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Auction archive: Lot number 1224

SAND George (1804-1876). 29 lettres (12 L.A.S.…

Estimate
€40,000 - €50,000
ca. US$46,328 - US$57,910
Price realised:
€49,400
ca. US$57,215
Auction archive: Lot number 1224

SAND George (1804-1876). 29 lettres (12 L.A.S.…

Estimate
€40,000 - €50,000
ca. US$46,328 - US$57,910
Price realised:
€49,400
ca. US$57,215
Beschreibung:

SAND George (1804-1876). 29 lettres (12 L.A.S. et 17 L.A.), 1834-1862, à Franz LISZT et/ou à Marie d’AGOULT ; environ 157 pages in-4 ou in-8, 12 adresses (2 lettres incomplètes, une du début, une de la fin) ; la plupart montées sur onglets en un volume in-8 demi-maroquin grain long vert à coins, dos orné, étui (Semet & Plumelle). Magnifique correspondance romantique, littéraire et artistique, entre George Sand « Piffoel » et les « Fellows » Franz Liszt et sa maîtresse Marie d’Agoult. Ayant noué des relations d’amitié à Paris, George Sand accompagnée de ses deux enfants (les « Piffoels », à cause du nez de Sand), ira retrouver en Suisse Franz Liszt et Marie d’Agoult (les « Fellows »). Ils séjourneront ensuite ensemble à Paris et à Nohant, avant qu’une brouille les sépare. 8 lettres sont adressées à Franz LISZT, 17 lettres à Marie d’AGOULT, et 4 lettres adressées aux deux. Seule la première lettre est signée « George Sand » ; cinq sont signées « George », une « GS », et cinq « Piffoel » (une sous forme abrégée « Piff »). [Voir au n° 1167 une lettre de Liszt à George Sand ] Nous ne pouvons donner ici qu’un rapide résumé de cette riche et belle correspondance, dont cinq lettres dépassent la dizaine de pages. Nous renvoyons à la fin de chaque lettre à la Correspondance publiée par Georges Lubin. [Paris 6 ( ?) décembre 1834] à Franz LISZT (2 p.). Elle ne peut se rendre à son concert : « Je suis d’autant plus fâchée de ne pas vous avoir vu ce soir, que je suis maintenant plus présentable. Vous m’avez vue imbécile et folle, vous m’auriez vue contente […] Peut-être avez-vous prié Dieu pour moi ». Elle s’absente quelques jours : « à mon retour […] vous m’amènerez Berlioz, je ne vous en tiens pas quitte »… [II, n° 862, p. 760] [Paris, 19 ( ?) janvier 1835] à Franz LISZT (1 p.) : « dites-moi que vous n’avez pas de reproche à me faire dans tout ceci, que vous n’êtes pas blessé de mes tristes façons d’agir et que vous conserverez en vous-même un souvenir mélancolique et affectueux pour les cinq ou six heures de votre vie que vous avez passées avec le vieux oncle » [à la suite de rumeurs sur leur liaison, elle avait prié Liszt de ne plus lui rendre visite]. [II, n° 883, p. 794] Nohant [18 octobre 1835] à Franz LISZT (5 p.). Elle a failli arriver pour son concert : « je fusse entrée avec mes guêtres crottées et mon sac de voyage […] J’aurais dit : “Messieurs, je suis l’agréable auteur de bagatelles immorales qui n’ont qu’un défaut, celui d’être beaucoup trop morales pour vous et comme je suis un très grand métaphysicien, par conséquent très bon juge en musique, je vous manifeste mon mécontentement de celle que nous venons d’entendre, et je vous prie de vous joindre à moi, pour conspuer l’artiste vétérinaire et le voyou musical que vous venez d’entendre cogner misérablement cet instrument qui n’en peut mais”. – à ce discours superbe, les banquettes auraient plu sur votre tête »… Elle le rejoindra bientôt : « Vous me nourrirez bien pendant une quinzaine : je fume plus que je ne mange »… Elle doit d’abord régler ses affaires : « Je prends possession de ma pauvre vieille maison que le noble et puissant baron Dudevant, veut bien enfin me rendre et où je vais m’enterrer avec mes livres et mes cochons, décidée à vivre agricolement, philosophiquement et laborieusement […] Je suis maintenant avec mes enfants dans la chère vallée Noire. Michel [de Bourges] est en prison à Bourges ». Elle se repose beaucoup et s’occupe à des plaisirs tranquilles. « Au fond, je ne suis pas gai. Peut-on l’être, tout à fait, et avec sa raison ? non. La gaieté n’est qu’un excitant, comme la pipe et le café ». [III, n° 992, p. 63] [Nohant, début janvier 1836] à Marie d’AGOULT (12 p.). « Genève est donc habitable en hiver, que vous y restez ? Comme votre vie est belle et enviable ! ». Elle regrette de n’être pas née sous les mêmes auspices que son amie, mais il n’est pas question de jalousie, bien plutôt d’admiration et d’estime. Elle revient longuement sur l’idée de « non-s

