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Auction archive: Lot number 398

Théophile de brÉmond d’Ars (1787-1875) général.…

Estimate
€5,000 - €6,000
ca. US$5,614 - US$6,737
Price realised:
€5,020
ca. US$5,636
Auction archive: Lot number 398

Théophile de brÉmond d’Ars (1787-1875) général.…

Estimate
€5,000 - €6,000
ca. US$5,614 - US$6,737
Price realised:
€5,020
ca. US$5,636
Beschreibung:

Théophile de brÉmond d’Ars (1787-1875) général. 51 L.A.S., 1808-1810, à ses parents, Pierre de Brémond et Madame, ou à sa tante Sophie de Brémond, à Saintes ; 132 pages in-4, adresses avec marques postales Arm. Française en Espagne, Bau principal Arm. d’Espagne, etc. (qqs mouill., encre parfois pâle). Importante correspondance sur la guerre d’Espagne par le jeune officier, servant au 21e régiment de chasseurs à cheval au 5e corps de l’Armée d’Espagne, marquant ses déplacements fréquents avec l’Armée d’Espagne et les nouvelles et rumeurs militaires, mais où les nouvelles et l’affection familiales tiennent aussi leur place ; on y rencontre les noms des généraux ou maréchaux Delaage, Durosnel, d’Hedouville, Junot, Lannes, Mortier, Soult, etc. ; les lettres sont écrites de Brienne, Bayonne, Tolosa, Vitoria, Saragosse, Calatayud, Villa-Major, Fraga, Binéfar, Belorado, Salamanque, Toro, Valladolid, Oropesa, Talavera, Santa Olalla, Madrid, Fuenlabrada, Andujar, Badajoz, Guillena, Séville, Lora del Rio, Constantina, Zafra, etc. Nous ne pouvons en donner qu’un bref aperçu. Madrid est à la veille d’être pris avec 4000 hommes (9 décembre 1808)... Avantage remporté sur les Espagnols à la veille de quitter Saragosse : « on dit que le frère du général Palafox a été tué » (14 janvier 1809)... Saragosse « ne tardera pas à être prise » (12 février)... Reddition de Saragosse : « une horreur », par la mortalité et les dommages. « Les Espagnols se souviendront de ce siège, ils se sont deffendus cependant, avec courage, mais les maladies et la prise d’un faubourg les ont fait rendre : (don Bazile) capucin et lieutenant de Palafox a été livré à la fureur des soldats qui l’ont tué et exposé à la populace » (6 mars)... L’Espagne est soumise, sauf quelques bandes de brigands (10 avril)... Affaire de Ledesma, enlevée en quelques jours (15 mai)... Accompagnement de don Massaredo, ministre de la Marine, à Ségovie (18 juillet)... Le Roi [Joseph Bonaparte] « a gagné une grande bataille. La perte de l’ennemi est immense. Le Roi est retourné à Madrid » (25 août)... « Grande victoire remportée par notre corps d’armée et autres, elle a eu lieu le 19 près d’Aranjuez, on dit que nous avons fait 24 mille prisonniers. Le Roi etoit à la tête de l’armée, il est rentré le 20 au soir » (24 novembre)... En Andalousie, ayant passé la Sierra Morena, ainsi que le Roi et toute sa garde : « L’ennemi a opposé peu de résistance à notre approche, il était cependant assés nombreux et favorisé par le terrain. Malgré cela ils ont fui, abandonnant leurs canons, leurs magasins, et des positions imprenables » (21 janvier 1810)... Admiration pour Séville, « qui devoit faire tant de résistance aux Français, mais qui s’est rendue au Roi Joseph avec une partie de l’armée » (14 février)... Récit désespéré de la mort de son ami Beaulon, victime de sa bravoure trop grande, et après s’être battu avec intrépidité : « entouré par cinquante cavaliers espagnols, je l’ai suivi, et j’ai partagé ses dangers, mais moi-même entouré par sept, j’ai pensé à me déffendre je lui ai crié ne t’avances pas ; plus, mais au même moment le coup mortel l’atteint, et il tombe mort d’une balle à la tête » (14 juillet)... Il n’oublie pas Beaulon, mais « la pitié et la guerre ne vont pas ensemble » (19 août)... « Le 19 nous avons eu une affaire de cavalerie, superbe pour notre brigade ; nous étions 900 chevaux et l’ennemi en avoit près de trois mille. On a chargé 3 fois, et nous avons pris 6 pièces de canon à l’ennemi, cinq cents chevaux et 400 prisonniers dont beaucoup d’officiers, et ce qu’on ne voudra pas croire c’est que nous n’avons perdu que 20 hommes tant tués que blessés, et prisonniers pas un seul officier n’a été blessé. C’est vraiment avoir beaucoup de bonheur. Le reste de la cavalerie en désordre a pris la fuite » (29 septembre)... Frustré de n’obtenir aucun avancement, il songe à se retirer, « quoique ma vocation ait toujours été celle des armes » (19 octobre)... Il s’ennuie « à mourir », à habiter la

