TABLE A ECRIRE D'EPOQUE EMPIRE PAR JACOB DESMALTER En acajou et placage d'acajou, ornementation de bronze ciselé et doré, le plateau se relevant découvrant une écritoire gainée de cuir vert, flanquée de compartiments, le piétement en x réuni par une entretoise en bronze, et reposant sur une base terminée par des roulettes ; décoloration au placage Hauteur : 74,5 cm. (29 1/4 in.), Largeur : 66,5 cm. (26 1/4 in.), Profondeur : 40 cm. (15 3/4 in.) AN EMPIRE GILT-BRONZE AND MAHOGANY TABLE A ECRIRE Cette table dérive de la "table à travailler " livrée en 1810 par Jacob Desmalter et Cie pour le salon des jeux de l'impératrice Marie Louise au Grand Trianon : " Une table à travailler en acajou ronceux, le dessus se levant, garni d'une glace avec cadre en bronze doré le dessus intérieurement garni d'une tablette couverte en maroquin vert et se levant (…) les pieds en X sont arrondis, ornés de chapiteaux en bronze doré ainsi que les sabots des pieds qui posent sur deux traverses en acajou pour donner plus de solidité à cette table ; au milieu de l'X est un balustre en bronze doré ; le milieu de l'X avec rosace antique bronze doré au mat. Le bois poncé à l'huile. Prix demandé 600F, réglé 575F. " (D. Ledoux Lebard, Le Grand Trianon, Tome I, Paris, 1975, pp.42-43). Jacob Desmalter livrera plusieurs tables similaires à l'usage de l'Impératrice pour les autres palais, tantôt nommées " table à écrire " pour Compiègne, ou " table à dessiner " pour Fontainebleau et les Tuileries. Le modèle existe avec un piétement entièrement de métal tel que celui de la table vendue par Sotheby's Paris, le 28 avril 2009, lot 143, le piétement en bronze et acier, estampillée Jacob Desmalter rue Meslée. Certaines sont estampillées d'Adam Weisweiler. L'une d'elle fut vendue à Paris, Hôtel Drouot, le 19 novembre 1981, lot 207. Elle est illustrée dans Patricia Lemonnier, Weisweiler, Maurice Segoura, Editions Monelle Hayot, Paris, 1983, p. 88. Selon l'auteur le travail du métal était très probablement du à Thomire-Duterme à qui Weisweiler livra plusieurs meubles entre 1808 et 1809. Sans doute faut-il ici deviner l'intervention d'un marchand-mercier tel que Martin-Eloi Lignereux, successeur de Daguerre, principal commanditaire de georges-jacob-desmalter" title="François Honoré Georges Jacob Desmalter">François Honoré Georges Jacob Desmalter et son frère Georges II et d'Adam Weisweiler.
TABLE A ECRIRE D'EPOQUE EMPIRE PAR JACOB DESMALTER En acajou et placage d'acajou, ornementation de bronze ciselé et doré, le plateau se relevant découvrant une écritoire gainée de cuir vert, flanquée de compartiments, le piétement en x réuni par une entretoise en bronze, et reposant sur une base terminée par des roulettes ; décoloration au placage Hauteur : 74,5 cm. (29 1/4 in.), Largeur : 66,5 cm. (26 1/4 in.), Profondeur : 40 cm. (15 3/4 in.) AN EMPIRE GILT-BRONZE AND MAHOGANY TABLE A ECRIRE Cette table dérive de la "table à travailler " livrée en 1810 par Jacob Desmalter et Cie pour le salon des jeux de l'impératrice Marie Louise au Grand Trianon : " Une table à travailler en acajou ronceux, le dessus se levant, garni d'une glace avec cadre en bronze doré le dessus intérieurement garni d'une tablette couverte en maroquin vert et se levant (…) les pieds en X sont arrondis, ornés de chapiteaux en bronze doré ainsi que les sabots des pieds qui posent sur deux traverses en acajou pour donner plus de solidité à cette table ; au milieu de l'X est un balustre en bronze doré ; le milieu de l'X avec rosace antique bronze doré au mat. Le bois poncé à l'huile. Prix demandé 600F, réglé 575F. " (D. Ledoux Lebard, Le Grand Trianon, Tome I, Paris, 1975, pp.42-43). Jacob Desmalter livrera plusieurs tables similaires à l'usage de l'Impératrice pour les autres palais, tantôt nommées " table à écrire " pour Compiègne, ou " table à dessiner " pour Fontainebleau et les Tuileries. Le modèle existe avec un piétement entièrement de métal tel que celui de la table vendue par Sotheby's Paris, le 28 avril 2009, lot 143, le piétement en bronze et acier, estampillée Jacob Desmalter rue Meslée. Certaines sont estampillées d'Adam Weisweiler. L'une d'elle fut vendue à Paris, Hôtel Drouot, le 19 novembre 1981, lot 207. Elle est illustrée dans Patricia Lemonnier, Weisweiler, Maurice Segoura, Editions Monelle Hayot, Paris, 1983, p. 88. Selon l'auteur le travail du métal était très probablement du à Thomire-Duterme à qui Weisweiler livra plusieurs meubles entre 1808 et 1809. Sans doute faut-il ici deviner l'intervention d'un marchand-mercier tel que Martin-Eloi Lignereux, successeur de Daguerre, principal commanditaire de georges-jacob-desmalter" title="François Honoré Georges Jacob Desmalter">François Honoré Georges Jacob Desmalter et son frère Georges II et d'Adam Weisweiler.
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