RIMBAUD, Arthur (1854-1891). Lettre autographe à sa famille, signée et datée "Aden 25 août 1880". 2 pages in-8 (214 x 135 mm), rédigée à l'encre noire sur un double feuillet. (Traces de pliures.) ÉMOUVANTE LETTRE AUTOGRAPHE À SA FAMILLE, RÉDIGÉE PEU APRÈS SON ARRIVÉE À ADEN, APRÈS SON DÉPART PRÉCIPITÉ DE CHYPRE. Belle et longue lettre personnelle, rédigée à Aden où le jeune Rimbaud, employé dans une agence des frères Bardey, surveille des trieuses de café, avant de prendre la direction de leur factorerie de Harar. Après une brève allusion à son séjour à Chypre, Rimbaud évoque la rigueur du climat. Il souffre de la chaleur, de l'absence d'eau potable mais surtout du manque d'argent et de l'éloignement. "Je suis comme prisonnier" écrit-il. "Chers amis, Il me semble que j'avais postée dernièrement une lettre pour vous contans comme j'avais malheureusement dû quitter Chypre et comment j'étais arrivé ici après avoir roulé la Mer Rouge. Ici je suis dans une bureau de marchand de café [...] Si je reste, je crois l'on me donnera un poste de confiance , peut-être une agence dans une autre ville, et ainsi je pourrais gagner quelque chose un peu plus vite. Aden est un roc affreux, sans un seul brin d'herbe [...] Et à la maison ? La moisson est finie ? Contez moi vos nouvelles. Arthur Rimbaud, Maison Viannay Bardey c/o At the Camp, Aden, Colonies anglaises". TRÈS BEAU DOCUMENT, RÉDIGÉ AVANT SON AVENTURE DE MARCHAND D'ARMES.
RIMBAUD, Arthur (1854-1891). Lettre autographe à sa famille, signée et datée "Aden 25 août 1880". 2 pages in-8 (214 x 135 mm), rédigée à l'encre noire sur un double feuillet. (Traces de pliures.) ÉMOUVANTE LETTRE AUTOGRAPHE À SA FAMILLE, RÉDIGÉE PEU APRÈS SON ARRIVÉE À ADEN, APRÈS SON DÉPART PRÉCIPITÉ DE CHYPRE. Belle et longue lettre personnelle, rédigée à Aden où le jeune Rimbaud, employé dans une agence des frères Bardey, surveille des trieuses de café, avant de prendre la direction de leur factorerie de Harar. Après une brève allusion à son séjour à Chypre, Rimbaud évoque la rigueur du climat. Il souffre de la chaleur, de l'absence d'eau potable mais surtout du manque d'argent et de l'éloignement. "Je suis comme prisonnier" écrit-il. "Chers amis, Il me semble que j'avais postée dernièrement une lettre pour vous contans comme j'avais malheureusement dû quitter Chypre et comment j'étais arrivé ici après avoir roulé la Mer Rouge. Ici je suis dans une bureau de marchand de café [...] Si je reste, je crois l'on me donnera un poste de confiance , peut-être une agence dans une autre ville, et ainsi je pourrais gagner quelque chose un peu plus vite. Aden est un roc affreux, sans un seul brin d'herbe [...] Et à la maison ? La moisson est finie ? Contez moi vos nouvelles. Arthur Rimbaud, Maison Viannay Bardey c/o At the Camp, Aden, Colonies anglaises". TRÈS BEAU DOCUMENT, RÉDIGÉ AVANT SON AVENTURE DE MARCHAND D'ARMES.
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