Sculpture polychrome Tububele d'une femme assise sur un siège Peuple SENOUFO - Côte d'ivoire Bois dur polychrome à belle patine d'usage. Dimension: 32 cm Provenance: Collection particulière - Belgique (Brabant wallon) A première vue d'une certaine naïveté d'expression, elle l'est beaucoup moins qu'il n'y semble. Cette très rare et intéressante statuette sculptée en pays Sénoufo nous montre une femme assise, alors que la plupart du temps elles se tiennent debout . Ici, en l'occurrence, elle est assise sur un siège tout simple à quatre pieds. Ces sculptures, appelées Tububele, sont luvre d'un sculpteur et d'un atelier connus et servent, en réalité, de support aux esprits venus répondre aux questions des devins. Il ne s'agit donc pas du tout de pièces sculptées pour Le colon ou Le touriste comme on pourrait le croire. Ces statuettes proviennent d'un Atelier dont les uvres peintes sont reconnaissables entre toutes à l'extraordinaire traitement des pieds et des larges mains aux doigts épais et aux ongles peints en rouge et que complètent une poitrine très généreuse, toute en belles rondeurs, les épaules saillantes, un front bombé surmonté d'une coiffe tri-lobée très traditionnelle, peinte en noir, et un menton fuyant et rentrant très typique de cette main d'artiste. L'histoire veut que le Dr Timothy F. Garrard (1943-2007), Conseiller général (General Attorney) à la Cour suprême du Ghana, voyageant notamment en Côte d'Ivoire, au Mali et au Sénégal, fasciné par les Arts traditionnels et la culture africaine, fit un MA en archéologie à la Legon University du Ghana et écrivant de nombreux ouvrages, s'installe chez les Sénoufo dans les années 1980, et y ramène deux figurines semblables à celle offerte ici, mais se tenant debout, en provenance du même atelier. Rappelons qu'en Afrique subsaharienne, ces artefacts, comme le précisent Denise et Michel Meynet dans leur fort intéressant ouvrage sorti de presse tout récemment, étaient réservés aux notables qui s'en servaient dans des rituels de divination, ou s'en inspiraient pour rehausser leur prestige associant ces pièces à la supériorité des blancs, ce prestige rejaillissant sur toute la communauté et renforçant les structures traditionnelles. Litt.: L'Art Colon Denise et Michel Meynet Edit: FAGE - Musée des Confluences - Mars 2013 Pages 62 et 63.
Sculpture polychrome Tububele d'une femme assise sur un siège Peuple SENOUFO - Côte d'ivoire Bois dur polychrome à belle patine d'usage. Dimension: 32 cm Provenance: Collection particulière - Belgique (Brabant wallon) A première vue d'une certaine naïveté d'expression, elle l'est beaucoup moins qu'il n'y semble. Cette très rare et intéressante statuette sculptée en pays Sénoufo nous montre une femme assise, alors que la plupart du temps elles se tiennent debout . Ici, en l'occurrence, elle est assise sur un siège tout simple à quatre pieds. Ces sculptures, appelées Tububele, sont luvre d'un sculpteur et d'un atelier connus et servent, en réalité, de support aux esprits venus répondre aux questions des devins. Il ne s'agit donc pas du tout de pièces sculptées pour Le colon ou Le touriste comme on pourrait le croire. Ces statuettes proviennent d'un Atelier dont les uvres peintes sont reconnaissables entre toutes à l'extraordinaire traitement des pieds et des larges mains aux doigts épais et aux ongles peints en rouge et que complètent une poitrine très généreuse, toute en belles rondeurs, les épaules saillantes, un front bombé surmonté d'une coiffe tri-lobée très traditionnelle, peinte en noir, et un menton fuyant et rentrant très typique de cette main d'artiste. L'histoire veut que le Dr Timothy F. Garrard (1943-2007), Conseiller général (General Attorney) à la Cour suprême du Ghana, voyageant notamment en Côte d'Ivoire, au Mali et au Sénégal, fasciné par les Arts traditionnels et la culture africaine, fit un MA en archéologie à la Legon University du Ghana et écrivant de nombreux ouvrages, s'installe chez les Sénoufo dans les années 1980, et y ramène deux figurines semblables à celle offerte ici, mais se tenant debout, en provenance du même atelier. Rappelons qu'en Afrique subsaharienne, ces artefacts, comme le précisent Denise et Michel Meynet dans leur fort intéressant ouvrage sorti de presse tout récemment, étaient réservés aux notables qui s'en servaient dans des rituels de divination, ou s'en inspiraient pour rehausser leur prestige associant ces pièces à la supériorité des blancs, ce prestige rejaillissant sur toute la communauté et renforçant les structures traditionnelles. Litt.: L'Art Colon Denise et Michel Meynet Edit: FAGE - Musée des Confluences - Mars 2013 Pages 62 et 63.
Try LotSearch and its premium features for 7 days - without any costs!
Be notified automatically about new items in upcoming auctions.
Create an alert