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Auction archive: Lot number 157

SHAW, George Bernard (1856-1950). Manuscrit autographe signé et annoté « Exclusivement à Mademoiselle Dorothy Royal » , répondant à huit questions dactylographiées relatives à l’état actuel du divertissement populaire, le 15 juillet 1936.

Estimate
€1,000 - €1,500
ca. US$1,097 - US$1,645
Price realised:
€1,625
ca. US$1,782
Auction archive: Lot number 157

SHAW, George Bernard (1856-1950). Manuscrit autographe signé et annoté « Exclusivement à Mademoiselle Dorothy Royal » , répondant à huit questions dactylographiées relatives à l’état actuel du divertissement populaire, le 15 juillet 1936.

Estimate
€1,000 - €1,500
ca. US$1,097 - US$1,645
Price realised:
€1,625
ca. US$1,782
Beschreibung:

SHAW, George Bernard (1856-1950). Manuscrit autographe signé et annoté « Exclusivement à Mademoiselle Dorothy Royal » , répondant à huit questions dactylographiées relatives à l’état actuel du divertissement populaire, le 15 juillet 1936. Environ 52 lignes manuscrites annotées sous les questions sur 8 feuilles (204 x 254 mm) à l’encre noire (tache de rouille mineure à la marge supérieure du premier f., petite déchirure à la marge supérieure du huitième f.). ‘I should prefer to see them become Shaw fans’ Document portant sur l’avenir du divertissement populaire, y compris les vues de l’auteur sur Charlie Chaplin, Mae West, le sex-appeal et le cinéma. Shaw rejette l’idée d'un divertissement en déclin, étant donné que même si les salles de variétés ont été transformées en cinémas, leurs artistes travaillent désormais en radio : « il y a plus de talents que jamais ; seuls leurs possesseurs doivent garder à l’esprit qu’il est inutile de se mettre un nez de clown et prétendre trébucher sur une peau de banane quand votre public ne vous voit pas » . Il poursuit en louant Charlie Chaplin ( « un dramaturge, un inventeur scénique, un excellent pantomime… Sa personnalité est tragique ; c’est ce qui donne une extraordinaire intensité à [ses personnages] » ) mais ne s’engage pas concernant Mae West. Dans d’autres réponses, il songe au mystère du sex-appeal : « De nos jours, alors que les femmes qui portent moins de vêtements que les habitants des îles du Pacifique sont des objets aussi communs que les autocars, le charme victorien est heureusement mort. Les vraies maîtresses de cet art sont toujours vêtues de la tête aux pieds » ; il répond patiemment aux questions sur le tournage de ses propres pièces de théâtre, et s'il préfère que le public soit amateur de variété ou de cinéma ( « Je préfère les voir devenir fans de Shaw » ). Sa réponse à la huitième question est brève « La question de trop. Trop c’est trop. » Le manuscrit fut publié sous le titre Une question de trop pour G.B.S. dans le journal The Passing Show du 12 septembre 1936. Translation : SHAW, George Bernard ( 1856-1950 ). Autograph manuscript signed ( ‘G. Bernard Shaw’ ) and inscribed ‘Exclusive to Miss Dorothy Royal’ , responses to eight typed questions on the present state of popular entertainment, n.p., 15 July 1936. In English, approximately 52 lines in autograph, annotated below the questions on 8 leaves, 204 x 254 mm (minor rust stain to upper margin of f.1, small tear to upper margin of f.8). On the future of popular entertainment, including his views on Charlie Chaplin, Mae West, sex appeal and the cinema. Shaw rebuts a suggestion that variety is in decline, on the basis that although the old music halls have been transformed into cinemas, their artists are now working in radio: ‘there is as much talent as ever; only its possessors must bear in mind that it is useless to redden your nose and pretend to trip over a banana peel when your audience cannot see you’. He goes on to praise Charlie Chaplin (‘a dramatist, a scenic inventor, a great pantomimist … His personality is tragic; and it is this that gives such an extraordinary intensity to his fun’), though he is non-committal about Mae West. In other responses, he muses on the mystery of sex appeal: ‘Nowadays, when women with less clothes on than Pacific islanders are as common objects as motor buses, Victorian sex appeal is happily dead. The real mistresses of that art are always dressed their necks to their heels’; and he patiently replies to queries about the filming of his own plays, and whether he would rather audiences were variety fans or cinema fans (‘I should prefer to see them become Shaw fans’). His response to an eighth question is brief: ‘Just one question too much. Enough is enough’. The manuscript was published with the title ‘A question too many for G.B.S.’ in the journal The Passing Show , 12 September 1936.

