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Auction archive: Lot number 162

Raymond de TOULOUSE-LAUTREC (1820-1888) écrivain,...

Estimate
n. a.
Price realised:
€1,000
ca. US$1,298
Auction archive: Lot number 162

Raymond de TOULOUSE-LAUTREC (1820-1888) écrivain,...

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n. a.
Price realised:
€1,000
ca. US$1,298
Beschreibung:

Raymond de TOULOUSE-LAUTREC (1820-1888) écrivain, félibre majoral, mainteneur des Jeux Floraux, parent du peintre. 7 L.A.S., Saint-Sauveur par Lavaur (Tarn) 1878-1884, à Joseph Roumanille (une à Frédéric Mistral) ; 25 pages in-8, 3 à son chiffre couronné. Belle correspondance sur ses amis félibres, l’Académie des Jeux Floraux et la Reine Élisabeth de Roumanie (Carmen Sylva).Fête-Dieu [20 juin] 1878. Il espère le retrouver en Avignon, « vous l’un des initiateurs du mouvement si énergique et si beau du Réveil méridional. […] Voilà vos Oubreto si charmantes, si gracieuses et si fermes à la fois, vos belles fleurs odorantes […] votre poésie se ressent du lieu où fut placée votre presse – elle est saine, vivace, et c’est le caractère charmant de tout ce qu’écrivent ceux qui ont pris part avec vous à ce renouveau »… 31 octobre 1879. Il a été très touché de l’envoi de l’Armana, qui lui a prouvé qu’il n’était pas oublié par les amis qu’il a eu le bonheur de rencontrer à Montpellier. « Le souvenir de ces journées m’est toujours aussi agréable, et ma sympathie, tout naturellement acquise à la cause, n’a pu que s’agrandir quand j’ai connu ceux qui la soutiennent si bien »… Avec sa fille aînée, trop souffrante pour rentrer à son couvent, il a lu et relu les quatre années qu’il possède de l’Armana, « vers et prose, légendes, contes et poésies, tant dans ma traduction que dans l’original »… 19 décembre 1881. « J’ai appris que notre ami et capoulié Mistral viendrait faire la Ste Estelle à Albi au mois de mai, pour encourager notre mouvement qui s’est si remarquablement accentué à Montauban. Venez aussi, je vous en prie, au nom de tous nos confrères qui seront heureux de vous acclamer comme un de nos premiers chefs »… [Février 1884, à Frédéric Mistral qui a noté en tête : « responso de M. de Toulouse sur M. de Rosny »], au sujet de la remise de lettres de maîtrise ès Jeux Floraux à la Reine Élisabeth de Roumanie : « l’Académie des Jeux Floraux, n’admet aucun intermédiaire entre elle et les personnes à qui elle décerne l’hommage de ses lettres de maître ès Jeux. Vous devez vous souvenir de la manière dont on a agi envers vous – une lettre du Secrétaire Perpétuel, l’invitation écrite de désigner le jour où il vous conviendrait de recevoir vos lettres de maîtrise, etc. Le haut rang de Sa Majesté la Reine Elizabeth, nécessitera sans doute des formes plus cérémonieuses et l’emploi d’une étiquette toute nouvelle […]. M. de Rességuier, notre secrétaire perpétuel, a longtems servi dans la diplomatie autrichienne ; il est donc très au courant de toutes les formules de cour, et je ne doute pas qu’il n’ait déjà employé ou qu’il emploie les moyens les plus courtois et les plus respectueux pour déposer aux pieds de Sa Majesté l’hommage rendu à son talent et à sa royauté »… 20 février 1884. Au sujet du poète roumain Vasile Alecsandri, et M. de Rosny, président de la Société ethnographique de Paris, qui a servi d’intermédiaire entre l’Académie des Jeux Floraux et la Légation de Roumanie à Paris… Mardi gras [26 février] 1884 : « l’Académie des Jeux-floraux doit à son ancienneté, à son organisation par Louis XIV, sur le pied de l’Académie française (règlement et nombre des membres) d’attacher un grand prix aux témoignages d’estime qu’elle décerne ». Il craint que Jules de Rességuier ne puisse se rendre à Bucarest, et suggère de confier à leur ami Alecsandri la remise des lettres de maîtrise à la Reine… Puis il parle de L’Union du Languedoc [journal monarchique du Midi]… 23 juillet 1884, Le choléra est à Arles, dans les Basses-Alpes, et près d’Avignon, et « nous sommes de cœur et de pensée, au milieu de notre chère Provence et du Comtat si aimé »... Il faut éloigner la pensée du fléau : « Le Félibrige ! C’est ce qui console et donne de la force »… On joint un imprimé (à Montpellier), échange d’épîtres en vers entre Théodore Aubanel et Carmen Sylva.

