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Auction archive: Lot number 189

Très rare meuble d'entre deux, en

Estimate
€30,000 - €50,000
ca. US$37,578 - US$62,631
Price realised:
€30,000
ca. US$37,578
Auction archive: Lot number 189

Très rare meuble d'entre deux, en

Estimate
€30,000 - €50,000
ca. US$37,578 - US$62,631
Price realised:
€30,000
ca. US$37,578
Beschreibung:

Très rare meuble d'entre deux, en placage d'écaille brune et cuivre, marqueté en plein de larges rinceaux feuillagés, guirlandes et feuillages. Il ouvre par trois portes. Les côtés marquetés en plein, dans des encadrements de filet de cuivre. Très riche ornementation de bronzes très finement ciselés et dorés, à décor au centre, d'un masque de Bacchus, rayonnant, dans des encadrements de rinceaux. Au centre une statuette sur un piédestal, figurant Cérès. Sur les côtés des masques d'homme barbu, soulignent des encadrements à fond amati. Attributs de la Pêche ou de la Chasse, ou symboles agrestes, ou de la Musique. Pieds de bronze à feuilles d'acanthe et tournesol. Signé (à plusieurs reprises) BEFORT Jeune. Vers 1860/1880 (quelques éclats ou fentes) H: 168 - L: 188 - P: 50 cm Malgré les troubles qui ont marqué la transition entre l'abdication de Louis-Philippe et l'avènement du second Empire, l'équilibre social et économique de la France ne s'est pas véritablement modifié. Rapidement la bourgeoisie retrouve son existence luxueuse accentuée par le rétablissement de l'Empire. Le pouvoir montre l'exemple en ordonnant le réaménagement des palais et des châteaux des Tuileries, de Saint-Cloud, de Compiègne et de Fontainebleau. La prospérité règne et la France devient en l'espace de quelques années le banquier de l'Europe. Dans ce contexte, avec le développement d'une clientèle avide de luxe, les plus habiles artistes et artisans désireux de satisfaire leurs commanditaires, développent de nouveaux modèles et créent de nouvelles formes. Parallèlement ils s'inspirent également plus ou moins directement les modèles antérieurs du XVIIIe siècle, notamment des belles pièces d'ébénisterie créées par André-Charles Boulle dont la richesse décorative répond parfaitement aux attentes d'une grannde partie des amateurs du temps. Ainsi, très vite de nombreux artisans en meubles de la seconde moitié du XIXe siècle déclinent ou reprennent les modèles de l'ébéniste de Louis XIV, avec plus ou moins de réussite. Dans ce domaine, Mathieu Befort s'illustra tout particulièrement par la qualité de ses réalisations. C'est cet artisan qui apposa son estampille sur le meuble que nous proposons; sa composition s'inspire librement d'un modèle boullien à trois battants dont un exemplaire se trouvait anciennement dans la collection Wildenstein (vente Christie's, Londres, le 14 décembre 2005, lot 5) et d'autres ont fait partie de la collection de Sir Richard Wallace (voir P. Hugues, The Wallace Collection, Catalogue of Furniture, III, Londres, 1996, p.1552). Mais surtout, le meuble reprend directement le dessin d'une paire de meubles, les seuls de ce type à ce jour répertoriés, conservée dans les collections royales britanniques (voir le catalogue de l'exposition Carlton House, The Past Glories of George IV's Palace, 1991, p.71-72, catalogue n°211). Enfin, mentionnons qu'une paire de meubles similaires d'époque Napoléon III attribuée à Befort jeune est passée en vente chez Sotheby's, à New York, le 29 mars 1990, lot 185. Mathieu Befort, dit Befort jeune (1813-après 1880) était le fils de l'un des plus importants artisans en meubles parisiens de la première moitié du XIXe siècle qui reçut de nombreuses commandes pour l'aménagement des appartements du duc d'Orléans dans le pavillon de Marsan au Palais des Tuileries. Mathieu Befort se maria en décembre 1829 avec Adélaïde Gouffé et établit son propre atelier certainement peu de temps après cette union. Il demeura au n°1 de la rue Neuve-Saint-Gilles de 1844-1866, puis déménagea au n°6 de la même rue jusqu'en 1880. A l'instar de son père, il s'était spécialisé dans la fabrication de meubles Boulle et de bois de rose avec mosaïque et bronzes. Quelques-unes de ses réalisations sont illustrées dans D. Ledoux-Lebard, Le mobilier français du XIXe siècle, Paris, 2000, p.49-50; d'autres sont passées en ventes aux enchères, notamment une armoire basse dite «armoire aux médailles», qui reprend un célèbre modèle d'André-Charles Boul