Auction archive: Lot number 1224
Auction:
Datum:
20 Jun 2018
Auction house:
La Maison de Vente Ader
3, rue Favart
75002 Paris
France
contact@ader-paris.fr
+33 (0)1 53407710
+33 (0)1 53407720
Beschreibung:

SAND George (1804-1876). 29 lettres (12 L.A.S. et 17 L.A.), 1834-1862, à Franz LISZT et/ou à Marie d’AGOULT ; environ 157 pages in-4 ou in-8, 12 adresses (2 lettres incomplètes, une du début, une de la fin) ; la plupart montées sur onglets en un volume in-8 demi-maroquin grain long vert à coins, dos orné, étui (Semet & Plumelle). Magnifique correspondance romantique, littéraire et artistique, entre George Sand « Piffoel » et les « Fellows » Franz Liszt et sa maîtresse Marie d’Agoult. Ayant noué des relations d’amitié à Paris, George Sand accompagnée de ses deux enfants (les « Piffoels », à cause du nez de Sand), ira retrouver en Suisse Franz Liszt et Marie d’Agoult (les « Fellows »). Ils séjourneront ensuite ensemble à Paris et à Nohant, avant qu’une brouille les sépare. 8 lettres sont adressées à Franz LISZT, 17 lettres à Marie d’AGOULT, et 4 lettres adressées aux deux. Seule la première lettre est signée « George Sand » ; cinq sont signées « George », une « GS », et cinq « Piffoel » (une sous forme abrégée « Piff »). [Voir au n° 1167 une lettre de Liszt à George Sand ] Nous ne pouvons donner ici qu’un rapide résumé de cette riche et belle correspondance, dont cinq lettres dépassent la dizaine de pages. Nous renvoyons à la fin de chaque lettre à la Correspondance publiée par Georges Lubin. [Paris 6 ( ?) décembre 1834] à Franz LISZT (2 p.). Elle ne peut se rendre à son concert : « Je suis d’autant plus fâchée de ne pas vous avoir vu ce soir, que je suis maintenant plus présentable. Vous m’avez vue imbécile et folle, vous m’auriez vue contente […] Peut-être avez-vous prié Dieu pour moi ». Elle s’absente quelques jours : « à mon retour […] vous m’amènerez Berlioz, je ne vous en tiens pas quitte »… [II, n° 862, p. 760] [Paris, 19 ( ?) janvier 1835] à Franz LISZT (1 p.) : « dites-moi que vous n’avez pas de reproche à me faire dans tout ceci, que vous n’êtes pas blessé de mes tristes façons d’agir et que vous conserverez en vous-même un souvenir mélancolique et affectueux pour les cinq ou six heures de votre vie que vous avez passées avec le vieux oncle » [à la suite de rumeurs sur leur liaison, elle avait prié Liszt de ne plus lui rendre visite]. [II, n° 883, p. 794] Nohant [18 octobre 1835] à Franz LISZT (5 p.). Elle a failli arriver pour son concert : « je fusse entrée avec mes guêtres crottées et mon sac de voyage […] J’aurais dit : “Messieurs, je suis l’agréable auteur de bagatelles immorales qui n’ont qu’un défaut, celui d’être beaucoup trop morales pour vous et comme je suis un très grand métaphysicien, par conséquent très bon juge en musique, je vous manifeste mon mécontentement de celle que nous venons d’entendre, et je vous prie de vous joindre à moi, pour conspuer l’artiste vétérinaire et le voyou musical que vous venez d’entendre cogner misérablement cet instrument qui n’en peut mais”. – à ce discours superbe, les banquettes auraient plu sur votre tête »… Elle le rejoindra bientôt : « Vous me nourrirez bien pendant une quinzaine : je fume plus que je ne mange »… Elle doit d’abord régler ses affaires : « Je prends possession de ma pauvre vieille maison que le noble et puissant baron Dudevant, veut bien enfin me rendre et où je vais m’enterrer avec mes livres et mes cochons, décidée à vivre agricolement, philosophiquement et laborieusement […] Je suis maintenant avec mes enfants dans la chère vallée Noire. Michel [de Bourges] est en prison à Bourges ». Elle se repose beaucoup et s’occupe à des plaisirs tranquilles. « Au fond, je ne suis pas gai. Peut-on l’être, tout à fait, et avec sa raison ? non. La gaieté n’est qu’un excitant, comme la pipe et le café ». [III, n° 992, p. 63] [Nohant, début janvier 1836] à Marie d’AGOULT (12 p.). « Genève est donc habitable en hiver, que vous y restez ? Comme votre vie est belle et enviable ! ». Elle regrette de n’être pas née sous les mêmes auspices que son amie, mais il n’est pas question de jalousie, bien plutôt d’admiration et d’estime. Elle revient longuement sur l’idée de « non-s

Auction archive: Lot number 1224
Auction:
Datum:
20 Jun 2018
Auction house:
La Maison de Vente Ader
3, rue Favart
75002 Paris
France
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+33 (0)1 53407710
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