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Auction archive: Lot number 41

TABLEAU AUTOMATE À CASCADES AVEC HORLOGE D'ÉPOQUE LOUIS XVI

Estimate
€30,000 - €50,000
ca. US$33,416 - US$55,694
Price realised:
€182,000
ca. US$202,729
Auction archive: Lot number 41

TABLEAU AUTOMATE À CASCADES AVEC HORLOGE D'ÉPOQUE LOUIS XVI

Estimate
€30,000 - €50,000
ca. US$33,416 - US$55,694
Price realised:
€182,000
ca. US$202,729
Beschreibung:

TABLEAU AUTOMATE À CASCADES AVEC HORLOGE D'ÉPOQUE LOUIS XVI En bronze ciselé et doré, toile peinte, pierres du Rhin à l'imitation des pierres précieuses, le cadran et le mouvement signés "L Montjoye / A Paris", une aiguille en forme de serpent indiquant les heures et les minutes, l'aiguille en flèche indiquant le quantième des mois, suspendu par un nœud de ruban au-dessus d'une scène peinte représentant un couple dans un paysage montagneux animé de cascades d'après Jean Pillement, où s'inscrivent un cadran à étoiles automates indiquant les phases lunaires et des colonnettes torses automates pour simuler des cascades, dans un cadre à canaux surmonté de pommes de pin H. : 88 cm (34 1/2 in.) l. : 44 cm (17 1/4 in.) Provenance : Mayer Amschel de Rothschild (1818-1874), fils du fondateur de la branche anglaise de la famille Rothschild, à Mentmore Towers après 1851. Puis par descendance à Albert Edward Harry Meyer Archibald Primrose (1882-1974), 6ème comte de Rosebery au château de Mentmore. Vente Sotheby Parke Bernet, Château de Mentmore, le 18 mai 1977, Lot 68. Bibliographie : P. Verlet, Les bronzes dorés français du XVIIIe siècle, Picard, Paris, 2003, p. 448. A Louis XVI ormolu automaton clock painting, the dial and the movement signed by Louis Montjoye La présente pendule combinée à un tableau automate est emblématique à plus d'un titre de l'histoire du goût. Elle illustre non seulement l'engouement du siècle des Lumières pour la sophistication des mécanismes, les prouesses techniques mais aussi l'ingéniosité des marchands merciers s'évertuant à imaginer et faire produire des œuvres provoquant émerveillement et surprise chez leurs contemporains. Aussi font-ils travailler toutes les corporations d'artisans comme ici peintres, bronziers et horlogers. Mais elle est également emblématique de ce qu'on appelle le goût Rothschild, à la fois somptueux et extravagant, du nom de la mythique dynastie de banquiers née au XIXe siècle, à la fois mécènes, esthètes et collectionneurs dont l'influence dans le domaine des arts s'étendra sur plusieurs continents et plusieurs générations. Chef d'œuvre du genre, ses ornements de pierres du Rhin imitant les pierres précieuses ajoutent à sa préciosité. Jean-Jacques Montjoye, cordonnier à Paris, est à l'origine d'une importante dynastie d'horlogers du XVIIIe siècle, à travers ses deux fils, Adrien, l'aîné et Louis, le cadet. Louis Ier Montjoye (1719-1815) Après avoir habité quai Pelletier, on le retrouve en 1747 rue Dauphine, lorsqu'il épouse Élisabeth-Françoise-Thérèse Ternuisien, originaire de la Somme. Au moment de son mariage, son père Jean-Jacques Montjoye était déjà décédé et sa mère, Marie-Madeleine Langlois, remariée à Joseph Boudet, maître vitrier à Paris. Son frère, Adrien, dit Montjoye Père l'Aîné, qui venait juste de s'unir à Marie Jouette, n'est pas présent au mariage. Huit enfants, naissent de l'union de Louis Ier et d'Élisabeth Ternuisien (1). Parmi les cinq fils, trois suivent la carrière de leur père et se tournent vers le métier d'horloger : Louis II, Joseph-Bernard- et Antoine. En 1755, Louis Ier et son épouse demeurent rue de la Vieille Boucherie, à l'angle de la rue de Mâcon. Ils y resteront jusqu'en 1766, date à laquelle ils se rendent adjudicataire, par sentence du Châtelet du 8 août, d'une maison située rue Galande, paroisse Saint-Séverin. Ce logement comporte au rez-de-chaussée la boutique qui donne sur la rue et une arrière-boutique, l'étage étant réservé à la vie privée. La demeure, restée dans la propriété de la famille jusqu'au décès de Louis Ier, sera vendue par ses héritiers le 26 novembre 18162. Les époux Montjoye, visiblement aisés financièrement, feront l'acquisition de deux autres propriétés : l'une à Paris et l'autre à Jouy-le-Châtel (Seine & Marne). C'est dans cette propriété que Louis Montjoye s'éteint le 25 décembre 1815. A cette date il est retiré des affaires car la déclaration de succession ne consigne que sa qualité de propriétaire. Sa carrière Louis Ier Montj