Auction archive: Lot number 162
Auction:
Datum:
30 May 2013
Auction house:
Alde
1 rue de Fleurus
75006 Paris
France
contact@alde.fr
+ 33 (0)1 45 49 09 24
+ 33 (0)1 45490930
Beschreibung:

Raymond de TOULOUSE-LAUTREC (1820-1888) écrivain, félibre majoral, mainteneur des Jeux Floraux, parent du peintre. 7 L.A.S., Saint-Sauveur par Lavaur (Tarn) 1878-1884, à Joseph Roumanille (une à Frédéric Mistral) ; 25 pages in-8, 3 à son chiffre couronné. Belle correspondance sur ses amis félibres, l’Académie des Jeux Floraux et la Reine Élisabeth de Roumanie (Carmen Sylva).Fête-Dieu [20 juin] 1878. Il espère le retrouver en Avignon, « vous l’un des initiateurs du mouvement si énergique et si beau du Réveil méridional. […] Voilà vos Oubreto si charmantes, si gracieuses et si fermes à la fois, vos belles fleurs odorantes […] votre poésie se ressent du lieu où fut placée votre presse – elle est saine, vivace, et c’est le caractère charmant de tout ce qu’écrivent ceux qui ont pris part avec vous à ce renouveau »… 31 octobre 1879. Il a été très touché de l’envoi de l’Armana, qui lui a prouvé qu’il n’était pas oublié par les amis qu’il a eu le bonheur de rencontrer à Montpellier. « Le souvenir de ces journées m’est toujours aussi agréable, et ma sympathie, tout naturellement acquise à la cause, n’a pu que s’agrandir quand j’ai connu ceux qui la soutiennent si bien »… Avec sa fille aînée, trop souffrante pour rentrer à son couvent, il a lu et relu les quatre années qu’il possède de l’Armana, « vers et prose, légendes, contes et poésies, tant dans ma traduction que dans l’original »… 19 décembre 1881. « J’ai appris que notre ami et capoulié Mistral viendrait faire la Ste Estelle à Albi au mois de mai, pour encourager notre mouvement qui s’est si remarquablement accentué à Montauban. Venez aussi, je vous en prie, au nom de tous nos confrères qui seront heureux de vous acclamer comme un de nos premiers chefs »… [Février 1884, à Frédéric Mistral qui a noté en tête : « responso de M. de Toulouse sur M. de Rosny »], au sujet de la remise de lettres de maîtrise ès Jeux Floraux à la Reine Élisabeth de Roumanie : « l’Académie des Jeux Floraux, n’admet aucun intermédiaire entre elle et les personnes à qui elle décerne l’hommage de ses lettres de maître ès Jeux. Vous devez vous souvenir de la manière dont on a agi envers vous – une lettre du Secrétaire Perpétuel, l’invitation écrite de désigner le jour où il vous conviendrait de recevoir vos lettres de maîtrise, etc. Le haut rang de Sa Majesté la Reine Elizabeth, nécessitera sans doute des formes plus cérémonieuses et l’emploi d’une étiquette toute nouvelle […]. M. de Rességuier, notre secrétaire perpétuel, a longtems servi dans la diplomatie autrichienne ; il est donc très au courant de toutes les formules de cour, et je ne doute pas qu’il n’ait déjà employé ou qu’il emploie les moyens les plus courtois et les plus respectueux pour déposer aux pieds de Sa Majesté l’hommage rendu à son talent et à sa royauté »… 20 février 1884. Au sujet du poète roumain Vasile Alecsandri, et M. de Rosny, président de la Société ethnographique de Paris, qui a servi d’intermédiaire entre l’Académie des Jeux Floraux et la Légation de Roumanie à Paris… Mardi gras [26 février] 1884 : « l’Académie des Jeux-floraux doit à son ancienneté, à son organisation par Louis XIV, sur le pied de l’Académie française (règlement et nombre des membres) d’attacher un grand prix aux témoignages d’estime qu’elle décerne ». Il craint que Jules de Rességuier ne puisse se rendre à Bucarest, et suggère de confier à leur ami Alecsandri la remise des lettres de maîtrise à la Reine… Puis il parle de L’Union du Languedoc [journal monarchique du Midi]… 23 juillet 1884, Le choléra est à Arles, dans les Basses-Alpes, et près d’Avignon, et « nous sommes de cœur et de pensée, au milieu de notre chère Provence et du Comtat si aimé »... Il faut éloigner la pensée du fléau : « Le Félibrige ! C’est ce qui console et donne de la force »… On joint un imprimé (à Montpellier), échange d’épîtres en vers entre Théodore Aubanel et Carmen Sylva.

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Auction:
Datum:
30 May 2013
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