée de Marie-Antoinette en ivoire tourné conservée à l'Ermitage, Bulletin de la Société d'Histoire de l'Art français, 1990, p.145-148). La monture de bronze doré de ces objets en ivoire ajouré était confiée, le plus souvent, aux meilleurs artisans de l'époque. La plupart des montures connues sont attribuées à Pierre Gouthière toutefois en mars 1785, Louis XVI fit verser 475 livres au bronzier Thomire et au bijoutier Massé « pour ouvrages faits à un vase d'ivoire et commandés par Voisin fils en mars 1786 ». De nos jours quelques exemplaires de cet art « royal » sont répertoriés ; citons particulièrement un vase brûle-parfum conservé au Musée du Louvre (illustré dans D. Alcouffe, A. Dion-Tenenbaum et G. Mabille, Les bronzes d'ameublement du Musée du Louvre, Dijon, 2004, p.154, catalogue n°77) ; une paire de vases à anses de satyres passée en vente chez Sotheby's, à Monaco, le 25 mai 1975, lot 68 ; une paire, cette fois à masques féminins, vendue chez Sotheby's, à New York, le 21 mai 1992, lot 56 ; ainsi qu'une pendule, mouvement de Lépine, conservée au Musée national du Château de Versailles. Enfin mentionnons, une pièce d'ornement particulièrement intéressante pour l'étude de la pendule présentée, puisqu'elle reprend une composition similaire : à colonne cannelée flanquée de deux figures qui attachent des guirlandes sur la partie haute (vente Christie's, Londres, le 12 décembre 2002, lot 133). Cet objet provenant de la collection Radix de Sainte Foy vendue à Paris le 22 avril 1782, peut être attribuée sans aucun doute à Pierre Gouthière En effet, deux pendules en marbre de composition identique, excepté les figures, sont connues, l'une porte la signature du bronzier (voir la vente Ader, Picard, Tajan, le 16 juin 1981, lot 16, et même maison de vente, le 21 juin 1989, lot 100). Ainsi cela permet de définir un groupe de pendules et d'objets ornementaux de même composition, avec variantes, qui peut être attribué au célèbre bronzier-ciseleur parisien. Pierre Gouthière (vers 1732-1813) est un des plus importants bronziers-ciseleurs parisiens de la seconde moitié du XVIIIème siècle. Il serait l'inventeur de la dorure au mat. Sa clientèle comprenait outre des membres de la famille royale, certains grands amateurs de l'époque. Il avait acquis une très grande notoriété, mais il termina sa vie ruiné et dans la misère. Sotiau à Paris : Renacle-Nicolas Sotiau (1749-1791), horloger parisien reçu maître le 24 juin 1782 et qui porta le titre d'Horloger de Mgr le Dauphin. Pendant une dizaine d'années, l'horloger acquiert une grande renommée qui lui permit de travailler notamment pour les marchands Darnault et Daguerre et de livrer des montres et des pendules à Louis XVI et Marie-Antoinette, aux

Auction archive: Lot number 220
Auction:
Datum:
3 Dec 2008
Auction house:
Thierry de Maigret
5 rue de Montholon
75009 Paris
France
contact@thierrydemaigret.com
+33 (0)1 4483 9520
+33 (0)1 4483 9521
Beschreibung:

