RENOIR (Auguste). Lettre autographe signée « Renoir » à Élie Faure. Cagnes-sur-Mer, 26 décembre 1915. 2 pp. in‑12, enveloppe. Malade, en deuil de sa femme disparue en juin, Renoir était dans les embarras du règlement de la succession de celle-ci, et dans l'inquiétude du sort de son fils Jean (le futur cinéaste) qui, officier déjà blessé deux fois, devait retourner au front (cf. supra n° 96). « Cher docteur, je suis bien désolé de vous savoir encore souffrant. Moi qui vous croyais remis. Moi, j'ai rien de grave, mais tous les ennuis possibles, bronchites successives, fluxion de poitrine, etc., dont j'ai pris le dessus encore une fois. J'ai un notaire pour les inventaires qui me rase dans les grands prix. Mais tout cela va finir. Jean est toujours à Nice, attendant tous les jours l'ordre d'aller dans l'aviation. Lui trouve cela très drôle mais moi pas. Je vous remercie pas moins de la démarche que vous avez faite pour lui, quoique sans succès. Il y a en ce moment un tel désarroi qu'il faut se résigner à tout. Je suis aussi désolé que votre état de santé vous empêche de venir me voir, d'autant que moi non plus je ne puis aller au-devant de vous. Enfin, espérons que tout cela finira un jour et qu'on pourra se revoir dans des circonstances moins tristes. Veuillez agréer, toutes mes sympathies les plus sincères... »
RENOIR (Auguste). Lettre autographe signée « Renoir » à Élie Faure. Cagnes-sur-Mer, 26 décembre 1915. 2 pp. in‑12, enveloppe. Malade, en deuil de sa femme disparue en juin, Renoir était dans les embarras du règlement de la succession de celle-ci, et dans l'inquiétude du sort de son fils Jean (le futur cinéaste) qui, officier déjà blessé deux fois, devait retourner au front (cf. supra n° 96). « Cher docteur, je suis bien désolé de vous savoir encore souffrant. Moi qui vous croyais remis. Moi, j'ai rien de grave, mais tous les ennuis possibles, bronchites successives, fluxion de poitrine, etc., dont j'ai pris le dessus encore une fois. J'ai un notaire pour les inventaires qui me rase dans les grands prix. Mais tout cela va finir. Jean est toujours à Nice, attendant tous les jours l'ordre d'aller dans l'aviation. Lui trouve cela très drôle mais moi pas. Je vous remercie pas moins de la démarche que vous avez faite pour lui, quoique sans succès. Il y a en ce moment un tel désarroi qu'il faut se résigner à tout. Je suis aussi désolé que votre état de santé vous empêche de venir me voir, d'autant que moi non plus je ne puis aller au-devant de vous. Enfin, espérons que tout cela finira un jour et qu'on pourra se revoir dans des circonstances moins tristes. Veuillez agréer, toutes mes sympathies les plus sincères... »
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