TABLE bureau À ARCATURE Bois de noyer H: 80 cm - L: 127 cm - l: 71cm France (Val de Loire) Fin du XVIème siècle Seules deux pièces à une entretoise Ce très beau modèle en noyer blond, de petites dimensions, interprète la structure des tables fixes de la Renaissance française avec la sobre élégance qui marque les productions du règne de Henri II. Quatre pieds tournés en forme de colonne baguée sont réunis par une entretoise en H, qui supporte une ceinture suffisamment haute pour loger un long tiroir de façade actionné par deux boutons. Le plateau débordant est maintenu par deux emboitures, pour éviter les déformations du bois. Le décor repose sur des formes pures, répétées, judicieusement ordonnées mais inféodées à la structure. Une belle arcature, au rythme élégant, repose sur la traverse centrale et soutient la ceinture, introduisant la référence architecturale omniprésente sur les meubles de la Renaissance. Les petits côtés reprennent, travaillent, et transforment le motif avec une rare originalité. Ce modèle est exceptionnel: deux arcs moulurés en plein cintre, jumelés, retombent sur des culots. Une courte colonne centrale les sépare, prolongée par un pendentif arrondi en toupie. A la souplesse des lignes et des volumes tournés s'ajoutent les contrastes de couleur introduits dans la ceinture par des losanges de bois noirci, selon une formule héritée de l'Ecole de Fontainebleau. La très grande finesse d'exécution, la référence à l'architecture et le refus des formes sculptées au profit des tournages et des discrets jeux de couleur, inscrivent cette table raffinée parmi les meilleurs exemples des productions ligériennes de la fin du seizième siècle
TABLE bureau À ARCATURE Bois de noyer H: 80 cm - L: 127 cm - l: 71cm France (Val de Loire) Fin du XVIème siècle Seules deux pièces à une entretoise Ce très beau modèle en noyer blond, de petites dimensions, interprète la structure des tables fixes de la Renaissance française avec la sobre élégance qui marque les productions du règne de Henri II. Quatre pieds tournés en forme de colonne baguée sont réunis par une entretoise en H, qui supporte une ceinture suffisamment haute pour loger un long tiroir de façade actionné par deux boutons. Le plateau débordant est maintenu par deux emboitures, pour éviter les déformations du bois. Le décor repose sur des formes pures, répétées, judicieusement ordonnées mais inféodées à la structure. Une belle arcature, au rythme élégant, repose sur la traverse centrale et soutient la ceinture, introduisant la référence architecturale omniprésente sur les meubles de la Renaissance. Les petits côtés reprennent, travaillent, et transforment le motif avec une rare originalité. Ce modèle est exceptionnel: deux arcs moulurés en plein cintre, jumelés, retombent sur des culots. Une courte colonne centrale les sépare, prolongée par un pendentif arrondi en toupie. A la souplesse des lignes et des volumes tournés s'ajoutent les contrastes de couleur introduits dans la ceinture par des losanges de bois noirci, selon une formule héritée de l'Ecole de Fontainebleau. La très grande finesse d'exécution, la référence à l'architecture et le refus des formes sculptées au profit des tournages et des discrets jeux de couleur, inscrivent cette table raffinée parmi les meilleurs exemples des productions ligériennes de la fin du seizième siècle
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