Si le filage est généralement l’affaire des femmes, le tissage des étoffes est pratiqué à quelques exceptions près par les hommes, en place publique et non à l’abri dans une cour car les sculptures qui ornent les étriers de poulie à tisser ont vocation à être vues et admirées. C’est pourquoi l’expression « bien regarder » (nian dan) s’applique à toute une catégorie d’objets tels les poulies, les pots à onguent, les peignes mais aussi les portes : ils ne sont donc ni puissants ni précieux, ce qui explique leur présence en nombre dans les collections occidentales. Pour autant, ces étriers de poulie doivent traduire l’esthétisme et l’inventivité de leurs artistes car ils doivent être bien visibles et susciter l’admiration. Dans le métier à double lisse, les étriers situés dans l’axe d’horizon du tisserand, révèlent des sculptures de haute qualité contrastant avec le caractère rudimentaire des mécanismes. Les différentes ethnies (Baulé, Guro, Djimini, Yaouré…) traduisent sur ces objets d’usage courant tout l’inventaire de leurs motifs artistiques dont ceux particulièrement raffinés des Guro. Rare étrier de poulie de métier à tisser présentant sur la partie haute un buste féminin, la poitrine mise en évidence en signe de fécondité. Bois dur, ancienne patine d'usage miel et brune. Dogon, Mali 20,5 x 7 cm
Si le filage est généralement l’affaire des femmes, le tissage des étoffes est pratiqué à quelques exceptions près par les hommes, en place publique et non à l’abri dans une cour car les sculptures qui ornent les étriers de poulie à tisser ont vocation à être vues et admirées. C’est pourquoi l’expression « bien regarder » (nian dan) s’applique à toute une catégorie d’objets tels les poulies, les pots à onguent, les peignes mais aussi les portes : ils ne sont donc ni puissants ni précieux, ce qui explique leur présence en nombre dans les collections occidentales. Pour autant, ces étriers de poulie doivent traduire l’esthétisme et l’inventivité de leurs artistes car ils doivent être bien visibles et susciter l’admiration. Dans le métier à double lisse, les étriers situés dans l’axe d’horizon du tisserand, révèlent des sculptures de haute qualité contrastant avec le caractère rudimentaire des mécanismes. Les différentes ethnies (Baulé, Guro, Djimini, Yaouré…) traduisent sur ces objets d’usage courant tout l’inventaire de leurs motifs artistiques dont ceux particulièrement raffinés des Guro. Rare étrier de poulie de métier à tisser présentant sur la partie haute un buste féminin, la poitrine mise en évidence en signe de fécondité. Bois dur, ancienne patine d'usage miel et brune. Dogon, Mali 20,5 x 7 cm
Try LotSearch and its premium features for 7 days - without any costs!
Be notified automatically about new items in upcoming auctions.
Create an alert