Beschreibung:

PHILOSOPHE ECRASE PAR LE COSMOS, 1974 (Michler & Löpsinger, 642) Planche 2 de la suite "La conquête du Cosmos" Pointe sèche, eau forte et lithographie en couleurs avec gaufrage Signée et numérotée J 42/55 Jean Lavigne Editeur, Paris Bellini Imprimeur, Paris 100 x 70 cm Un certificat de Messieurs Robert et Nicolas Descharnes daté du 31 Juillet 1991, sera remis à l'acquéreur Les espaces interplanétaires n'ont jamais fasciné Salvador Dali. Les petits voyages de Jules Verne et les escapades dans l'espace des astronautes américains et russes n'ont soulevé que sarcasmes de sa part. Pour le grand artiste, les territoires vraiment inconnus, ceux du macrocosme et du microcosme, avec les édens et leurs enfers, ne peuvent s'explorer que par l'esprit. Selon lui les scientifiques ne s'aventureront jamais loin sans les poètes et les artistes. L'exploration cosmique demande des aventuriers du rêve doublés d'observateurs minutieux. C'est cette exploration onirique que Dali a dessiné pour sa «Conquête du Cosmos» tel un père jésuite relatant son voyage en Extrême-Orient. Dali a aussi rapporté une de ses rêveries sur le microcosme dans un texte écrit en 1975 «Quoi de neuf ? Vélasquez !» rêverie pratiquée à partir d'une olive de Port Lligat transportée pour étude sous le soleil de Montpellier. Après avoir raconté avec minutie le voyage aux confins de l'olive et la plongée dans son océan de particules «Et enfin-écrit Dali-cette olive de Montpellier, qui comme une balle de vérité que nous aurions reçu dans la cornée de notre oeil, il ne reste rien ! Et quand je ne dis rien, je dis tout, et encore mieux el début de tout: les polytopes impossibles à concevoir, car ils appartiennent déjà à la quatrième dimension.» Robert Descharnes