Beschreibung:

SERVICE THÉ-CAFÉ EN ARGENT (950), ORFÈVRE FRANÇOIS-DÉSIRÉ FROMENT-MEURICE, VERS 1840 de forme balustre, posant sur un piédouche à contours, orné de côtes pincées et gravé d'un monogramme dans un entourage appliqué de pampres, les anses surmontées d'un volatile posant sur des feuilles de vigne. Composé d'une théière, une cafetière, un sucrier et son couvercle, l'intérieur en vermeil, unpot à lait. Poinçon et marque de Froment-Meurice On y joint en métal argenté un réchaud et sa lampe à décor de pampres par Froment-Meurice. (Manque le bouchon de la lampe, petits chocs) A French silver tea and coffee service, including a teapot, a coffeepot, a covered sugar bowl and a milk pot, silvermarked and signed F.-D. Froment-Meurice, Paris, circa 1840. We join a silver plated warmer and its lamp by F.-D. Froment-Meurice. POIDS: 2,46kg • 86.7 OZ. € 3,000-5,000 À rapprocher du service à thé du même orfèvre, illustré dans le catalogue de l'exposition Trésors d'argent, les Froment-Meurice, Musée de la VIeRomantique, 2003, p.25. François-Désiré Froment-Meurice est le fils d'un modeste orfèvre, François Froment (1773-1803) et père d’Émile Froment-Meurice qui poursuit l’œuvre familiale jusqu’en 1913. Sa mère épouse en secondes noces Pierre-Jacques-Meurice. Il est d'abord apprenti chez le ciseleur Lenglet, avant de rejoindre la maison familiale. Lors de son mariage en 1828, son beau-père lui cède le fond de fabricant orfèvre puis, quelques années plus tard, celui de marchand orfèvre joaillier. Lors de l’exposition des produits de l’industrie de 1839, Froment-Meurice a déjà le titre d’"orfèvre joaillier de la ville de Paris". Son exposition, très remarquée, lui vaut une double médaille d’argent en orfèvrerie et en bijouterie. Il présente notamment un service à thé, offert par Louis-Philippe au Shah de Perse. À l’exposition des produits de l’industrie de 1844, il est récompensé par une médaille d’or. Son inspiration est éclectique, et les techniques et les matériaux employés sont variés (pierres dures, émail, nielle, repoussé…). Il expose des commandes de la ville de Paris (vases commémoratifs), de l’orfèvrerie religieuse (calice destiné au pape), un bouclier consacré à l’histoire du cheval, la coupe des vendanges acquise par le duc de Montpensier Il obtient à l’exposition de 1849 un rappel de médaille d’or. On remarque particulièrement le surtout de table commandé par le duc de Luynes, entièrement réalisé au repoussé, et les premiers éléments de la toilette destinée à la duchesse de Parme, dessinée par Duban. La toilette entière (table, miroir, candélabres, coffrets) est présentée à Londres, à l’Exposition universelle de 1851, où elle assure par sa virtuosité le triomphe de Froment-Meurice. L’orfèvre meurt, au sommet de sa gloire, peu avant l’Exposition universelle de 1855.