[SCUDÉRY (Madeleine de)]. Conversations sur divers sujets. Paris, Claude Barbin, 1680. 2 volumes in-12, veau fauve moucheté, dos orné aux petits fers, roulette dorée sur les coupes, tranches mouchetées (Reliure de l’époque). Édition originale d'une insigne rareté. Achevée d'imprimer le 2 août 1680, l'édition fut partagée entre les libraires Claude Barbin et Louis Billaine ; on trouve indistinctement l'adresse de l'un ou de l'autre sur les titres. Cette première édition est demeurée inconnue à Brunet, qui ne cite que la réédition d'Amsterdam, 1682, et Tchemerzine écrit ne l'avoir jamais vue. On en répertorie moins de dix exemplaires dans les collections publiques françaises. Ces « conversations sur la conversation » forment le premier des recueils d'essais que Mademoiselle de Scudéry publia après ses romans précieux – ulcérée, dit-on, par les railleries de Molière et la mauvaise réputation que Boileau leur faisait. La plus célèbre des précieuses y traite de la morale et des passions, de la raillerie, de l'oisiveté, de politique et de religion, mais aussi de la manière d'inventer une fable. Exemplaire des plus désirables en reliure strictement contemporaine, très grand de marges (haut. 178 mm) et en remarquable condition. L'exemplaire de la BnF comporte un frontispice gravé par Le Clerc qui ne se trouve pas dans cet exemplaire. Insensibles restaurations aux reliures, rares petites salissures éparses. Tchemerzine, V, 787 (éd. de Lyon, 1680) – Brunet, V, 251 (éd. d'Amsterdam, 1682) – Barbier, I, 757 – G. E. Reed : Claude Barbin, n°370.
[SCUDÉRY (Madeleine de)]. Conversations sur divers sujets. Paris, Claude Barbin, 1680. 2 volumes in-12, veau fauve moucheté, dos orné aux petits fers, roulette dorée sur les coupes, tranches mouchetées (Reliure de l’époque). Édition originale d'une insigne rareté. Achevée d'imprimer le 2 août 1680, l'édition fut partagée entre les libraires Claude Barbin et Louis Billaine ; on trouve indistinctement l'adresse de l'un ou de l'autre sur les titres. Cette première édition est demeurée inconnue à Brunet, qui ne cite que la réédition d'Amsterdam, 1682, et Tchemerzine écrit ne l'avoir jamais vue. On en répertorie moins de dix exemplaires dans les collections publiques françaises. Ces « conversations sur la conversation » forment le premier des recueils d'essais que Mademoiselle de Scudéry publia après ses romans précieux – ulcérée, dit-on, par les railleries de Molière et la mauvaise réputation que Boileau leur faisait. La plus célèbre des précieuses y traite de la morale et des passions, de la raillerie, de l'oisiveté, de politique et de religion, mais aussi de la manière d'inventer une fable. Exemplaire des plus désirables en reliure strictement contemporaine, très grand de marges (haut. 178 mm) et en remarquable condition. L'exemplaire de la BnF comporte un frontispice gravé par Le Clerc qui ne se trouve pas dans cet exemplaire. Insensibles restaurations aux reliures, rares petites salissures éparses. Tchemerzine, V, 787 (éd. de Lyon, 1680) – Brunet, V, 251 (éd. d'Amsterdam, 1682) – Barbier, I, 757 – G. E. Reed : Claude Barbin, n°370.
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