Auction archive: Lot number 157
Auction:
Datum:
7 Oct 2019
Auction house:
Christie's
Paris
Beschreibung:

SHAW, George Bernard (1856-1950). Manuscrit autographe signé et annoté « Exclusivement à Mademoiselle Dorothy Royal » , répondant à huit questions dactylographiées relatives à l’état actuel du divertissement populaire, le 15 juillet 1936. Environ 52 lignes manuscrites annotées sous les questions sur 8 feuilles (204 x 254 mm) à l’encre noire (tache de rouille mineure à la marge supérieure du premier f., petite déchirure à la marge supérieure du huitième f.). ‘I should prefer to see them become Shaw fans’ Document portant sur l’avenir du divertissement populaire, y compris les vues de l’auteur sur Charlie Chaplin, Mae West, le sex-appeal et le cinéma. Shaw rejette l’idée d'un divertissement en déclin, étant donné que même si les salles de variétés ont été transformées en cinémas, leurs artistes travaillent désormais en radio : « il y a plus de talents que jamais ; seuls leurs possesseurs doivent garder à l’esprit qu’il est inutile de se mettre un nez de clown et prétendre trébucher sur une peau de banane quand votre public ne vous voit pas » . Il poursuit en louant Charlie Chaplin ( « un dramaturge, un inventeur scénique, un excellent pantomime… Sa personnalité est tragique ; c’est ce qui donne une extraordinaire intensité à [ses personnages] » ) mais ne s’engage pas concernant Mae West. Dans d’autres réponses, il songe au mystère du sex-appeal : « De nos jours, alors que les femmes qui portent moins de vêtements que les habitants des îles du Pacifique sont des objets aussi communs que les autocars, le charme victorien est heureusement mort. Les vraies maîtresses de cet art sont toujours vêtues de la tête aux pieds » ; il répond patiemment aux questions sur le tournage de ses propres pièces de théâtre, et s'il préfère que le public soit amateur de variété ou de cinéma ( « Je préfère les voir devenir fans de Shaw » ). Sa réponse à la huitième question est brève « La question de trop. Trop c’est trop. » Le manuscrit fut publié sous le titre Une question de trop pour G.B.S. dans le journal The Passing Show du 12 septembre 1936. Translation : SHAW, George Bernard ( 1856-1950 ). Autograph manuscript signed ( ‘G. Bernard Shaw’ ) and inscribed ‘Exclusive to Miss Dorothy Royal’ , responses to eight typed questions on the present state of popular entertainment, n.p., 15 July 1936. In English, approximately 52 lines in autograph, annotated below the questions on 8 leaves, 204 x 254 mm (minor rust stain to upper margin of f.1, small tear to upper margin of f.8). On the future of popular entertainment, including his views on Charlie Chaplin, Mae West, sex appeal and the cinema. Shaw rebuts a suggestion that variety is in decline, on the basis that although the old music halls have been transformed into cinemas, their artists are now working in radio: ‘there is as much talent as ever; only its possessors must bear in mind that it is useless to redden your nose and pretend to trip over a banana peel when your audience cannot see you’. He goes on to praise Charlie Chaplin (‘a dramatist, a scenic inventor, a great pantomimist … His personality is tragic; and it is this that gives such an extraordinary intensity to his fun’), though he is non-committal about Mae West. In other responses, he muses on the mystery of sex appeal: ‘Nowadays, when women with less clothes on than Pacific islanders are as common objects as motor buses, Victorian sex appeal is happily dead. The real mistresses of that art are always dressed their necks to their heels’; and he patiently replies to queries about the filming of his own plays, and whether he would rather audiences were variety fans or cinema fans (‘I should prefer to see them become Shaw fans’). His response to an eighth question is brief: ‘Just one question too much. Enough is enough’. The manuscript was published with the title ‘A question too many for G.B.S.’ in the journal The Passing Show , 12 September 1936.

Auction archive: Lot number 157
Auction:
Datum:
7 Oct 2019
Auction house:
Christie's
Paris
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