Beschreibung:

SAND, George [pseudonyme de: Amandine Aurore Lucie DUPIN, Baronne DUDEVANT] (1804-1876). Manuscrit autographe signé et intitulé "Les majoliques Florentines et Giovanni Freppa", Nohant juin [18]55. 27 feuilles écrites uniquement au recto, in-8 (210 x 133 mm.). Reliure postérieure en maroquin rouge à long grain. MANUSCRIT AUTOGRAPHE AVEC QUELQUES CORRECTIONS DE SON ARTICLE PUBLIé DANS LA PRESSE le 5 juillet 1855. L'auteur donne une description romantique de l'Italie et de Florence ainsi que des monumens du passé , avant d'aborder la maiolique et le trafic de reproductions, qui passaient pour des oeuvres authentiques produites par l'antiquaire florentin Giovanni Freppa. "Ici commence l'histoire de la faïence que nous appellerons maiolique, puisque tel est son vrai nom en Italie... Il n'est ni juste ni exacte d'attribuer le renouvellement et le perfectionnement de cette industrie à la ville de Faenza, Faenza n'étant ni le berceau ni le centre exclusif de sa renaissance ... Quant à l'origine du mot majolica il est peut-être aussi impropre que celui de Faenza. Mais il a pour lui l'ancienneté et la vraisemblance. C'est de Majore où ils vainquirent les Maures, que les pisans rapportèrent ces gros bassins émaillés de diverses couleurs qu'ils incrustèrent comme ornement dans les façades de leurs églises." L'invention de la porcelaine va éclipser pour un temps les majoliques ainsi que le savoir-faire de leur production. Il faudra attendre Mr Freppa pour que cette tradition reprenne. [ On joint :] George SAND 4 lettres autographes signées et adressées à Monsieur Freppa, Nohant 29 juin 1855 - 11 novembre 1856. 11 pages sur papier à ses initiales, in-8 (210 x 134 mm.). (Traces d'onglets en marge de l'ensemble des feuillets et petits manques de papier sans atteinte au texte pour la dernière feuille.) CORRESPONDANCE INéDITE CONCERNANT LA PUBLICATION DE L'ARTICLE CI-DESSUS SUR LES MAJOLIQUES "Cher monsieur Freppa, je vous envoie le manuscrit que je vous ai promis, avec la correction très essentielle que vous m'indiquée. Je suis bien contente que l'article vous ait fait plaisir. On me dit que beaucoup de personnes ont couru voir les majoliques...". AVEC DES CONSIDéRATIONS SUR LA VIE QUOTIDIENNE "La crise financière est si grave chez nous que toutes les professions s'en ressentent sérieusement, et les artistes plus que tous. N'ayant aucune économie faite à l'avance, je vis toujours du labeur quotidien, ce qui ne me fait ni honte ni chagrin, car j'aime mon métier, mais ce qui rend bien rares, mes momens de liberté." Ne figure pas dans Correspondance (éd. G. Lubin). (5)