Premium pages left without account:

Auction archive: Lot number 576

Sèvres Très rare paire de vases couvert

Estimate
€40,000 - €60,000
ca. US$43,195 - US$64,793
Price realised:
n. a.
Auction archive: Lot number 576

Sèvres Très rare paire de vases couvert

Estimate
€40,000 - €60,000
ca. US$43,195 - US$64,793
Price realised:
n. a.
Beschreibung:

Sèvres Très rare paire de vases couvert en cuivre émaillé et bronze doré de forme balustre, la panse ovoïde reposant sur un piédouche, munie de deux anses, le col étroit légèrement évasé surmonté d’un couvercle plat terminé par une pomme de pin en bronze doré, les panses sont formées d’un bandeau décoré en violet, noir et or d’une frise tournante sur fond de figures en grisaille sur un vase les Mystères d’Eleusis et sur l’autre les Dionysiaques, le premier vase représentant des diables et squelettes torturant un homme pris par les flammes, sous les yeux d’hommes assis, l’un tenant un sceptre, probablement le Dieux des Enfers Hadès et de sa femme Perséphone, l’autre face décorée de deux figures quittant une grotte encadrée par deux hommes armés de glaive et poignard, probablement Déméter et Perséphone quittant les Enfers, l’autre vase décoré de Silène sur un âne, d’enfants bacchiques, bacchantes, chèvres et satyres, l’épaulement de chaque vase décoré de monstres grottesques, masque de lions, rinceaux feuillagés, groupes de fruits et rubans dans le style de la Renaissance sur fond bleu, la légende de chaque vases inscrite à l’or sur un motif de cuir découpé : MYSTERES D’ELEVSIS et LES DIONYSIQVES, le col, le piédouche et les anses également à fond bleu rehaussé en turquoise et or de feuilles d’acanthe, guirlandes de fruits et feuillage et rinceaux, le col encadré de deux feuilles d’acanthe en bronze doré, godrons et rang de perles en bronze doré à la jonction entre le pied et le vase . Le vase des mystères d’Eleusis marqué sous le pied en or SEVRES Le vase des Dionysiaques marqué en or sous le pied : Mre Impériale Sèvres JMH (pour Jacob Meyer-Heine) E P Laemlin Pxt 1855. La peinture par Jacob Meyer-Heine, Alexandre Laemlein et Jean Baptiste César Philip. Epoque Napoléon III, année 1855. H. 33,5 cm. Quelques restaurations, notamment à trois anses. Provenance : Livré au mobilier de la Couronne en 1856 Bibliographie : Anne Dion-Tenenbaum, « La renaissance de l’émail sous la Monarchie de Juillet », Bibliothèque de l’école des chartes, janvier-juin 2005, tome 163, pp. 145-164. Pascal Massé, « Jacob Meyer-Heine (1805-1879 et l’atelier d’émaillage sur métaux à la manufacture de Sèvres », Sèvres, revue des amis du musée national de céramique¸2011, n° 20, pp. 105-114. Tamara Préaud, « Le style Renaissance à Sèvres du XIXème siècle », Revue d’Art canadienne¸VI/1/1979, pp. 28-35. Bernard Chevallier, « Les émaux de Sèvres », L’estampille- L’objet d’art, n° 245, 1991. Dimitri Joannidès, « Quand Limoges débarque à Sèvres », Gazette de Drouot, n° 16, 22 avril 2016. Le début des années 1830 voit naître un intérêt nouveau pour les formes et les techniques du Moyen Âge et de la Renaissance. Claude-Aimé Chenavard fournit à la manufacture de porcelaine de Sèvres des dessins puisés dans le répertoire de la Renaissance, également source d’inspiration pour d’autres ornemanistes : Feuchère, Froment-Meurice, Liénard ou l’orfèvre Charles Wagner. Ce dernier joue un rôle majeur dans le renouveau de l’émail. Il dépose en 1829 un brevet d’invention pour la technique du nielle puis met au point un alliage de platine comme support de l’émail. Jacob Meyer-Heine a très probablement travaillé dans l’atelier de Wagner et Fig. 2 Feuille d’appréciation d’entrée au magasin de vente, 1856 Sèvres, cité de la céramique, ressources documentaires, Pb13 ainsi maitrisé les techniques de l’émail. Alexandre Brongniart examine en 1838 une petite coupe fond noir fleurs et ornements en grisaille réalisée par Jacob Meyer-Heine et qui séduit le directeur de la manufacture de Sèvres. Meyer-Heine collabore avec la manufacture de Sèvres à partir de 1840 en qualité de peintre en émail avant d’être engagé parmi le personnel en 1843. S’il peint en 1840 une coupe en cuivre émaillé en grisaille sur fond noir, Alexandre Brongniart lui demande cependant pendant les cinq années qui suivent d’appliquer la peinture en émail sur la porcelaine et d’imiter ainsi les émaux de Limoges en remplaçant

Auction archive: Lot number 576
Auction:
Datum:
20 Nov 2016
Auction house:
Osenat Maison de vente aux enchères
9-11 rue Royale
77300 Fontainebleau
France
contact@osenat.com
+33 (0)1 64222762
Beschreibung:

