SUPERBE MASQUE PUNU, GABON Représentant un masque de danse "Okuyi" d'un classicisme parfait quasiment archétypal des masques blancs de la Ngounié. La haute coiffe peignée avec une coque centrale imposante qui contraste avec les petites tresses latérales, le large visage peint au kaolin aux pommettes saillantes est proportionné au front bombé, les yeux en grain de café finement fendus en courbe oblique opposés, le nez aux ailes ourlées d'où émane une rare et petite inflexion proéminente, la bouche aux lèvres ourlées réhaussée de rouge de padouk tout comme les scarifications losangées et rectangulaires ornées sur le front et les tempes, les oreilles sont dédoublées à tragus en demi-lune. Une large collerette de fixation de parure ceinture le masque. A l'intérieur beau travail d'évidage à l'herminette. Hauteur : 32 cm Provenance : Ernest Ascher, Paris, 1974 Collection privée française, acquis auprès de ce dernier par l'actuel propriétaire Commentaire : SUPERB PUNU MASK, GABON Ce masque de danse intervenait dans les rites communautaires de "l'okuyi" et était porté au cours de danses acrobatiques par des hommes perchés sur des échasses, armés d'un fouet et d'une machette. Ces masques revendiquaient une certaine idée de la beauté et notamment l'importance des femmes Punu qui comptent parmi les premières oeuvres célébrées par les artistes modernes. Ce type de masque évoquait l'âme d'une jeune fille défunte dont on honorait la mémoire. Dans les croyances gabonaises, le blanc était la couleur de la réincarnation. Ce masque que nous présentons ici est très proche stylistiquement de celui de la collection Barbier-Mueller in "Arts de l'Afrique noire", Fondation Maeght, 1989, fig n°138 p.221
SUPERBE MASQUE PUNU, GABON Représentant un masque de danse "Okuyi" d'un classicisme parfait quasiment archétypal des masques blancs de la Ngounié. La haute coiffe peignée avec une coque centrale imposante qui contraste avec les petites tresses latérales, le large visage peint au kaolin aux pommettes saillantes est proportionné au front bombé, les yeux en grain de café finement fendus en courbe oblique opposés, le nez aux ailes ourlées d'où émane une rare et petite inflexion proéminente, la bouche aux lèvres ourlées réhaussée de rouge de padouk tout comme les scarifications losangées et rectangulaires ornées sur le front et les tempes, les oreilles sont dédoublées à tragus en demi-lune. Une large collerette de fixation de parure ceinture le masque. A l'intérieur beau travail d'évidage à l'herminette. Hauteur : 32 cm Provenance : Ernest Ascher, Paris, 1974 Collection privée française, acquis auprès de ce dernier par l'actuel propriétaire Commentaire : SUPERB PUNU MASK, GABON Ce masque de danse intervenait dans les rites communautaires de "l'okuyi" et était porté au cours de danses acrobatiques par des hommes perchés sur des échasses, armés d'un fouet et d'une machette. Ces masques revendiquaient une certaine idée de la beauté et notamment l'importance des femmes Punu qui comptent parmi les premières oeuvres célébrées par les artistes modernes. Ce type de masque évoquait l'âme d'une jeune fille défunte dont on honorait la mémoire. Dans les croyances gabonaises, le blanc était la couleur de la réincarnation. Ce masque que nous présentons ici est très proche stylistiquement de celui de la collection Barbier-Mueller in "Arts de l'Afrique noire", Fondation Maeght, 1989, fig n°138 p.221
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