Rare pendule, le mouvement signé SOTIAU à Paris. Elle est en bronze ciselé et doré. Le cadran souligné de chutes de feuilles de laurier ou de chêne rubanées. Il repose sur une base cylindrique plaquée d'ivoire à cannelures à asperges, guirlandes et rangs de perles. Sur les côtés, deux statuettes figurent des amours les bras tendus Base pleine ovale, plaquée d'ébène Attribuée à Pierre GOUTHIÈRE Epoque Louis XVI (légers éclats au cadran, mouvement rapporté, manque le verre de la lunette arrière) H : 33 - L : 21 cm Voir les reproductions Au XVIIIème siècle, un des tout premiers loisirs des souverains français et de leurs proches consistait à réaliser des objets précieux en ivoire tournés dont peu d'exemplaires nous sont parvenus. En effet, sous le règne de Louis XVI, un vase est inventorié dans la salle à manger intérieure du roi au château de Versailles, trois autres se trouvaient dans la première pièce des tours de son appartement ; au château de Bellevue, Mesdames Adélaïde et Victoire, possédaient toute une collection de ces objets précieux ; Marie-Antoinette conservait une garniture composée d'une pendule et d'une paire de vases présentant les chiffres du Roi et de la Reine, actuellement conservée au Musée de l'Ermitage (J. Zeck, La garniture de cheminée de Marie-Antoinette en ivoire tourné conservée à l'Ermitage, Bulletin de la Société d'Histoire de l'Art français, 1990, p.145-148). La monture de bronze doré de ces objets en ivoire ajouré était confiée, le plus souvent, aux meilleurs artisans de l'époque. La plupart des montures connues sont attribuées à Pierre Gouthière toutefois en mars 1785, Louis XVI fit verser 475 livres au bronzier Thomire et au bijoutier Massé « pour ouvrages faits à un vase d'ivoire et commandés par Voisin fils en mars 1786 ». De nos jours quelques exemplaires de cet art « royal » sont répertoriés ; citons particulièrement un vase brûle-parfum conservé au Musée du Louvre (illustré dans D. Alcouffe, A. Dion-Tenenbaum et G. Mabille, Les bronzes d'ameublement du Musée du Louvre, Dijon, 2004, p.154, catalogue n°77) ; une paire de vases à anses de satyres passée en vente chez Sotheby's, à Monaco, le 25 mai 1975, lot 68 ; une paire, cette fois à masques féminins, vendue chez Sotheby's, à New York, le 21 mai 1992, lot 56 ; ainsi qu'une pendule, mouvement de Lépine, conservée au Musée national du Château de Versailles. Enfin mentionnons, une pièce d'ornement particulièrement intéressante pour l'étude de la pendule présentée, puisqu'elle reprend une composition similaire : à colonne cannelée flanquée de deux figures qui attachent des guirlandes sur la partie haute (vente Christie's, Londres, le 12 décembre 2002, lot 133). Cet objet provenant de la collection Radix de Sainte Foy vendue à Paris le 22 avril 1782, peut être attribuée sans aucun doute à Pierre Gouthière En effet, deux pendules en marbre de composition identique, excepté les figures, sont connues, l'une porte la signature du bronzier (voir la vente Ader, Picard, Tajan, le 16 juin 1981, lot 16, et même maison de vente, le 21 juin 1989, lot 100). Ainsi cela permet de définir un groupe de pendules et d'objets ornementaux de même composition, avec variantes, qui peut être attribué au célèbre bronzier-ciseleur parisien. Pierre Gouthière (vers 1732-1813) est un des plus importants bronziers-ciseleurs parisiens de la seconde moitié du XVIIIème siècle. Il serait l'inventeur de la dorure au mat. Sa clientèle comprenait outre des membres de la famille royale, certains grands amateurs de l'époque. Il avait acquis une très grande notoriété, mais il termina sa vie ruiné et dans la misère. Sotiau à Paris : Renacle-Nicolas Sotiau (1749-1791), horloger parisien reçu maître le 24 juin 1782 et qui porta le titre d'Horloger de Mgr le Dauphin. Pendant une dizaine d'années, l'horloger acquiert une grande renommée qui lui permit de travailler notamment pour les marchands Darnault et Daguerre et de livrer des montres et des pendules à Louis XVI et Marie-Antoinette, aux

Auction archive: Lot number 220
Auction:
Datum:
3 Dec 2008
Auction house:
Thierry de Maigret
5 rue de Montholon
75009 Paris
France
contact@thierrydemaigret.com
+33 (0)1 4483 9520
+33 (0)1 4483 9521
Try LotSearch

Try LotSearch and its premium features for 7 days - without any costs!

  • Search lots and bid
  • Price database and artist analysis
  • Alerts for your searches
Create an alert now!

Be notified automatically about new items in upcoming auctions.

Create an alert