Auction archive: Lot number 398
Auction:
Datum:
23 Jun 2016
Auction house:
La Maison de Vente Ader
3, rue Favart
75002 Paris
France
contact@ader-paris.fr
+33 (0)1 53407710
+33 (0)1 53407720
Beschreibung:

Théophile de brÉmond d’Ars (1787-1875) général. 51 L.A.S., 1808-1810, à ses parents, Pierre de Brémond et Madame, ou à sa tante Sophie de Brémond, à Saintes ; 132 pages in-4, adresses avec marques postales Arm. Française en Espagne, Bau principal Arm. d’Espagne, etc. (qqs mouill., encre parfois pâle). Importante correspondance sur la guerre d’Espagne par le jeune officier, servant au 21e régiment de chasseurs à cheval au 5e corps de l’Armée d’Espagne, marquant ses déplacements fréquents avec l’Armée d’Espagne et les nouvelles et rumeurs militaires, mais où les nouvelles et l’affection familiales tiennent aussi leur place ; on y rencontre les noms des généraux ou maréchaux Delaage, Durosnel, d’Hedouville, Junot, Lannes, Mortier, Soult, etc. ; les lettres sont écrites de Brienne, Bayonne, Tolosa, Vitoria, Saragosse, Calatayud, Villa-Major, Fraga, Binéfar, Belorado, Salamanque, Toro, Valladolid, Oropesa, Talavera, Santa Olalla, Madrid, Fuenlabrada, Andujar, Badajoz, Guillena, Séville, Lora del Rio, Constantina, Zafra, etc. Nous ne pouvons en donner qu’un bref aperçu. Madrid est à la veille d’être pris avec 4000 hommes (9 décembre 1808)... Avantage remporté sur les Espagnols à la veille de quitter Saragosse : « on dit que le frère du général Palafox a été tué » (14 janvier 1809)... Saragosse « ne tardera pas à être prise » (12 février)... Reddition de Saragosse : « une horreur », par la mortalité et les dommages. « Les Espagnols se souviendront de ce siège, ils se sont deffendus cependant, avec courage, mais les maladies et la prise d’un faubourg les ont fait rendre : (don Bazile) capucin et lieutenant de Palafox a été livré à la fureur des soldats qui l’ont tué et exposé à la populace » (6 mars)... L’Espagne est soumise, sauf quelques bandes de brigands (10 avril)... Affaire de Ledesma, enlevée en quelques jours (15 mai)... Accompagnement de don Massaredo, ministre de la Marine, à Ségovie (18 juillet)... Le Roi [Joseph Bonaparte] « a gagné une grande bataille. La perte de l’ennemi est immense. Le Roi est retourné à Madrid » (25 août)... « Grande victoire remportée par notre corps d’armée et autres, elle a eu lieu le 19 près d’Aranjuez, on dit que nous avons fait 24 mille prisonniers. Le Roi etoit à la tête de l’armée, il est rentré le 20 au soir » (24 novembre)... En Andalousie, ayant passé la Sierra Morena, ainsi que le Roi et toute sa garde : « L’ennemi a opposé peu de résistance à notre approche, il était cependant assés nombreux et favorisé par le terrain. Malgré cela ils ont fui, abandonnant leurs canons, leurs magasins, et des positions imprenables » (21 janvier 1810)... Admiration pour Séville, « qui devoit faire tant de résistance aux Français, mais qui s’est rendue au Roi Joseph avec une partie de l’armée » (14 février)... Récit désespéré de la mort de son ami Beaulon, victime de sa bravoure trop grande, et après s’être battu avec intrépidité : « entouré par cinquante cavaliers espagnols, je l’ai suivi, et j’ai partagé ses dangers, mais moi-même entouré par sept, j’ai pensé à me déffendre je lui ai crié ne t’avances pas ; plus, mais au même moment le coup mortel l’atteint, et il tombe mort d’une balle à la tête » (14 juillet)... Il n’oublie pas Beaulon, mais « la pitié et la guerre ne vont pas ensemble » (19 août)... « Le 19 nous avons eu une affaire de cavalerie, superbe pour notre brigade ; nous étions 900 chevaux et l’ennemi en avoit près de trois mille. On a chargé 3 fois, et nous avons pris 6 pièces de canon à l’ennemi, cinq cents chevaux et 400 prisonniers dont beaucoup d’officiers, et ce qu’on ne voudra pas croire c’est que nous n’avons perdu que 20 hommes tant tués que blessés, et prisonniers pas un seul officier n’a été blessé. C’est vraiment avoir beaucoup de bonheur. Le reste de la cavalerie en désordre a pris la fuite » (29 septembre)... Frustré de n’obtenir aucun avancement, il songe à se retirer, « quoique ma vocation ait toujours été celle des armes » (19 octobre)... Il s’ennuie « à mourir », à habiter la

Auction archive: Lot number 398
Auction:
Datum:
23 Jun 2016
Auction house:
La Maison de Vente Ader
3, rue Favart
75002 Paris
France
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+33 (0)1 53407710
+33 (0)1 53407720
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