Sèvres Très rare paire de vases couvert en cuivre émaillé et bronze doré de forme balustre, la panse ovoïde reposant sur un piédouche, munie de deux anses, le col étroit légèrement évasé surmonté d’un couvercle plat terminé par une pomme de pin en bronze doré, les panses sont formées d’un bandeau décoré en violet, noir et or d’une frise tournante sur fond de figures en grisaille sur un vase les Mystères d’Eleusis et sur l’autre les Dionysiaques, le premier vase représentant des diables et squelettes torturant un homme pris par les flammes, sous les yeux d’hommes assis, l’un tenant un sceptre, probablement le Dieux des Enfers Hadès et de sa femme Perséphone, l’autre face décorée de deux figures quittant une grotte encadrée par deux hommes armés de glaive et poignard, probablement Déméter et Perséphone quittant les Enfers, l’autre vase décoré de Silène sur un âne, d’enfants bacchiques, bacchantes, chèvres et satyres, l’épaulement de chaque vase décoré de monstres grottesques, masque de lions, rinceaux feuillagés, groupes de fruits et rubans dans le style de la Renaissance sur fond bleu, la légende de chaque vases inscrite à l’or sur un motif de cuir découpé : MYSTERES D’ELEVSIS et LES DIONYSIQVES, le col, le piédouche et les anses également à fond bleu rehaussé en turquoise et or de feuilles d’acanthe, guirlandes de fruits et feuillage et rinceaux, le col encadré de deux feuilles d’acanthe en bronze doré, godrons et rang de perles en bronze doré à la jonction entre le pied et le vase . Le vase des mystères d’Eleusis marqué sous le pied en or SEVRES Le vase des Dionysiaques marqué en or sous le pied : Mre Impériale Sèvres JMH (pour Jacob Meyer-Heine) E P Laemlin Pxt 1855. La peinture par Jacob Meyer-Heine, Alexandre Laemlein et Jean Baptiste César Philip. Epoque Napoléon III, année 1855. H. 33,5 cm. Quelques restaurations, notamment à trois anses. Provenance : Livré au mobilier de la Couronne en 1856 Bibliographie : Anne Dion-Tenenbaum, « La renaissance de l’émail sous la Monarchie de Juillet », Bibliothèque de l’école des chartes, janvier-juin 2005, tome 163, pp. 145-164. Pascal Massé, « Jacob Meyer-Heine (1805-1879 et l’atelier d’émaillage sur métaux à la manufacture de Sèvres », Sèvres, revue des amis du musée national de céramique¸2011, n° 20, pp. 105-114. Tamara Préaud, « Le style Renaissance à Sèvres du XIXème siècle », Revue d’Art canadienne¸VI/1/1979, pp. 28-35. Bernard Chevallier, « Les émaux de Sèvres », L’estampille- L’objet d’art, n° 245, 1991. Dimitri Joannidès, « Quand Limoges débarque à Sèvres », Gazette de Drouot, n° 16, 22 avril 2016. Le début des années 1830 voit naître un intérêt nouveau pour les formes et les techniques du Moyen Âge et de la Renaissance. Claude-Aimé Chenavard fournit à la manufacture de porcelaine de Sèvres des dessins puisés dans le répertoire de la Renaissance, également source d’inspiration pour d’autres ornemanistes : Feuchère, Froment-Meurice, Liénard ou l’orfèvre Charles Wagner. Ce dernier joue un rôle majeur dans le renouveau de l’émail. Il dépose en 1829 un brevet d’invention pour la technique du nielle puis met au point un alliage de platine comme support de l’émail. Jacob Meyer-Heine a très probablement travaillé dans l’atelier de Wagner et Fig. 2 Feuille d’appréciation d’entrée au magasin de vente, 1856 Sèvres, cité de la céramique, ressources documentaires, Pb13 ainsi maitrisé les techniques de l’émail. Alexandre Brongniart examine en 1838 une petite coupe fond noir fleurs et ornements en grisaille réalisée par Jacob Meyer-Heine et qui séduit le directeur de la manufacture de Sèvres. Meyer-Heine collabore avec la manufacture de Sèvres à partir de 1840 en qualité de peintre en émail avant d’être engagé parmi le personnel en 1843. S’il peint en 1840 une coupe en cuivre émaillé en grisaille sur fond noir, Alexandre Brongniart lui demande cependant pendant les cinq années qui suivent d’appliquer la peinture en émail sur la porcelaine et d’imiter ainsi les émaux de Limoges en remplaçant

Auction archive: Lot number 576
Auction:
Datum:
20 Nov 2016
Auction house:
Osenat Maison de vente aux enchères
9-11 rue Royale
77300 Fontainebleau
France
contact@osenat.com
+33 (0)1 64222762
Try LotSearch

Try LotSearch and its premium features for 7 days - without any costs!

  • Search lots and bid
  • Price database and artist analysis
  • Alerts for your searches
Create an alert now!

Be notified automatically about new items in upcoming auctions.

Create an alert