Auction archive: Lot number 41
Auction:
Datum:
16 Dec 2019
Auction house:
Artcurial
7, rond-point des Champs-Élysées
75008 Paris
France
contact@artcurial.com
+33 (0)1 42992020
Beschreibung:

TABLEAU AUTOMATE À CASCADES AVEC HORLOGE D'ÉPOQUE LOUIS XVI En bronze ciselé et doré, toile peinte, pierres du Rhin à l'imitation des pierres précieuses, le cadran et le mouvement signés "L Montjoye / A Paris", une aiguille en forme de serpent indiquant les heures et les minutes, l'aiguille en flèche indiquant le quantième des mois, suspendu par un nœud de ruban au-dessus d'une scène peinte représentant un couple dans un paysage montagneux animé de cascades d'après Jean Pillement, où s'inscrivent un cadran à étoiles automates indiquant les phases lunaires et des colonnettes torses automates pour simuler des cascades, dans un cadre à canaux surmonté de pommes de pin H. : 88 cm (34 1/2 in.) l. : 44 cm (17 1/4 in.) Provenance : Mayer Amschel de Rothschild (1818-1874), fils du fondateur de la branche anglaise de la famille Rothschild, à Mentmore Towers après 1851. Puis par descendance à Albert Edward Harry Meyer Archibald Primrose (1882-1974), 6ème comte de Rosebery au château de Mentmore. Vente Sotheby Parke Bernet, Château de Mentmore, le 18 mai 1977, Lot 68. Bibliographie : P. Verlet, Les bronzes dorés français du XVIIIe siècle, Picard, Paris, 2003, p. 448. A Louis XVI ormolu automaton clock painting, the dial and the movement signed by Louis Montjoye La présente pendule combinée à un tableau automate est emblématique à plus d'un titre de l'histoire du goût. Elle illustre non seulement l'engouement du siècle des Lumières pour la sophistication des mécanismes, les prouesses techniques mais aussi l'ingéniosité des marchands merciers s'évertuant à imaginer et faire produire des œuvres provoquant émerveillement et surprise chez leurs contemporains. Aussi font-ils travailler toutes les corporations d'artisans comme ici peintres, bronziers et horlogers. Mais elle est également emblématique de ce qu'on appelle le goût Rothschild, à la fois somptueux et extravagant, du nom de la mythique dynastie de banquiers née au XIXe siècle, à la fois mécènes, esthètes et collectionneurs dont l'influence dans le domaine des arts s'étendra sur plusieurs continents et plusieurs générations. Chef d'œuvre du genre, ses ornements de pierres du Rhin imitant les pierres précieuses ajoutent à sa préciosité. Jean-Jacques Montjoye, cordonnier à Paris, est à l'origine d'une importante dynastie d'horlogers du XVIIIe siècle, à travers ses deux fils, Adrien, l'aîné et Louis, le cadet. Louis Ier Montjoye (1719-1815) Après avoir habité quai Pelletier, on le retrouve en 1747 rue Dauphine, lorsqu'il épouse Élisabeth-Françoise-Thérèse Ternuisien, originaire de la Somme. Au moment de son mariage, son père Jean-Jacques Montjoye était déjà décédé et sa mère, Marie-Madeleine Langlois, remariée à Joseph Boudet, maître vitrier à Paris. Son frère, Adrien, dit Montjoye Père l'Aîné, qui venait juste de s'unir à Marie Jouette, n'est pas présent au mariage. Huit enfants, naissent de l'union de Louis Ier et d'Élisabeth Ternuisien (1). Parmi les cinq fils, trois suivent la carrière de leur père et se tournent vers le métier d'horloger : Louis II, Joseph-Bernard- et Antoine. En 1755, Louis Ier et son épouse demeurent rue de la Vieille Boucherie, à l'angle de la rue de Mâcon. Ils y resteront jusqu'en 1766, date à laquelle ils se rendent adjudicataire, par sentence du Châtelet du 8 août, d'une maison située rue Galande, paroisse Saint-Séverin. Ce logement comporte au rez-de-chaussée la boutique qui donne sur la rue et une arrière-boutique, l'étage étant réservé à la vie privée. La demeure, restée dans la propriété de la famille jusqu'au décès de Louis Ier, sera vendue par ses héritiers le 26 novembre 18162. Les époux Montjoye, visiblement aisés financièrement, feront l'acquisition de deux autres propriétés : l'une à Paris et l'autre à Jouy-le-Châtel (Seine & Marne). C'est dans cette propriété que Louis Montjoye s'éteint le 25 décembre 1815. A cette date il est retiré des affaires car la déclaration de succession ne consigne que sa qualité de propriétaire. Sa carrière Louis Ier Montj

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Datum:
16 Dec 2019
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