Auction archive: Lot number 189
Auction:
Datum:
11 Jun 2012
Auction house:
Aguttes
bis avenue Charles de Gaulle 164
92200 Neuilly sur Seine
France
+33 (0)1 47455555
+33 (0)1 47455431
Beschreibung:

Très rare meuble d'entre deux, en placage d'écaille brune et cuivre, marqueté en plein de larges rinceaux feuillagés, guirlandes et feuillages. Il ouvre par trois portes. Les côtés marquetés en plein, dans des encadrements de filet de cuivre. Très riche ornementation de bronzes très finement ciselés et dorés, à décor au centre, d'un masque de Bacchus, rayonnant, dans des encadrements de rinceaux. Au centre une statuette sur un piédestal, figurant Cérès. Sur les côtés des masques d'homme barbu, soulignent des encadrements à fond amati. Attributs de la Pêche ou de la Chasse, ou symboles agrestes, ou de la Musique. Pieds de bronze à feuilles d'acanthe et tournesol. Signé (à plusieurs reprises) BEFORT Jeune. Vers 1860/1880 (quelques éclats ou fentes) H: 168 - L: 188 - P: 50 cm Malgré les troubles qui ont marqué la transition entre l'abdication de Louis-Philippe et l'avènement du second Empire, l'équilibre social et économique de la France ne s'est pas véritablement modifié. Rapidement la bourgeoisie retrouve son existence luxueuse accentuée par le rétablissement de l'Empire. Le pouvoir montre l'exemple en ordonnant le réaménagement des palais et des châteaux des Tuileries, de Saint-Cloud, de Compiègne et de Fontainebleau. La prospérité règne et la France devient en l'espace de quelques années le banquier de l'Europe. Dans ce contexte, avec le développement d'une clientèle avide de luxe, les plus habiles artistes et artisans désireux de satisfaire leurs commanditaires, développent de nouveaux modèles et créent de nouvelles formes. Parallèlement ils s'inspirent également plus ou moins directement les modèles antérieurs du XVIIIe siècle, notamment des belles pièces d'ébénisterie créées par André-Charles Boulle dont la richesse décorative répond parfaitement aux attentes d'une grannde partie des amateurs du temps. Ainsi, très vite de nombreux artisans en meubles de la seconde moitié du XIXe siècle déclinent ou reprennent les modèles de l'ébéniste de Louis XIV, avec plus ou moins de réussite. Dans ce domaine, Mathieu Befort s'illustra tout particulièrement par la qualité de ses réalisations. C'est cet artisan qui apposa son estampille sur le meuble que nous proposons; sa composition s'inspire librement d'un modèle boullien à trois battants dont un exemplaire se trouvait anciennement dans la collection Wildenstein (vente Christie's, Londres, le 14 décembre 2005, lot 5) et d'autres ont fait partie de la collection de Sir Richard Wallace (voir P. Hugues, The Wallace Collection, Catalogue of Furniture, III, Londres, 1996, p.1552). Mais surtout, le meuble reprend directement le dessin d'une paire de meubles, les seuls de ce type à ce jour répertoriés, conservée dans les collections royales britanniques (voir le catalogue de l'exposition Carlton House, The Past Glories of George IV's Palace, 1991, p.71-72, catalogue n°211). Enfin, mentionnons qu'une paire de meubles similaires d'époque Napoléon III attribuée à Befort jeune est passée en vente chez Sotheby's, à New York, le 29 mars 1990, lot 185. Mathieu Befort, dit Befort jeune (1813-après 1880) était le fils de l'un des plus importants artisans en meubles parisiens de la première moitié du XIXe siècle qui reçut de nombreuses commandes pour l'aménagement des appartements du duc d'Orléans dans le pavillon de Marsan au Palais des Tuileries. Mathieu Befort se maria en décembre 1829 avec Adélaïde Gouffé et établit son propre atelier certainement peu de temps après cette union. Il demeura au n°1 de la rue Neuve-Saint-Gilles de 1844-1866, puis déménagea au n°6 de la même rue jusqu'en 1880. A l'instar de son père, il s'était spécialisé dans la fabrication de meubles Boulle et de bois de rose avec mosaïque et bronzes. Quelques-unes de ses réalisations sont illustrées dans D. Ledoux-Lebard, Le mobilier français du XIXe siècle, Paris, 2000, p.49-50; d'autres sont passées en ventes aux enchères, notamment une armoire basse dite «armoire aux médailles», qui reprend un célèbre modèle d'André-Charles Boul

Auction archive: Lot number 189
Auction:
Datum:
11 Jun 2012
Auction house:
Aguttes
bis avenue Charles de Gaulle 164
92200 Neuilly sur Seine
France
+33 (0)1 47455555
+33 (0)1 47455431
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